J'étais un garçon infirme, qui boitait à la suite d'une chute quand j'étais bébé. J'avais deux ans quand ma mère est morte et dix-sept ans quand ce fut le tour de mon père. J'étais triste et seul. Je n'avais personne à aimer et personne ne m'aimait. Je me sentais mal tout le temps ; un grand vide m'angoissait.
À vingt-deux ans, en visite chez un ami, je me suis assis sur son lit et nous nous sommes mis à discuter. Sur son oreiller, il y avait un petit livre que j'ai commencé à lire, c'était un Nouveau Testament. Il parlait d'un Dieu rempli de bonté. Jusque-là je ne connaissais que les idoles de notre religion hindoue ; aucune n'est caractérisée par la bonté.
Un jour j'ai compris que Dieu m'aimait. J'avais lu :
Une grande paix a rempli mon cœur : j'étais aimé. Ce jour-là, toutes mes angoisses et mon amertume à propos de mes parents et de ma jambe ont disparu pour ne plus jamais revenir. Quand je suis devenu chrétien, mes problèmes intérieurs sont partis peu à peu et j'ai ressenti une grande paix. J'ai quitté un monde de crainte vis-à-vis des dieux, enfermé dans ma caste, pour entrer dans un monde où la peur et la mort sont vaincues.
Mais les ennuis sont arrivés de l'extérieur : des voisins m'ont dénoncé comme chrétien ; j'ai été mis en prison pour quinze jours, dans une cellule du poste de police, sale et remplie de moustiques. On m'a dit que si je redevenais hindou, je serais libéré. Ce fut une grande tentation, mais je me suis souvenu de ce que Jésus a dit :
Finalement je suis resté trois ans en prison. J'étais comme un animal en cage, mais le Seigneur était avec moi. J'ai eu souvent l'occasion de parler de lui. Des amis sont venus me voir, et ils ont apporté une caution pour me faire sortir.
Depuis ma libération, ma joie est d'étudier la Bible et d'évangéliser. J'aime relire ce que dit l'apôtre Pierre : « Bien-aimés, ne trouvez pas étrange le feu ardent qui est au milieu de vous pour vous éprouver... ; au contraire, réjouissez-vous dans la mesure où vous avez part aux souffrances de Christ…Si on vous insulte pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux, car l'Esprit de gloire, l'Esprit de Dieu repose sur vous. » 1 Pierre 4. 12-14
J'ai longtemps désiré avoir un foyer aimant et une famille. Mais c'était difficile, car je voyageais beaucoup pour l'évangile. Pendant toute cette période, je gardais dans le cœur le verset de Matthieu 6. 33 : « Cherchez d'abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par-dessus. » Aujourd'hui j'ai trois merveilleux enfants. J'ai connu beaucoup de difficultés, mais la paix de Dieu ne m'a jamais quitté.
Dieu le Créateur de l'univers est un Dieu de paix. L'homme est en guerre, guerre dans les couples, les familles, guerre intérieure dans les pensées et les sentiments, guerre dans les pays et les sociétés humaines... L'être humain est en guerre contre Dieu. Il est ennemi de Dieu, il a besoin d'être réconcilié avec lui.
Comment un homme loin de Dieu, ennemi, pourrait-il être réconcilié ? Jésus Christ, son Fils, est venu sur la terre :
C'est lui qui est notre paix..., il a fait la paix et a réconcilié l'homme avec Dieu (d'après Éphésiens 2. 14-17). « Il a fait la paix par le sang de sa croix. » Colossiens 1. 20
Oui, Jésus a annoncé la bonne nouvelle de la paix ; mais comment puis-je m'approprier sa paix ? Par la foi : « Ayant été justifiés sur la base de la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ. » Romains 5. 1 Crois simplement que c'est pour toi que Jésus est mort sur la croix, qu'il a pris tes péchés sur lui pour les effacer pour toujours. Si tu lui confesses tes péchés, il te donnera son pardon, et la vie éternelle, une vie de joie et de paix.
Le missionnaire Schwarz avait annoncé l'évangile pendant trente ans dans une tribu indienne, sans voir une seule conversion. À la fin de sa vie, il voit entrer dans sa cabane un chef indien qui lève sa massue contre lui et lui dit : « Fais ta prière, je vais te tuer ! » Schwarz se met à prier avec amour pour tous les Indiens qu'il connaît et pour ce chef qui le menace. Son visage reflète une telle paix que le chef tombe à genoux et demande à connaître Celui qui apprend à ses serviteurs à mourir avec une si grande sérénité. Il reçoit l'évangile et le rapporte dans sa tribu. Tout son peuple se tourne vers le Seigneur.
Les circonstances de tous les jours ne seront pas plus faciles si tu es près de Dieu, mais il te dit :