Sandra s'est levée tôt ce matin : elle doit passer un concours, qui détermine son avenir professionnel. Elle a bien révisé et elle se sent prête. Pourtant elle a un long trajet à faire avant de rejoindre la salle d'examen. Une bonne marche à pied ne lui fait pas peur. Puis une demi-heure de bus... La voilà partie.
Au moment de prendre le bus elle s'aperçoit qu'elle a oublié sa convocation. Pas de convocation, pas d'entrée dans la salle. En courant elle repart chez elle, en pestant contre son étourderie.
Maintenant elle est de nouveau à l'arrêt de bus, et elle attend... D'habitude plusieurs bus se suivent. Mais aujourd'hui c'est le désert ! Elle s'impatiente et fait du stop ! L’heure tourne. Pourtant elle a encore le temps, si elle trouve tout de suite un moyen de locomotion. Mais tout va de travers. Quand elle arrive, essoufflée, devant le centre, les portes ont été fermées depuis deux minutes. Elle frappe, en vain.
Sandra a raté son examen, sans même l'avoir passé. Mais ce qui est plus grave, c'est qu'elle a perdu son année d'étude et l'entrée à l'école de son choix. Oui, elle a échoué, et c'est bien ennuyeux. Mais, si on regarde bien, sa vie n'en dépend pas. Ce n'est pas une question de vie ou de mort.
Dieu a commandé à Noé de construire un grand bateau (une arche), car il va détruire toute vie par le déluge, à cause de la méchanceté des hommes. Il veut sauver Noé et sa famille, ainsi qu'un couple de chaque animal de la terre. Noé obéit. Le bateau est prêt. Noé y entre avec sa famille, comme Dieu l'a commandé. Et les autres ? Ils se sont moqués pendant toute la construction; et même quand Noé leur a annoncé le jugement imminent ils n'ont pas voulu y croire ou bien ils ont pensé qu'ils avaient bien le temps. Mais au jour fixé, Dieu ferme la porte du bateau. (Genèse 7. 16) Et le déluge s'abat, noyant toute vie.
Trop tard pour les moqueurs ou les indifférents !
Aujourd'hui, la porte du salut est ouverte. Le Seigneur Jésus a dit : « Moi, je suis la porte : si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé. » Jean 10. 9 Oui, en effet, c'est Lui, le seul juste, qui est mort en portant la condamnation que méritait le péché, il est mort à la place du pécheur, à ma place, à la tienne. Par sa mort il a effacé mes fautes, il m'a sauvé du jugement de Dieu. Es-tu sauvé ?
Un soir qu'un évangéliste parlait devant un nombreux auditoire, deux jeunes gens s'étaient glissés avec la foule à l'intérieur de la salle. Ils étaient venus pour s'amuser, se moquer des chrétiens et de la Parole de Dieu.
Le prédicateur lit le texte des dix jeunes filles qui avec leur lampe à huile vont à un mariage : cinq sont sages, elles ont pris de l'huile pour alimenter leur lampe et cinq, imprudentes, l'ont oubliée. Au milieu de la nuit, quand vient le marié, toutes se lèvent à sa rencontre. Les jeunes filles qui sont prêtes entrent avec lui dans la salle de noces. Mais les imprudentes ne peuvent se servir de leur lampe, elles retournent précipitamment chercher de l'huile... Quand elles reviennent, la porte est fermée. C'est trop tard ! (Matthieu 25. 16)
Le prédicateur explique l'importance capitale de se mettre en règle avec Dieu tout de suite, d'être prêt pour l'éternité aujourd'hui. Il insiste sur ces mots :
En entendant ces paroles, l'un des jeunes gens murmure à l'oreille de son camarade : «Peu importe ! Si une porte se ferme, une autre s'ouvrira ». À peine a-t-il prononcé ces mots que l'évangéliste, qui pourtant n'a rien entendu, s'écrie : « Peut-être y a-t-il ici des gens indifférents ou insouciants qui pensent : Et bien, si une porte se ferme, une autre s'ouvrira ! Et ils ont tout à fait raison... Mais je vais vous dire quelle est la porte qui s'ouvrira pour eux, quand celle du ciel se fermera : c'est celle de l'enfer, celle des tourments éternels, car le Seigneur leur dira: « Je ne vous connais pas » (verset 13) ».
Le Seigneur Jésus a dit : « Je viens bientôt » — « Je reviendrai pour vous prendre auprès de moi ». Il revient chercher ceux qui l'attendent : « Celui qui aura cru... sera sauvé ; et celui qui n'aura pas cru sera condamné. » Marc 16. 16
Ne dis pas : plus tard ! J'ai encore le temps ! Car « plus tard » sera peut-être trop tard !
Un voyageur arrive à la gare hors d'haleine et demande à un employé : "Quand le train de huit heures part-il ? — À huit heures précises, lui répond-on. — Est-ce que je peux encore l'attraper ? — Non, il vient de partir. — Parti ? Mais à l'horloge de l'église il est 7 h 58, à celle de la poste 7 h 55 et à la vôtre 8 h 01. À quelle horloge faut-il donc se fier? — Celle que vous voulez, mais pour le départ des trains, c'est l'heure de nos horloges qui compte." Dans notre vie, c'est l'horloge de Dieu qui indique l'heure exacte. La seule référence pour n'être jamais déçu ni trompé, c'est la Parole de Dieu, la Bible. C'est encore aujourd'hui l'heure de la grâce de Dieu.
De quelle porte s'agit-il ? De celle de ton cœur, de ta vie. Ouvre ton cœur au Seigneur.