Fasciné dès son jeune âge par le sport et par les idoles du stade, le Suisse Hans Hônger avait toujours mis toute son énergie à surpasser ses camarades et à être le premier dans toutes les disciplines sportives. Un jour, il dut choisir entre le football et l'athlétisme, car on ne peut être le meilleur en tout. Pendant cinq ans, il s'entraîna chaque jour des heures durant, et ses efforts furent bientôt récompensés. Son nom a figuré de plus en plus souvent dans des concours nationaux. Et en 1962, il fut sélectionné dans l'équipe nationale où il devint champion du 100 mètres, du 200 mètres et du saut en longueur, représentant la Suisse à l'étranger, ce qui lui permit de visiter l'Europe.
Quelles étaient ses motivations ? C'était son ambition d'être le premier et sa soif de gloire.
Mais plus ses succès s'accumulaient, plus il se posait de questions. Ses nuits étaient hantées par la crainte de la mort. « À quoi me serviront mes médailles si je meurs ? se demandait-il. Et qu'adviendra-t-il de moi après la mort ? » De plus en plus troublé, il prit conscience que tous les hommes sont pécheurs devant Dieu. Lui aussi, il était pécheur. Après une période de craintes et de doutes, il se repentit et se tourna vers Dieu qui lui accorda son pardon.
« Ma carrière sportive, dit-il, m'a valu bien des 'couronnes' mais je me suis rendu compte que la vie n'a vraiment de sens que dans la course chrétienne. Le sport m'a enthousiasmé et a fortifié ma santé. Autrefois il tenait la première place dans ma vie, mais aujourd'hui Jésus Christ remplit mon cœur et II dirige mes pas jusqu'au jour où j'atteindrai le but. La seule couronne durable, éternelle, est celle que le Seigneur Jésus donnera au chrétien vainqueur. »
Aux Jeux Olympiques de Paris en 1924 ! Sur la ligne de départ, les coureurs du 400 mètres attendent, concentrés, le signal du président de course. Le sifflet retentit et les athlètes de plusieurs nationalités s'élancent, puissants, vigoureux, déterminés.
Un coureur aux longues jambes se détache du groupe, il passe la ligne le premier, il est vainqueur. C'est Éric Lydell. Il a gagné en 47 secondes : c'est le record du monde. Chacun voit déjà en lui le champion du 100 mètres, la course du dimanche suivant. Les journalistes le portent aux nues.
Mais, ô stupeur ! Éric refuse de se présenter au départ de cette nouvelle course, où la victoire lui est assurée !
— Pourquoi ? l'interrogent organisateurs, spectateurs, sportifs et journalistes.
— Il est bon aujourd'hui d'avoir des convictions fermes. Le jour du Seigneur est saint, répond-il.
Le dimanche, la course a lieu sans Éric, qui à la même heure est assis sur un banc lors d'une réunion chrétienne à Paris. Un an après cet épisode, Lydell part en Chine comme missionnaire.
Aujourd'hui, plus que jamais, il est indispensable de s'appuyer fermement sur le Seigneur Jésus Christ. Le connais-tu ? Lydell a renoncé à la gloire des hommes, à la médaille d'or, pour l'amour de Jésus. Mais il a gagné certainement bien plus, une couronne dans le ciel.
Grand savant, connaissant plusieurs langues, aimant et servant Dieu, Saul de Tarse détestait les chrétiens et cherchait à leur faire du mal, persuadé que « la nouvelle secte » dont Jésus était le chef, devait être détruite. Un jour qu'il se rendait à Damas en pourchassant les chrétiens, il est arrêté sur la route par une lumière aveuglante comme un éclair. Il tombe par terre et une voix du ciel lui dit : « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ?... Je suis Jésus que tu persécutes. » Actes 9. 5-6 Saul le fanatique réalise tout à coup qu'il s'est trompé et qu'en tuant les chrétiens, il combat Dieu lui-même, car Jésus est réellement Dieu. Le haïr c'est haïr Dieu. L'honorer c'est honorer Dieu. Croire en Lui c'est croire en Dieu. Le connaître c'est connaître Dieu.
Saul prie et les écailles tombent de ses yeux. Il va devenir le grand apôtre Paul, dont Dieu se sert pour annoncer l'Évangile, la bonne nouvelle du salut par Jésus Christ, aux païens perdus.
Tout ce qui faisait sa vie, son grand savoir, sa religion, tous ses avantages de Juif, il l'abandonne pour « gagner Christ » Philippiens 3, pour connaître de mieux en mieux Jésus son Seigneur. À la fin de sa vie, il peut dire :
La vie chrétienne est une course d'obstacles. Il est très important de ne pas manquer le départ : le premier pas est de croire que Jésus Christ est mort sur la croix pour mes fautes.
Le but est Le Seigneur dans la gloire du ciel. Le prix est la couronne que Jésus lui-même remettra au vainqueur.
Comment être vainqueur ?Cette course aussi demande énergie et discipline, concentration, une juste évaluation de mes priorités, détermination et persévérance, respect des règles : lire la Bible chaque jour, prier sans cesse, confesser à Dieu et abandonner tout péché, lui demander de diriger ma vie.
Les chrétiens de Macédoine « se sont donnés PREMIÈREMENT eux-mêmes au Seigneur. » 2 Corinthiens 8. 5