Es-tu prêt pour l'éternité ?

La bouteille à la mer

Cinq heures de l'après-midi. Un bateau quitte majestueusement le port. Il est rempli d'hommes et de femmes à la recherche de leurs plaisirs. Une grande animation règne à bord. Au milieu de la foule, une jeune fille distribue des tracts avec des versets de la Bible. Quelques-uns acceptent ces brochures, d'autres refusent poliment, d'autres encore se moquent ouvertement... Tant pis ! Elle continue sans se laisser décourager. Rien n'est petit quand Dieu y met la main. Elle se souvient de ses paroles : « Tu ne connais pas l’œuvre de Dieu qui fait tout. Le matin sème ta semence, et, le soir, ne laisse pas reposer ta main ; car tu ne sais pas ce qui réussira, ceci ou cela, ou si tous les deux seront également bons. » (Ecclésiaste 11) Elle a lu aussi : « Jette ton pain à la surface des eaux, car tu le trouveras après bien des jours ». Mue par une inspiration soudaine, elle décide d'accomplir cette parole à la lettre. Elle prend la bouteille dans son sac, y glisse une feuille imprimée, avec le titre bien en évidence : « Je suis prêt à mourir, l'êtes-vous aussi ? », sans oublier d'y inscrire son adresse. Après l'avoir bien bouchée, elle prie et lance la bouteille à la mer. Beaucoup de passagers, devant ce geste étrange, se sont moqués de cette « folle ».

Des mois se sont écoulés, un an et demi, et la jeune fille a presque oublié son acte. Pourtant, un matin, un homme sonne à sa porte :

« Oui, dit-il, c'est bien vous que j'ai vue sur le bateau, en train de distribuer des tracts. Vous ne vous inquiétiez pas d'être mal reçue... J'étais là aussi quand vous avez jeté votre bouteille par-dessus bord, et j'ai ri avec les autres. J'aimerais vous raconter mon histoire. À ce moment-là, j'étais complètement ruiné et désespéré. J'ai voulu en finir avec une vie de honte. Pour ne pas rater mon suicide, j'ai loué une petite barque, un jour de tempête, et je me suis laissé dériver. Je me disais : un homme de plus ou de moins sur la terre, quelle différence ? J'avais perdu la notion du temps et j'attendais mon sort ! Mais, à la lueur de la lune, je vois tout à coup une bouteille qui flottait, à portée de main. Je me suis souvenu de votre geste ; or c'était bien votre bouteille ! Et le titre du papier m'a sauté aux yeux, c'était la voix de Dieu à ma conscience : « Es-tu prêt ? » Je n'ai pu lire que les deux premières lignes. C'était une réponse à la question : Où se trouve l'enfer ? - Il se trouve au bout d'une vie passée sans Christ.

J'ai eu une lutte intense : je ne voulais pas aller en enfer. Mais je ne pouvais pas non plus supporter cette vie de déshonneur et je m'étais fait à l'idée de mourir. Pourtant, comme malgré moi, j'ai repris mes rames, et j'ai ramé comme un fou ; l'angoisse me tenaillait. Et je suis retourné au port. J'ai couru jusque chez moi. J'ai crié, mes souffrances étaient intolérables. Mais j'avais devant moi le message de Dieu : il pardonnait à un pécheur tel que moi. Il avait envoyé son Fils, Jésus, tout exprès, pour me sauver. Ce n'était pas trop tard, pour me tourner vers Lui. Et c'est ce que j'ai fait. Oh, quelle paix alors ! J'ai même dormi tout le reste de la nuit !

Mais le lendemain, les difficultés étaient toujours là. Pourtant j'avais en moi une force étonnante, qui n'était pas la mienne. Je suis allé voir tous mes créanciers et je leur ai demandé des délais de paiement. Ils ont dit oui. Dieu m'a fait trouver un nouveau travail et je peux rembourser peu à peu ce que je dois. Tout est changé pour moi. Je voulais vous remercier, vous aussi. »

« Si quelqu’un est en Christ, c’est une nouvelle création : les choses vieilles sont passées ; voici toutes choses sont faites nouvelles ; et toutes sont du Dieu qui nous a réconciliés avec lui-même par Christ. » 2 Corinthiens 5. 17
L'enfer existe-t-il ?

