Loulou était une jeune musulmane. Son nom signifie « perle ». Mais pourquoi avait-on appelé Perle une fillette si laide, qui louchait et boitait ? Quand les autres se moquaient d'elle, cela lui perçait le cœur. Heureusement elle dût bientôt se voiler. Mais qui a jamais compris combien elle souffrait et quelle gentille fille, assoiffée d'amour, se cachait sous le voile ? Personne ! Tout le monde la rabrouait et souvent on la battait. Jamais elle ne pleurait. Elle cachait sa peine tout au fond d'elle-même. Elle travaillait du matin au soir avec courage. Elle allait chercher l'eau au puits, puis revenait péniblement, son seau si lourd sur la tête. Elle aidait aux champs, s'activait à la maison, préparait les repas, nettoyait, et personne n'avait jamais un mot gentil pour elle.
Le temps le plus heureux de sa vie a été ses quelques années d'école. Elle avait appris à lire. Voilà quelque chose que personne ne pourrait plus lui reprendre. Mais, un horrible jour, un vieil homme arriva, qui avait déjà deux femmes trop âgées pour travailler. Il épouserait volontiers une jeune comme elle. Et Loulou fut vendue par son père, qui était bien content de se débarrasser d'une fille qui louchait et boitait. Après son mariage, la vie pour Loulou fut un « enfer », sous les moqueries des autres femmes ! Si au moins elle avait pu avoir des enfants pour la consoler ! Elle désirait mourir !
Un matin, près du puits, Mirjam, une missionnaire, a remarqué la jeune femme, au regard infiniment triste, qui attendait patiemment que toutes les autres femmes aient rempli leur seau. Elle a passé son bras sur ses épaules fatiguées et lui a parlé avec bonté. Loulou a tressailli. Jamais personne ne l'avait touchée ainsi. Elles se sont revues le lendemain, puis les jours et les mois suivants. Pour la première fois de sa vie, quelqu'un l'écoutait, sans se moquer, sans la rejeter. Une amitié grandit là, près du puits. La veille de son départ, Mirjam lui donna un petit livre (un évangile) parlant de Dieu, qu'elle enfouît sous son voile.
Loulou lut et relut le livre, qu'elle cachait, comme un trésor, dans sa malle à habits. Son mari la battait de plus en plus. Mais elle supportait tout, sans se plaindre. Un jour, une des co-épouses découvrit le petit livre et la dénonça. Loulou fut rouée de coups, jusqu'à ce qu'elle avoue qu'elle croyait en Jésus, le Fils de Dieu. Elle avait, dans son cœur, un trésor que personne ne pouvait lui enlever. Malgré la douleur, elle était forte et joyeuse, elle savait qu'elle était « la perle de grand prix » du Seigneur Jésus.
As-tu, comme Loulou, la certitude que « ni mort, ni vie, ni anges, ni puissances... (rien ni personne) ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu, qui est dans le Christ Jésus, notre Seigneur » ? Romains 8. 38-39
« Ça ne m'étonne pas de lui ! Il est idiot ! »
Armand entend pour la énième fois la phrase terrible. Il collectionne, en effet, les mauvaises notes. C'est comme si son cerveau refusait de fonctionner. Il est très malheureux.
André n'est pas pressé de rentrer chez lui. Il va y retrouver son père, un ivrogne, que l'alcool rend méchant. Quelle vie à la maison ! Peu à peu, la haine de son père a envahi son cœur, comme un poison. Et maintenant qu'il a treize ans, sa mère, à bout de nerfs, a décidé de divorcer.
Didier ne mange pas à sa faim. Car ses parents sont au chômage depuis de longs mois. La situation est de plus en plus tendue. Le garçon se sent coupable d'être une bouche de trop à nourrir.
La mère de Francine vient de tomber malade, après la mort du bébé, et son père ne rentre plus à la maison.
Sophie, à onze ans, a été placée à l'orphelinat, avec ses frères et sœurs, quand sa mère est morte. Elle soupire après une vraie famille.
Te reconnais-tu dans l'un de ces enfants, mal-aimé, triste, rempli de haine ? Ton cœur est lourd comme une pierre. Tu es comme dans un tunnel ou un trou noir... J'ai une bonne nouvelle pour toi : JÉSUS T'AIME. Avec lui c'est la vie, la lumière et l'espoir. Il sait exactement ce qui te fait mal.
Les gens se pressent autour de Jésus. Beaucoup sont curieux de voir celui qui fait des miracles et dont tout le monde parle. Au milieu de la foule, une femme anonyme, malheureuse, malade depuis douze ans. Elle a cherché des remèdes, elle est allé voir de nombreux médecins, elle a tout essayé. Elle a beaucoup souffert. Elle a dépensé tout ce qu'elle possédait. Mais son mal va en empirant. Elle est désespérée...
Tu es dans une situation sans issue, malade dans ton corps, ton âme ou ton esprit. Les circonstances sont très dures depuis longtemps. Tu es seul avec ton problème, sans espoir d'amélioration. Que te reste-t-il à faire, toi qui as tenté diverses solutions, sans succès
La femme de l'Évangile avait entendu parler de Jésus. Elle essaie de se frayer un chemin jusqu'à lui.
— Ah, si je peux toucher le bord de son vêtement, je serai guérie !
A-t-elle raison de croire en sa puissance ? Est-il médecin ? A-t-il vraiment la solution à son problème ? La femme toute tremblante s'approche, tout près, elle tend la main et elle effleure de ses doigts, comme une prière, le bord de la robe de Jésus. Instantanément, elle est guérie. Elle le sait, elle le sent en elle. Sa fatigue s'envole, son désespoir fait place à la joie. Alors, bien sûr, Jésus l'appelle, car elle doit confesser devant tous sa maladie et sa guérison.
Jésus lui dit : « Courage, ma fille, ta foi t'a guérie, va en paix. » Luc 8. 43-48
Aujourd'hui, Jésus est le même qu'il y a 2.000 ans quand, sur la terre, il guérissait les malades. Il n'a pas changé. Ce qu'il a fait pour cette femme, il PEUT le faire pour toi. Il VEUT t'aider. « II est près de tous ceux qui l'invoquent... Il entend leur cri et les sauve. » Psaume 145. 18-20 Mais il commencera par changer ton cœur.
Approche-toi du Seigneur Jésus. Apprends à le connaître par la prière et la lecture de l'Évangile. Jésus n'est jamais indifférent à ta souffrance. Il te connaît et s'intéresse à tout ce qui te concerne. Si tu vas vers lui, tu rencontreras quelqu'un qui t'aime, qui veut faire route avec toi. Laisse-le entrer dans ton cœur :
> Dis au Seigneur Jésus que tu as besoin de lui.
> Avoue-lui aussi tes péchés, sans rien cacher.
> Remercie-le pour ce qu'il a fait pour toi sur la croix et pour ce qu'il va accomplir dans ta vie
> Décide de lui obéir en tout.
Comme David, tu pourras dire :