Jésus dit : « Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive. » Jean 7. 37

Nadia était une jeune fille d'un village africain. Son travail, chaque matin, avant de partir à l'école, était de marcher jusqu'à la source : une heure de chemin aller-retour. Elle aimait ce moment où la savane s'éveillait, où la chaleur n'était pas encore accablante. Elle partait, gracieuse et légère, sa bassine sur la tête. Quand elle revenait, elle faisait bien attention de ne pas renverser du précieux liquide. De toutes façons elle n'aurait pas pu courir, avec ses quinze litres sur la tête ! Dans son village, pas d'eau courante, pas de puits, pas de rivière. La sécheresse gagnait de plus en plus la région où elle habitait. Elle voyait bien que les adultes, les sages, tous, étaient de plus en plus préoccupés. Beaucoup d'enfants étaient malades...

Un matin, comme elle descend à la source, elle constate qu'il ne reste pas le moindre filet d'eau. Elle a envie de pleurer : comment va faire maman pour sa cuisine, comment faire boire le petit frère, comment vivre sans eau ? C'est impossible ! Sans eau, un homme meurt en trois jours.

Comme elle revient, très triste et un peu honteuse de n'avoir pas pu accomplir son travail, elle lève les yeux vers le ciel. Un Dieu d'amour pourrait-il les laisser mourir de soif ? Elle se souvient d'un verset qu'elle a entendu un jour : « Du haut du ciel, le Seigneur envoie l'eau des sources toutes les bêtes des champs la boivent, les ânes sauvages calment leur soif... » (Psaume 104) Alors elle se jette à genoux et prie : "Seigneur, tu sais ce que c'est que la soif, tu as dit : j'ai soif. Toutes les sources sont à toi. Autrefois tu as fait sortir de l'eau du rocher pour donner à boire à tout un peuple. S'il te plaît, souviens-toi du village de Makoto, qui n'a plus d'eau."

Elle se relève toute joyeuse. Elle sait qu'elle a été entendue.

"Maman, il n'y a plus d'eau à la source, mais il va pleuvoir aujourd'hui !

- Ce n'est pas la saison des pluies, ma fille.

- Je sais, mais le Seigneur a dit : Je donnerai de l'eau à celui qui a soif. Je sors toutes les bassines."

La mère soupire, résignée.

Pourtant, quand Nadia revient de l'école, le ciel n'a pas un nuage. Mais quelle est cette effervescence sur la place ? Un camion-citerne est là avec tout son chargement d'eau, de quoi abreuver tout le village pendant une semaine ! Mais surtout toute une équipe de jeunes a décidé de creuser un puits ; ils ont apporté le matériel nécessaire et dans une joyeuse effervescence ils se mettent au travail aussitôt.

Nadia se dit que le Seigneur est grand, qu'il répond au-delà de toute espérance. Non, il ne veut pas que ses enfants meurent de soif. Quand il dit : « Celui qui croit en moi, n'aura jamais soif » Jean 6. 35, il parle, non seulement de la soif du corps mais de celle de l'âme. Nadia sait qu'elle a trouvé la vraie source en Jésus.

As-tu déjà vu un petit enfant patauger dans une flaque ou s'éclabousser dans son bain ? Il est heureux, il se détend. Après une longue marche, qu'il est agréable de se défatiguer les pieds dans une bassine, de se rafraîchir le visage et de boire longuement...

L'eau apporte la vie et l'entretient. Elle purifie et rafraîchit. Si notre corps a un besoin vital d'eau, notre âme a un besoin, encore plus profond, de paix, de bonheur, de sécurité... À une femme qui venait remplir sa cruche pour sa ration d'eau quotidienne, Jésus, assis au bord du puits, se présente comme la source de l'eau vive, la source de toute bénédiction. (Jean 4) Le voyageur dans le désert sait bien qu'il doit trouver le puits avant la nuit. Imagine que l'eau soit polluée ou salée, imbuvable. Il mourra. Le monde est comme un désert, aux eaux polluées par le péché. On ne peut se désaltérer qu'à la source pure : Jésus Christ est celui qui donne la vie éternelle. « Ho ! quiconque a soif, venez aux eaux... Écoutez et votre âme vivra. » Ésaïe 55. 1 et 3

Il fait nuit sur Jérusalem. Mais une lumière est encore allumée. C'est la maison de Jésus. Il est en grande conversation avec Nicodème, un professeur qui est venu lui rendre visite.

« En vérité, je te dis : Si quelqu'un n'est pas né de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » dit Jésus. (Jean 3. 3) Nicodème n'en croit pas ses oreilles. Naître de nouveau ? Qu'est-ce que cela veut dire ? Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Il ne peut retourner dans le ventre de sa mère et naître une deuxième fois ! Jésus insiste : « Si quelqu'un n'est pas né d'eau et de l'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu ». Jésus explique que naître de nouveau, ce n'est pas naître d'un père et d'une mère, mais c'est naître de l'Esprit. Comme une graine apportée par le vent germe dans la terre en grand secret et produit une nouvelle plante, ainsi une parole de Dieu (un verset de la Bible) va "germer" dans le cœur de celui qui l'écoute et donner une nouvelle vie. La nouvelle naissance, c'est le début d'une nouvelle vie, une vie que Dieu donne, une vie de bonheur qui ne s'arrête jamais. À qui la donne-t-il ? Aux riches, aux gens "bien", aux enfants sages ? Non, Il la donne à celui qui fait confiance à Jésus, qui croit dans son cœur qu'il est mort pour le sauver. Jésus confie un grand secret à Nicodème : « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique (Jésus), afin que quiconque (toi et moi) croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle. »

la fin de la Bible, Dieu lance un dernier appel urgent :