Il y avait un homme riche, raconte Jésus, qui s'habillait avec des vêtements très beaux et très chers. Chaque jour il faisait une grande fête. Un pauvre, appelé Lazare, tout couvert de plaies, était couché devant la porte du riche. Il avait très envie de manger ce qui tombe de la table du riche. De plus, les chiens venaient lécher ses plaies. Un jour, le pauvre meurt. Les anges l'emportent près d'Abraham. Le riche meurt aussi et on l'enterre. Mais chez les morts, il souffre beaucoup. Alors il lève les yeux et, de loin, il voit Abraham et Lazare à côté de lui. Il se met à crier : « Abraham, mon père, aie pitié de moi ! Envoie Lazare, pour qu'il mette son doigt dans l'eau et rafraîchisse ma langue. Car je souffre beaucoup dans ce feu. » Abraham lui répond : « Mon enfant, rappelle-toi : pendant ta vie, tu as reçu le bonheur, et Lazare, lui, a reçu le malheur. Maintenant il est consolé, et toi, tu souffres. De plus, entre vous et nous, il y a un très grand gouffre. Ainsi, ceux qui veulent aller d'ici chez vous ne le peuvent pas, et on ne peut pas non plus traverser pour venir chez nous. » Luc 16. 19-31
Chaque vie est différente. Pourtant la fin de toute vie c'est la mort.
« Quand on est mort, on est bien mort, dit-on, et personne n'est jamais revenu pour dire comment c'est de l'autre côté ! » C'est faux !
Un homme a été cloué sur une croix par les Romains. Un centurion a constaté sa mort. Un soldat a porté un coup de lance dans son côté : le crucifié était bien mort. Pilate, le gouverneur, a donné le permis d'inhumer et, pour plus de sûreté, il a fait bloquer l'entrée de la tombe avec une grosse pierre et des soldats montaient la garde. Cet homme, c'est Jésus. Mais, trois jours après, le dimanche matin, il y a un grand tremblement de terre, un ange apparaît et roule la pierre, le tombeau est vide : où est le corps de Jésus ? Quelqu'un l'aurait-il pris ? Non !
Jésus est revenu à la vie ; Dieu l'a ressuscité. La mort n'avait pas le pouvoir de le garder. (Actes 2. 25-32) Il est vivant ! Ses disciples ont de la peine à le croire, même quand ils voient le linceul et le suaire bien pliés. Pourtant ils ne doutent plus quand Jésus apparaît au milieu d'eux ; ils lui parlent, ils le touchent, ils mangent avec lui. Quelle joie ! Plus de cinq cents personnes l'ont vu pendant les quarante jours où il est resté sur la terre, avant d'être élevé au ciel. Ils ont tous été les témoins que Jésus a vaincu la mort, « le dernier ennemi ».
Jésus est réellement revenu du séjour des morts, que dit-il ?
Et comme des gens lui demandaient : « Que ferons-nous pour accomplir les œuvres de Dieu ? » il a répondu : « L'œuvre que Dieu attend de vous c'est que vous croyiez en celui qu'Il a envoyé ». Jean 6. 28-29
Croire en Jésus, c'est cela faire le bien. Il a dit aussi : « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. » Jean 3. 36
Jésus mentionne deux destinations différentes, deux mondes opposés : le ciel et l'enfer.
Qui sera condamné à l'enfer à perpétuité ? les grands criminels ? Non, seulement ceux qui auront refusé d'écouter Jésus. Les autres, ceux qui lui obéissent, qui le reconnaissent comme le Fils de Dieu, seront « toujours avec le Seigneur » 1 Thessaloniciens 4. 14-17, ils auront un bonheur éternel en sa présence.
La mort existe pourtant aussi pour les croyants. Oui, mais elle n'est que momentanée et pour le corps seulement. L'âme (la vraie personnalité) ne meurt pas. La Bible compare la mort du croyant au sommeil : tu t'endors et quand tu ouvres les yeux, tu vois Jésus face à face !
Parce que Jésus est ressuscité, nous le serons aussi. (1 Corinthiens 15) Quand ? Au moment fixé par Dieu seul. (Matthieu 24. 36) Comment ? Avec un corps nouveau, plein de gloire, sans maladie ni défaut, adapté au ciel.
Un grain de blé, sec, dur ou un noyau conserve la vie sous une apparence de mort. Comment savoir s'il est encore vivant ? Il suffit de le mettre dans la terre. On a planté des graines trouvées dans les pyramides ; même après des milliers d'années, elles ont germé. Dieu donnera la vie, après des siècles, à des corps endormis.
D'un gland sort un chêne, du minuscule grain de moutarde pousse un grand arbre et pourtant la même semence donnera toujours la même plante. Tous les caractères de la future plante sont contenus dans la graine. Et on moissonne toujours ce qu'on sème. (Galates 6. 7-8) Ceux qui vivent pour Dieu ressusciteront pour être avec lui, ceux qui vivent pour eux-mêmes ressusciteront pour le jugement (Apocalypse 20. 10-15) :
Où ? devant le grand trône blanc.
Qui est le juge ? Jésus Christ.
Qui est jugé ? Les morts, grands et petits.
Quel est le verdict ? Tous condamnés et jetés dans l'étang de feu. C'est la seconde mort, une souffrance terrible et éternelle.
Mais si tu crois en Jésus, tu seras bientôt comme le papillon qui sort de sa chrysalide. C'était une chenille qui se traînait sur la terre et mangeait des feuilles. Elle s'est enfermée dans son cocon comme dans un cercueil, immobile, inanimée. Et après bien des jours, l'insecte s'est libéré de son carcan, a déployé ses ailes au soleil et s'est mis à voler dans les airs avec légèreté, se nourrissant du suc des fleurs. C'est une nouvelle vie et pourtant c'est le même insecte. Quel mystère !
Ton existence terrestre peut être terne et triste, mais un jour, tu te réveilleras dans la lumière, avec un corps plein de force et de beauté, un corps semblable à celui de Jésus ressuscité. (Philippiens 3. 21)