Un roi d'Orient, au faîte de sa gloire et de sa puissance, fait un rêve étrange, celui d'une statue immense, très brillante, impressionnante : tête en or, bras et poitrine en argent, ventre et cuisses en bronze, jambes en fer, mais les pieds en fer et en terre mélangés. Pendant qu'il la regarde, une pierre se détache toute seule d'une montagne. Elle vient frapper les pieds et les écrase. Aussitôt la statue s'écroule et tombe en poussière. Et le vent emporte la poussière. Il ne reste rien de la statue. Mais la pierre devient une montagne qui remplit toute la terre.
Quel rêve étrange et effrayant, a pensé le roi ! Mais quel est son sens? Par le moyen de son serviteur Daniel, Dieu lui révèle que la tête d'or, c'est lui, le roi. Mais ensuite suivront trois autres royaumes, de plus en plus faibles, jusqu'à ce qu'il ne reste rien de toute cette puissance.
Le roi, rempli d'orgueil, commande alors une statue d'or, haute de trente mètres et large de trois mètres, qui le représente. Il la fait dresser près de Babylone, sa capitale. Il ordonne une cérémonie pour tous les habitants de son royaume, avec un orchestre. Le maître de cérémonie donne l'ordre suivant : « Quand vous entendrez les instruments de musique, chacun de vous se prosternera devant la statue et l'adorera. Si quelqu'un refuse de se prosterner, il sera aussitôt jeté dans une fournaise surchauffée...» Mais Dieu délivre les trois hommes courageux qui ont refusé de se prosterner devant cette idole, par obéissance au vrai Dieu.
Certains chefs et dirigeants de ce monde se sont pris pour Dieu. Ils ont fait dresser leur statue sur une place centrale, comme Kim Il-Sung le Coréen (mort depuis plus de dix ans...) ou bien ils ont leur photo aux carrefours. Ils veulent être adorés. Ils se mettent à la place de Dieu. Aucun homme ne doit être adoré : Dieu seul ! (Actes 12. 21-23)
(Et la petite pierre qui devient une grande montagne remplissant la terre ? Elle fait comprendre que Jésus Christ aura le dernier mot, malgré les efforts des dictateurs athées de la terre « car il est le Seigneur des seigneurs ! » Apocalypse 17. 14)
C'est d'abord la représentation par l'image ou la statue d'une personne ou d'un animal, de tout être qu'on appelle dieu et qu'on adore. Quelle qu'en soit la matière (bois, pierre, argent, or...), les idoles sont toutes semblables : « Ouvrages de main d'homme, elles ont une bouche et ne parlent pas ; elles ont des yeux et ne voient pas ; elles ont des oreilles et n'entendent pas ; elles ont un nez et ne sentent pas : ceux qui les ont faites, tous ceux qui se confient en elles, sont comme elles. » Psaume 115. 4 à 6 et 8 Ce culte des idoles a existé chez tous les peuples.
Avoir des idoles, c'est offenser Dieu. « Vous ne vous ferez pas d'idoles » est le deuxième commandement de Dieu. (Lévitique 26. 1) « Je détruirai aussi les idoles » dit Dieu. Ézéchiel 30. 13 Attention ! Si une idole n'est rien en elle-même, derrière l'idole se cachent des démons qui manipulent les hommes. Un culte rendu à une idole est offert en réalité aux démons (1 Corinthiens 10. 20) et à leur chef, Satan.
- Oh, mais je ne suis pas un païen, moi ; je suis un garçon ou une fille du vingt-et-unième siècle !
- Oui, tu n'adores pas de statue ! Mais une idole c'est aussi un élément subtil et bien camouflé. Il se peut que les dieux que tu sers s'appellent idoles de la chanson ou dieux du stade, ou bien science et technique, ou encore argent, ambition, réussite, recherche du plaisir ou désir de puissance... Peut-être s'agit-il de l'adoration de soi ou culte de la personnalité ? Ma personne — mon intelligence, ma force, ma beauté — est souvent ma première idole, MOI, avant tout autre. Une idole, c'est tout ce qui remplit le cœur et y prend la place de Dieu.
Ne pas être idolâtre, c'est aimer seulement le vrai Dieu. Aime Dieu de tout ton cœur, ce Dieu merveilleux et unique, Créateur de l'univers. Il nous a aimé le premier et il a envoyé son Fils Jésus Christ pour nous pardonner nos péchés par son sacrifice (1 Jean 4. 10 et 19).
Il s'approche de toi aujourd'hui et te dit : Je t'aime et je veux te rendre libre et heureux.
Tu peux choisir maintenant de rester esclave du diable et de son armée ou de prendre le chemin de la liberté par Jésus Christ, le Fils de Dieu. Malgré les apparences, c'est lui qui a vaincu Satan à la croix et il délivre ceux qui en sont esclaves. (Hébreux 2. 14)
Que faut-il faire?
Repens-toi : dis à Dieu tes fautes,
Renonce à tout ce qui t'éloigne de lui : brûle, détruis toutes tes idoles.
Engage-toi tout entier pour le Seigneur Jésus. Dis-lui : « Je t'ouvre mon cœur, Seigneur Jésus, toi qui es mort pour moi sur la croix. Tu es mon Sauveur. Sois aussi mon Maître. »
As-tu abandonné les idoles pour te tourner vers Dieu, « pour servir le Dieu vivant et vrai et pour attendre des cieux son Fils qu'il a ressuscité d'entre les morts, Jésus, qui nous délivre de la colère qui vient » ? 1 Thessaloniciens 1. 9
Oui, la colère de Dieu tombera sur ceux qui lui désobéissent : « Qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. » Jean 3. 36