Quelquefois, on entend dire : c'était l'enfer ! ce qui sous-entend une condition terrible, sur la terre. Aussi affreuse que soit une situation, elle n'a aucune commune mesure avec ce que sera l'enfer : la séparation définitive d'avec Dieu, qui est le bien, l'amour, la lumière, la vérité, la joie, la paix... L'enfer est appelé, dans la Bible, le lieu des tourments sans fin, de l'horreur éternelle. Dieu prend l'image de l'étang de feu et de soufre, pour nous en faire un peu mesurer l'horreur. Il parle aussi des ténèbres, des pleurs, des grincements de dents et d'un ver qui ronge éternellement, d'un lieu où l'homme, dans des souffrances épouvantables, jour et nuit, ne connaîtra ni repos, ni secours. Géhenne ou hadès, cet endroit terrible existe. Il a été fait, non pour les hommes, mais pour Satan et ses anges. (Matthieu 25. 41) Y seront aussi tous ceux qui ont choisi de vivre sans Dieu, sans Jésus Christ, qui ne se sont pas tournés vers Jésus Christ avant de mourir, et qui ont donc pris le diable pour maître. Dieu, le juste juge, confirme leur choix pour toujours.

L'enfer est sans appel. Le chemin qui y mène est à sens unique. « Large est la porte, et spacieux le chemin qui mène à la perdition, et nombreux sont ceux qui entrent par elle. » Matthieu 7. 13 À la mort, le sort de tout homme est définitivement scellé. « Car il est réservé aux hommes de mourir UNE fois et après cela le jugement. » Hébreux 9. 27 L’enfer est le châtiment éternel de tous ceux qui ont méprisé ou refusé Jésus Christ, le Fils de Dieu.

Si le chemin qui mène à l'enfer est large et à sens unique, toutefois Dieu a préparé un autre chemin qui conduit à une destination tout à fait opposée, à la vie éternelle, dans la présence de Dieu pour toujours ; à tout moment de ton existence terrestre tu peux prendre ce chemin-là, mais il t'invite à le prendre de toute urgence, car tu ne connais pas l'heure de ta mort : « Entrez par la porte étroite... car étroite est la porte, et resserré le chemin qui mène à LA VIE. » Matthieu 7. 13-14

Es-tu prêt ?

Pour toi, qui lis cette feuille, garçon ou fille, qui que tu sois, ennemi de Dieu ou indifférent, il est grand temps de te poser la question la plus importante : où passerai-je l'éternité ?

Tout au fond de ton cœur, tu sais que Dieu existe. Il s'est révélé dans la création, dans la Bible, mais aussi dans son Fils, le Seigneur Jésus. C'est par Lui, et Lui seul, qu'un pécheur, comme toi et moi, peut s'approcher de Dieu, sans crainte.

« Car Dieu a tant aimé le monde (les humains), qu'il a donné son Fils unique (Jésus), afin que quiconque (toi et moi) croit en lui ne périsse pas (n'aille pas en enfer), mais qu'il ait la vie éternelle (dans la joie et la paix, avec lui, pour toujours). » Jean 3. 16

Comment s'approcher de Dieu ? Par la repentance et la foi. Jésus dit :

« Repentez-vous et croyez à l'évangile. » Marc 1. 15

Se repentir ? C'est pleurer sur ses péchés, et les voir dans toute leur horreur, comme Dieu les voit. Croire ? C'est se confier dans le Seigneur Jésus, le seul Sauveur, en ce qu'il a dit et ce qu'il a fait, comme seul moyen de salut.

« II n'y a aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus. » Romains 8. 1

Publié le 20.05.1998


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