Un hiver exceptionnellement rigoureux sévissait cette année-là. Lacs et rivières étaient couverts d'une épaisse couverture de glace. Les grands fleuves charriaient d'énormes glaçons. Les hommes n'étaient pas les seuls à souffrir de ce froid terrible : les animaux souffraient aussi.
Haut dans les airs, un aigle décrivait des cercles, en quête de nourriture. Tout à coup, l'oiseau à la vue perçante aperçoit un agneau mort qui descend le courant sur un glaçon au milieu du fleuve. Se laissant tomber comme une pierre, il fond sur sa proie et atterrit sur le bloc de glace. Quel festin ! Il se met à dépecer avec avidité le cadavre pour apaiser sa faim. Et il ne se doute pas qu'il court un grand danger : le glaçon qui lui offre une nourriture substantielle s'approche de plus en plus vite d'une cascade grondante. Emportant tout avec elle, l'eau se précipite dans des tourbillons d'écume.
Mais que peut-il donc arriver à notre aigle ?
N'a-t-il pas des ailes puissantes pour le soulever facilement dans les airs quand un danger le menace ? À cet instant il se rend compte de sa situation périlleuse. Il déploie ses ailes pour quitter son radeau peu sûr. Mais que se passe-t-il ? Il ne parvient pas à se détacher du glaçon. À cause du gel, ses serres ont été prises dans la glace. Tous ses efforts pour se libérer sont inutiles ! L'aigle est prisonnier ! Le glaçon l'entraîne dans les cataractes, dans la mort !
Cette histoire ne nous fait-elle pas penser à l'insouciance de tant d'hommes (la tienne peut-être) qui passent toute leur vie sans Dieu, sans Jésus ? Indifférents au salut de leur âme, ils ne sont occupés que des choses quotidiennes : « Que mangerons-nous ? ou que boirons-nous ? ou de quoi serons-nous vêtus ? » Matthieu 6. 31, jusqu'à ce que, saisis par une mort soudaine, ils n'aient plus le temps de se tourner vers Dieu.
Cet homme avait beaucoup travaillé, son domaine avait rapporté au-delà de toute espérance : quelles belles moissons ! Et pourtant quel souci ! « Je ne sais pas où je vais mettre toutes mes récoltes, pensait-il, mes entrepôts sont trop petits ! Bon, je vais en construire de plus grands et je pourrai y amasser tous mes biens... » Il était un homme avisé, prévoyant, il savait calculer, faire des projets solides. Son compte en banque bien rempli, il pouvait maintenant se reposer, jouir d'une bonne retraite. Il était à l'abri du besoin grâce à son travail et à son intelligence. Pourtant, cette nuit-là, quand il s'est couché, satisfait, repu après avoir bien mangé et bien bu, Dieu lui a dit : « Insensé ! Cette nuit-même ton âme te sera redemandée ; et ce que tu as préparé, qui l'aura ? » Luc 12. 16-21 Il avait rempli ses poches, il se croyait sage, mais il était fou car il avait négligé son âme. Il est mort en pleine prospérité. Et son âme, où est-elle ?
Mollement étendu sur des coussins, entouré d'une foule de courtisans, Archias, le riche dictateur de la ville de Thèbes, se régalait du festin donné en son honneur : le vin coulait à flots, les mets les plus exquis se succédaient, il se laissait griser par le spectacle de musique et de danses. Le capiteux vin de Grèce lui montait à la tête, tandis que les flatteries de ses amis l'encensaient. « Que la vie est belle, pensait-il, à bas les soucis ! »
En pleine fête arrive un messager venu d'une ville lointaine, il se faufile discrètement auprès d'Archias, et lui remet une lettre en murmurant : « Seigneur, lis-la vite, je t'en prie, il s'agit d'une affaire sérieuse. » Archias jette le billet sous son coussin et s'écrie en riant : « À demain les affaires sérieuses ! »
Hélas pour lui, pas de lendemain. À l'issue du festin, douze conjurés déguisés, qui avaient comploté sa mort, l'ont assassiné. À quoi lui a servi l'avertissement reçu dans cette lettre ? À rien ! Cette nuit-là, on a emporté son cadavre et son âme est entrée dans l'éternité.
Dieu a dit : C'est MAINTENANT le jour du salut ; AUJOURD'HUI est un jour de bonnes nouvelles.
Si tu réponds : demain, je m'occuperai de ces choses. Aujourd'hui, j'apprends un métier passionnant, je suis jeune, la vie est belle, j'ai des copains sympathiques, des tas de projets, demain...
Demain est le mot du diable.
Où est le vrai bonheur ?
Pas dans le travail ou les loisirs, pas dans la richesse et la vie facile, pas dans ce monde qui va à sa perte, pas dans une des nombreuses philosophies ou religions humaines, mais EN JÉSUS CHRIST seul.
Il est « celui qui apporte des nouvelles de bonheur, qui annonce le salut. » Ésaïe 52. 7
Chacun de nous est ennemi de Dieu, pécheur, désobéissant. Mais « étant ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu PAR LA MORT DE SON FILS... justifiés par son sang... sauvés de la colère de Dieu par lui. » Romains 5. 10
À l'instant même, tourne-toi vers Jésus Christ, le Fils de Dieu, dis-lui toutes tes fautes et reconnais-le comme ton Sauveur, comme celui qui sur la croix a expié tes péchés ; il les a ôtés de devant un Dieu saint en les prenant sur lui.
Où le trouver ?
Dans la Bible, Parole de Dieu : Lis l'Évangile, la bonne nouvelle de Dieu aux hommes. Si tu es un enfant, tu n'es pas trop jeune pour le lire toi-même.