Un petit garçon désirait beaucoup apprendre à lire et à écrire. Mais il habitait dans un pays où l'école était payante et il n'était pas obligatoire d'y aller. Un pays extraordinaire ? Non, car ce n'est pas drôle du tout de ne rien faire ! Comment apprendre un métier et gagner sa vie plus tard, si on ne va pas à l'école, parce qu'elle est trop chère ? De plus, Jami n'avait personne pour prendre soin de lui, si ce n'est un vieil oncle.
Il décide de se rendre au palais royal. On disait que la reine était très gentille, peut-être aurait-elle pitié de lui ?
Mais quand Jami arrive devant les hautes grilles du parc, un grand soldat l'arrête :
« Stop ! On n'entre pas ici ! Que veux-tu ?
— Je viens voir la reine... »
Le soldat le chasse brutalement, en lui criant : « On n'a pas besoin de mendiant ici ! Va d'abord ôter tes guenilles ! »
Jami s'est assis sur une pierre un peu plus loin. Il pleure à gros sanglots, quand une voix amicale lui demande :
« Qu'as-tu donc, mon petit ?
La voix est si douce que Jami lève les yeux. Un jeune homme le regarde en souriant. Le petit garçon, plein de confiance, se met à raconter son grand chagrin...
« Ah, tu voudrais voir la reine ? Viens avec moi, je vais te faire entrer !
— On ne peut pas, Monsieur, le grand soldat ne laisse entrer personne !
— Donne-moi la main et fais-moi confiance. Le grand soldat nous laissera passer. »
Jami a très peur et il met avec hésitation sa main sale dans la grande main tendue vers lui. Le soldat s'est avancé, en tenant son fusil. Jami pense qu'il va le tuer ! Mais non, il a juste levé son fusil pour saluer le jeune homme. Les voilà tous les deux à l'intérieur du parc. Jami n'en revient pas ! Pourtant sa joie est de courte durée, car il aperçoit un autre soldat à l'entrée du palais. Il regarde ses vêtements déchirés et s'écrie :
« Celui-ci ne voudra pas nous laisser entrer !
— Fais-moi confiance, Jami, tiens seulement ma main ; je vais te conduire auprès de la reine.
— Merci beaucoup, Monsieur, vous êtes très gentil. Qui êtes-vous ?
— Je suis le fils de la reine. Tu vois que tu n'as pas besoin d'avoir peur. »
Le prince, tenant Jami par la main, pénètre dans sa demeure magnifique. Il est allé prévenir sa mère. Et le petit garçon misérable est admis en présence de la reine. Il ira à l'école. Il a trouvé quelqu'un qui s'occupera de lui. Il est consolé.
Jami ne pouvait pas pénétrer dans la demeure royale avec ses haillons, à moins que le fils de la reine ne le fasse entrer. Crois-tu que tu puisses entrer au ciel avec tes péchés ? Non !
Mais le Seigneur Jésus, le Fils de Dieu, EST VENU jusqu'à nous.
Il EST MORT SUR LA CROIX, pour nous laver de tout péché.
C'est comme s'il nous tendait la main. As-tu mis ta main dans la sienne ? Lui as-tu fait confiance ?
« Je sais que Jésus est mort sur la croix, mais comment puis-je être sûr que c'est pour moi ? » demandait Marc.
— Si ton nom était écrit dans la Bible, le saurais-tu mieux ? répond la monitrice.
— Oh oui !
— Pourtant, il existe beaucoup de garçons qui s'appellent Marc. Comment saurais-tu qu'il s'agit de toi ? dit-elle au garçon anxieux. Dieu nous appelle tous d'un certain nom. C'est important d'accepter ce nom-là.
— Quel nom ?
— Celui de « pécheur ». Il est écrit : « Cette parole est certaine et entièrement digne d'être reçue que le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver des PÉCHEURS. » 1 Timothée 1. 15
Être pécheur, c'est avoir désobéi à Dieu. Même un enfant a désobéi à Dieu. II est sale aux yeux de Dieu. Il a besoin d'être lavé, purifié.
Il est venu pour sauver un groupe de personnes du nom de « pécheurs ». En fais-tu partie ?
Si oui, quelle est la solution ?
« Si nous confessons (à Dieu) nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » (de tout le mal en nous). 1 Jean 1. 9
Parce qu'il était le Fils de Dieu, sans péché, saint et pur, Jésus pouvait se donner pour toi et pour moi et être accepté par Dieu comme le Sauveur. Apprends par cœur ce verset :
Une pauvre femme pleurait. Elle avait de grandes difficultés. Elle était veuve. L'horizon paraissait très sombre. Elle était découragée. Son petit garçon de cinq ans est entré dans la chambre. Il lui a demandé : « Dis, maman, est-ce que Dieu est mort ?
— Non, bien sûr, Dieu est toujours vivant ! »
Nous avons un Seigneur « toujours vivant pour intercéder (prier) pour ceux qui s'approchent de Dieu. » Hébreux 7. 25
La maman a compris ce que son Père céleste voulait lui dire par la bouche de son enfant. Elle a souri et a repris confiance.