Une fois de plus, Caroline, petite fille de six ans, a eu une mauvaise note de conduite.
L'institutrice a écrit un mot pour sa maman et lui dit de le faire signer. Le mot revient… avec la signature. Très sévère, elle appelle la fillette : « Caroline, c'est toi qui as signé ! » Eh oui ! Comment l'a-t-elle deviné, la maîtresse ? C'était signé : Maman.
Nos fautes pour Dieu sont aussi naïves et transparentes. Il sait que « l’imagination du cœur de l'homme est mauvaise dès sa jeunesse. » Genèse 8. 21
Un garçon, nommé Jean se disputait régulièrement avec Catherine, la petite voisine. Un jour, à la suite d'une violente querelle, il décide de se venger une fois pour toutes. Ce matin-là, il voit la poupée chérie de la fillette abandonnée sur la pelouse. C'était un jouet de chiffon, confectionné par la mère de l'enfant. Il la ramasse en cachette et va l'enterrer dans un coin du jardin. Grands cris de Catherine, petite enquête, accusations, et vigoureuses protestations d'innocence de Jean. Quelques semaines plus tard, en rentrant de l'école, il trouve sa mère très fâchée : « Jean, c'est toi qui as volé la poupée de Catherine ! » Consterné devant l'assurance de sa mère, il ne peut que demander : « Comment le sais-tu ? » Sans rien dire, elle entraîne son fils au jardin. Là, dans le fameux coin, une multitude de petites tiges vertes ont poussé, marquant la forme d'une poupée. Toutes les graines qui lui servaient de rembourrage, une fois en terre, ont germé. Et la faute de Jean a été révélée au grand jour.
Pierre, comme chaque jour, a dix lignes d'écriture. Quel ennui ! Vivement que ce soit fini ! Il en est presque venu à bout quand un camarade lui donne un coup de coude qui allonge démesurément la barre d'un « t ». Il riposte avec son poing et une grosse goutte d'encre vient s'étaler sur sa page. L'aide du buvard ne fait qu'étendre la tâche. L'essai de la gomme achève le désastre en froissant la feuille. Que faire ? Tout recommencer en tournant la page ! Mais le maître voit la copie malmenée et apprend comment s'est déroulé l'exercice... Il donne à Pierre une mauvaise note de conduite, avec son crayon rouge.
Beaucoup de gens pensent qu'ils peuvent tout arranger en « tournant la page » : oui, j'ai eu tort, mais dorénavant je ferai mieux. Peut-on effacer le passé en s'appliquant au présent ? Nos jours s'inscrivent devant Dieu comme sur des pages étalées les unes à côté des autres. Une seule tache lui saute aux yeux et salit tout. De plus, y a-t-il une seule page sans taches ?
Comment Dieu peut-il effacer mes péchés ? demandait Michel à son père.
Apporte-moi ton ardoise, mon garçon, et montre-moi tes problèmes d'hier, ceux qui étaient pleins de fautes.
- Mais papa, le maître nous a fait laver nos ardoises avant de sortir de l'école.
- Où sont tes problèmes alors ?
- Ils sont effacés !
- Où sont-ils allés ?
- Je n'en sais rien, ils ont disparu, c'est tout, répond Michel en riant.
- Tes péchés sont comme tes problèmes, effacés, disparus. Dieu dit : « C'est moi qui efface tes transgressions à cause de moi-même et je ne me souviendrai pas de tes péchés. » Ésaïe 43. 27 Comment ? Par l'œuvre de Jésus Christ, le Fils de Dieu, par l'offrande de son corps, par son sang qui purifie de tout péché. (1 Jean 1. 7)
Michel n'a pas mis longtemps à effacer ses problèmes. Il faudra encore moins de temps à Dieu pour effacer et pardonner tes fautes, si tu crois à Jésus de tout ton cœur.
L'institutrice avait tracé sur mon cahier le modèle des lettres que je devais reproduire. Quelles étaient belles ces lettres, elles paraissaient jaillir sans effort ! J'allais pouvoir imiter cette calligraphie élégante avec mon stylo tout neuf ! Et je m'appliquais... Mais catastrophe ! Mes lettres sortaient toutes tordues avec des traits trop gros... Pourquoi ? Mon stylo n'est pas assez bon, ai-je pensé, si je chipais celui de la maîtresse ! » C'est ce que j'ai fait. Mais la maîtresse a dit d'une grosse voix : « Qui a pris mon stylo ? » Dans le grand silence qui a suivi j'ai éclaté en sanglots ; oui, c'était moi, la voleuse ! En me grondant devant toute la classe, elle m'a demandé : « Pourquoi l'as-tu pris ? » Je lui ai tout raconté. Alors, avec un sourire, elle m'a consolée : « Prends ton stylo, laisse-toi faire, sans crisper ton bras... » Dans sa main, elle a saisi ma main qui tenait le stylo. À mon grand étonnement, la plume n'accrochait plus le papier et le résultat était tout à fait convenable. Cela ne venait donc pas du stylo, mais de la main qui le guidait !
Souviens-toi de cette histoire. Malgré tes efforts, tu ne réussiras vraiment à faire quelque chose qui plaît à Dieu que dans la mesure où, comme un instrument sans volonté personnelle, tu le laisseras « tenir ta main », agir dans ta vie comme II le veut car II a un but précis et un plan déterminé pour sa gloire et ton bonheur.