Ben venait d'avoir 9 ans quand il est mort du sida. C'est beaucoup trop jeune pour mourir. C'est tellement injuste de souffrir comme il a souffert ? Qu'avait-il donc fait pour contracter cette terrible maladie ? Ben était hémophile. Son sang ne coagulait pas normalement et quand il se blessait en tombant, il perdait tant de sang qu'il lui fallait une transfusion. Ben a vécu à l'époque où on ne prenait pas assez de précautions pour savoir si les donneurs avaient un sang propre ou contaminé par la maladie. On ne la connaissait pas encore bien, cette maladie terrible qui a touché des millions de personnes. Dans certains continents (l'Afrique ou l'Asie), elle fait encore des ravages si grands, que des villages entiers sont dévastés, hommes et femmes meurent, il ne reste parfois que des orphelins. Car il n'existe aucun médicament qui la guérisse. Et la question est posée : "Pourquoi Dieu permet-il cette souffrance ?"
La première réponse est : "Pourquoi l'homme a-t-il perdu tout sens moral pour vivre n'importe comment ?" sans réfléchir que sa conduite peut l'entraîner au pire : maladie et mort, mais non seulement pour lui-même, ce qui est la juste conséquence de ses actes mauvais, mais pour les autres : son entourage, sa famille.
Ce terrible fléau nous fait penser au péché. Adam et Ève ont péché, au jardin d'Éden, il y a très longtemps. Et depuis, le péché, comme une maladie héréditaire, s'est transmis à tous les hommes, en amenant la mort. À cause de la faute d'un seul homme, beaucoup de gens sont morts, même ceux qui n'avaient pas désobéi comme lui. Par la faute d'un homme, tous sont déclarés coupables.
Mais aujourd'hui, s'il n'y a pas encore de remède pour guérir le sida, Dieu a donné une solution pour ôter le péché, pour rendre justes les êtres humains, malgré leurs fautes nombreuses.
Tu accuses Adam : "Ah si seulement il n'avait pas désobéi à Dieu !" Mais toi, n'as-tu jamais désobéi ? N'as-tu jamais menti ou dit des méchancetés ? N'as-tu jamais fait des choses que ta conscience réprouve ? Alors, tu es coupable toi-même ! D'ailleurs Dieu le dit : « II n'y a pas de juste, non pas même un seul... Tous ont péché. » Romains 3. 10 et 23
Quel est le remède ? Est-il très cher ? Non, tu n'as rien à payer, c'est un don gratuit, tu peux devenir juste par la foi au sacrifice de Jésus Christ. Par sa mort, Jésus Christ a obtenu le pardon des péchés pour ceux qui croient en lui. Dieu est juste en punissant les péchés, il est juste aussi en rendant justes ceux qui se confient en l'œuvre de Jésus. Il leur donne la vie éternelle. Le croyant qui meurt s'endort en Jésus. Son âme immortelle s'en va avec Jésus et son corps, qui redevient poussière, sera plus tard ressuscité.
Dans les mots croisés, si l'on cherche un mot de deux lettres, avec pour définition "destiné à mourir", on trouve : né. En effet, un bébé, comme tout être vivant qui naît sur terre a commencé un cycle de vie et la vie se termine par la mort ; ou la mort fait partie de la vie. La mort est le lot, non seulement des vieillards ou des accidentés, des malades du cancer ou du sida, elle me concerne aussi. « La mort a passé à tous les hommes, en ce que tous ont péché. » Romains 5. 12 Inutile de vivre comme si on était immortel ou de poursuivre la vie quotidienne sans se préoccuper de l'avenir. Non, la mort est au bout du chemin. Même ceux qui veulent profiter de la vie le savent bien, quand ils disent « Mangeons et buvons, car demain nous mourrons. » 1 Corinthiens 15. 32 Et après, quel avenir ? Deux destinations opposées : près de Dieu, dans la joie du ciel ou loin de lui, dans les tourments éternels de l'enfer ?
Après avoir entendu le diagnostic de Dieu sur son état : la tête est malade, ainsi que le cœur tout entier, des pieds à la tête tout va mal... (Ésaïe 1. 5), l'homme est en colère, il se révolte, il cherche des coupables en dehors de lui, il accuse Dieu : "Pourquoi la souffrance ? Pourquoi la maladie ? Pourquoi la mort d'un enfant ?"
Mais je le sais, en ce qui me concerne je suis coupable, j'ai besoin de l'exprimer ouvertement, le dire à Dieu, car j'ai honte de ce que j'ai fait, de la manière dont j'ai vécu. Dieu pourra-t-il me pardonner ? Oui, car il est « un Dieu de pardons, faisant grâce et miséricordieux, lent à la colère et grand en bonté. » Néhémie 9. 17 Il dit : « Si vos péchés sont comme le cramoisi (la couleur du sang), ils deviendront blancs comme la neige. » Ésaïe 1. 18 Le pardon entraîne la paix de la conscience. Et un cœur vide peut être comblé, non par tous les amis du monde, mais par le Seigneur seul, par celui qui a promis sa présence : « Moi, je suis avec vous tous les jours. » Matthieu 28. 20 Il vient près de celui qui est réveillé la nuit par l'angoisse et la fièvre. Il est là pour celui qui est seul face à sa maladie, abandonné de ses amis, dans le deuil et la souffrance. Dieu est toujours présent pour nous aimer, nous rassurer et nous donner la paix : « Je vous donne ma paix... Que votre cœur ne soit pas troublé ni craintif. » Jean 14. 27 C'est une tranquillité intérieure qu'aucun virus, aucune circonstance, rien ni personne, ne peut détruire. Il suffit de le lui demander.
Au centre d'un ouragan, il y a une zone de calme et de paix, un coin de ciel bleu. Quand dans ta vie la tempête fait rage, quand tout se détraque, Dieu est au centre comme un solide rocher, Il te dit : « Demeure tranquille, appuyé sur l'Éternel, et attends-toi à lui. » Psaume 37. 7 Fais-lui confiance. Passe du temps en sa présence. Nourris aussi ton être intérieur. Prie, médite, lis la Bible. Et décide que chaque instant est unique. Ouvre ton cœur aux autres, et fais de chaque jour un sujet de reconnaissance.
En ouvrant ton cœur au Seigneur Jésus Christ, tu peux vivre dans la lumière et participer à sa victoire sur la mort.