après l'éruption du volcan Ruiz, qui a enseveli la ville d'Armero sous un fleuve de boue, une amie écrivait de Colombie : « Plus de 22.000 morts, une ville détruite, 4.000 blessés, souvent gravement atteints, et au moins 100 orphelins... » L'éruption du volcan a provoqué la fonte et le glissement d'un glacier situé à 5.400 mètres d'altitude. Des barrages ont cédé. Alors une gigantesque vague de détritus, cendres, lave et boue, atteignant 6 mètres de hauteur à Armero, emportant tout sur son passage, a détruit la ville à 95 %. Vue d'avion, le matin de la catastrophe, elle donnait l'impression de n'avoir jamais existé. Ont survécu les personnes qui ont fui, en pleine nuit, sur les hauteurs avoisinantes, dans les arbres, ou parfois sur un toit d'immeuble. Quelques-unes ont pu être retirées des décombres, avec beaucoup de difficultés, car le terrain était mouvant, tel Guillermo, ce petit garçon de 4 ans, hissé in extremis dans l'hélicoptère. Omayra, une fillette de 12 ans, est morte, coincée sous une dalle de ciment.
Pourtant, quelques heures avant la catastrophe, la foule, apeurée par le réveil du volcan, s'était massée sur la grand-place de la ville, attendant l'ordre d'évacuation. « Ne craignez rien, c'est un phénomène naturel... » clamaient les haut-parleurs disposés sur le fronton de l'église. Et le malheur est arrivé.
Ceci nous rappelle une parole solennelle de la Bible :
les hommes sont très fiers d'eux, de leur intelligence, leur savoir-faire, leur politique. Ils disent : « Nous travaillons pour la paix dans le monde », mais il n'y a jamais eu autant de guerres. « C'est la prospérité », et pourtant des milliers de personnes ont faim et sont dans la misère. « Nous avons créé une monnaie unique, ce qui ne s'était pas vu depuis l'empire romain », et jamais l'économie n'a été si fragile ni l'argent si corrompu.
pourquoi le malheur et la souffrance ? Pourquoi la misère et l'injustice ? La Bible nous en donne l'explication. Elle nous apprend tout d'abord que les hommes habitaient un jardin merveilleux, où ils étaient heureux près de Dieu. Mais ils se sont laissés tromper par le diable, ils ont désobéi au commandement de Dieu, ils ont péché. Et le péché a entraîné la souffrance et la mort. À cause du péché, depuis le début, les querelles et les guerres n'ont jamais cessé sur la terre.
Mais pourquoi les cataclysmes, les catastrophes naturelles, les accidents ?
Dieu s'occupe de sa créature, il l'aime trop pour la traiter avec mépris ou indifférence. Par les circonstances qu'il permet, Dieu veut parler à ta conscience, réveiller ton cœur pour lui. Dans les troubles et les souffrances, l'homme ressent souvent un grand besoin de Dieu, il devient réceptif à son amour.
D'ailleurs, le plus grand malheur n'est pas la mort, c'est le jugement qui suivra, qui atteindra ceux qui, pendant leur vie, n'auront pas cru ce que Dieu dit.
Des gens viennent lui raconter un fait divers : le gouverneur Pilate a commis un acte de barbarie envers des hommes de Galilée. Et Jésus répond :
Ces malheurs, qui n'arrivent pas qu'aux autres, sont envoyés comme des avertissements à chacun de nous la maladie d'un parent, la mort d'un ami, d'un voisin, me rappellent que tout à l'heure ce sera mon tour. Suis-je prêt à rencontrer Dieu ?
pour faire de ma vie comme un ouvrage de broderie. Je n'en vois que l'envers : les fils noués, coupés. Lui seul en a une vue d'ensemble, il en a tracé le dessin : les fils noirs font ressortir les couleurs vives. Dieu est souverain, il est infiniment bon, infiniment sage. Je connais son amour : il m'en a donné une preuve merveilleuse en envoyant Jésus, son Fils unique, sur la terre. Il l'a frappé à ma place sur la croix, pour que mon péché soit effacé par son sang. J'étais perdu, loin de lui, il m'a sauvé de la mort, et me fait approcher tout près de lui.
Le Pharaon, le grand roi d'Égypte, retenait prisonnier et esclave le peuple hébreu. (Exode 5 à 12) Dieu envoie Moïse pour les libérer. Le Pharaon ne veut pas écouter. Dieu frappe l'Égypte de dix jugements terribles. Le roi s'obstine, endurcit son cœur, se révolte contre Dieu. Il ne veut pas obéir, jusqu'à ce que Dieu l'y oblige. Rebelle jusqu'au bout, il meurt noyé dans la Mer Rouge avec toute son armée.
Job, atteint de nombreuses épreuves très dures (deuils, maladie, perte de tous ses biens) se soumet à Dieu. Dans ces jours de douleur, il apprend à se connaître, et à connaître le cœur de Dieu. Le but de Dieu était de le bénir à la fin ; il le guérit, le rétablit entièrement et lui redonne enfants et biens.
Auquel de ces deux hommes veux-tu ressembler, à celui que Dieu a condamné pour toujours, ou à l'homme soumis, humble, que Dieu a béni ?