Au cœur de la Nouvelle Guinée, deux peuples sawis ne pensent qu'à s'entre-tuer. Et Don, celui qui est venu pour leur parler de paix, pour les soigner, se sent impuissant : "Si vous continuez la guerre, je m'en vais" leur dit-il.

— Non, ne nous quitte pas ! Nous allons faire la paix.

Le lendemain toute la population des villages de Kamur et d'Haenam, se réunit, hommes, femmes et enfants, silencieux et tendus. Que se passe-t-il ? Le chef de Kamur tient dans ses bras son fils de six mois, il s'approche d'un guerrier de Haenam et lui dit : "Je te donne mon fils et avec lui mon nom. Soutiendras-tu notre cause parmi les tiens ?

— Oui, je soutiendrai la cause de la paix entre nous", répond-il en prenant le bébé.

À son tour, un des guerriers d'Haenam, levant très haut un de ses fils, s'adresse à un de ses ennemis et crie : "Je te donne mon fils et avec lui mon nom. Soutiendras-tu la cause de notre village ?

— Oui, je le ferai !"

La population de chaque village vient alors poser les mains sur "son" bébé pour sceller le pacte de paix. Tout le village va veiller sur cet enfant. Tant qu'il est vivant, il est le gage de la paix. Ils peuvent se réjouir, chanter et danser : ils font maintenant partie de la même famille.

Don saisit l'occasion pour parler à tous de l'enfant de paix donné par Dieu : "Vous pensez que le seul moyen de faire la paix est de donner un enfant de paix. Dieu a dit la même chose. Mais où trouver un enfant qui établisse la paix pour toujours ? Quel enfant le chef a-t-il donné ?

— Son propre fils.

— Voulait-il s'en débarrasser ?

— Non, il l'aimait beaucoup !

— Dieu a aussi donné son Fils unique et bien-aimé. Ce Fils, c'est Jésus. Écoutez ce que Dieu dit : « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle. » Jean 3. 16

Jésus est l'enfant de paix pour tous les villages et tous les peuples. Dieu savait que les hommes le mettraient à mort, mais il l'a donné quand même. Aujourd'hui il est vivant pour toujours et la paix est éternelle pour les croyants.

— Je veux recevoir le parfait enfant de paix de Dieu, dit le chef.

— Tu le reçois, non dans ta maison, mais dans ton cœur, une fois pour toutes.

— Il est entré ! C'est Jésus ! dit-il tout joyeux ».

En 1870, les armées françaises et allemandes se dressent l'une en face de l'autre. Profitant d'une accalmie, la veille de Noël, un jeune Français s'avance lentement en direction de l'ennemi. Devant tous il se met à chanter d'une voix claire : "Noël, Noël, un roi est né, Prince de paix...''. Dans un profond silence, tous écoutent le chant d'espoir. Quand le chanteur a terminé, il regagne tranquillement son rang. C'est alors qu'un fantassin allemand rejoint la place occupée précédemment. Il chante à son tour le même chant en allemand. À la fin de chaque strophe les deux armées en reprennent en chœur le refrain. Et la trêve a duré le temps d'un cantique.

Qui est le prince de paix ? C'est Christ qui est notre paix. (Éphésiens 2. 14)

Comment a-t-il fait la paix ? Par le sang qu'il a versé à la croix. (Colossiens 1. 20) Si on le laissait diriger les affaires des hommes, la guerre se changerait en paix. Un jour il établira son règne de paix sur la terre, après avoir enlevé au ciel ceux qui auront cru l'évangile.

C'est le titre d'un livre. Quand donc la fiction deviendra-t-elle réalité ? Il est très facile d'envisager un monde pris dans une guerre atomique. Car malgré son désir de paix et de sécurité, l'humanité est au bord du gouffre et de nombreux états disposent d'un arsenal impressionnant.

Dans le passé les moqueurs ont refusé de croire au déluge. Ils ont tous péri noyés, sauf la famille de Noé qui s'était réfugiée dans l'arche, le grand bateau que Noé avait construit sur l'ordre de Dieu. Ceux qui ont cru ce que Dieu annonçait ont été sauvés. Aujourd'hui la Parole de Dieu dit : de la même façon qu'au temps du déluge, « les cieux et la terre sont réservés pour le feu, pour le jour du jugement des hommes impies. » 2 Pierre 3. 7 Personne n'échappera à ce jugement, excepté ceux qui se sont réfugiés en Jésus. Il est notre arche, notre lieu de refuge, car il a traversé à notre place les eaux profondes de la mort et a rencontré le feu du jugement de Dieu. Pourquoi ? Le péché avait fait séparation entre l'homme et Dieu pour toujours. Mais Jésus Christ, saint et pur, a pris sur lui toutes nos fautes ; il a été condamné à cause de notre culpabilité. « Il a été blessé pour nos péchés... Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui. » Ésaïe 53. 5

Un roi voulait offrir un cadeau à celui qui peindrait le plus beau tableau de la paix. Beaucoup d'artistes s'y sont essayés. Deux tableaux ont retenu son attention : l'un représentait un lac calme entouré de montagnes imposantes, qui se détachaient sur un ciel bleu ; l'autre figurait des montagnes noires, déchiquetées, d'où coulait un torrent furieux, dans un paysage d'orage. Est-ce cela la paix ? Mais en regardant de plus près, le roi aperçoit un minuscule buisson, poussant dans une fente de rocher, où un oiseau a construit son nid. Là, au-dessus des eaux tumultueuses, la maman oiseau couve ses œufs dans une paix parfaite. C'est ce tableau qu'il choisit, car, dit-il, "la paix, ce n'est pas être dans un endroit calme, sans difficulté ni travail pénible, mais c'est être tranquille et serein au milieu des difficultés de la vie."