Même si tu sais qu'un funambule est une personne qui marche en équilibre sur un câble tendu en hauteur, tu n'as peut-être jamais entendu parler du fameux Charles Blondin ? C'était un acrobate français du XIXe siècle qui s'est rendu célèbre en traversant les Chutes du Niagara sur un fil long de plus de 300 mètres, à 48 mètres au-dessus de l'eau bouillonnante ! Il ne s'est pas contenté de cette prouesse déjà spectaculaire, mais il a corsé la difficulté à sa fantaisie, en traversant les yeux bandés, ou sur des échasses, ou dans un sac, ou en poussant une brouette, ou avec quelqu'un sur son dos. Une fois il s'est arrêté à mi-parcours, s'est assis, a fait une omelette, et l'a mangée !
On raconte qu'un jour alors qu'il marchait dans les rues de New York, il s'aperçoit que quelqu'un le suit. Il se retourne et ne voit qu'un petit garçon qui le regarde. Il continue sa promenade, traverse la rue, s'arrête devant une vitrine, repart... Tout ce qu'il fait, le garçon le fait aussi. À la fin il interpelle son suiveur :
— « Me connais-tu ? demande-t-il.
— Oh oui, répond-il, vous êtes M. Blondin, le grand funambule.
— Crois-tu que je sois capable de faire les choses qui m'ont rendu célèbre ?
— Oui, j'en suis sûr, affirme l'enfant.
— Bon, alors, dit Blondin en se penchant vers lui, dans quelques semaines je dois retraverser les chutes du Niagara. Je veux le faire en poussant une brouette avec quelqu'un dedans. Veux-tu être la personne dans la brouette ? »
Le jeune gars, stupéfait, regarde Blondin fixement pendant un moment, puis sans rien dire, il tourne les talons et s'enfuit.
Le funambule s'est mis à rire et a continué son chemin.
L'enfant croyait bien que l'équilibriste pouvait marcher sur son fil sans danger, mais il n'avait pas assez confiance en lui pour tenter l'expérience lui-même. Et nous aurions réagi de la même façon, n'est-ce pas ?
Aujourd'hui beaucoup de gens disent qu'il y a un Dieu et même qu'ils croient en lui. Mais ils refusent d'accepter son offre de salut. Pourquoi ? Parce qu'ils ne veulent pas admettre qu'ils sont perdus à cause de leurs péchés et qu'ils ont besoin d'un Sauveur. Pourtant Dieu dit :
« Tous ont péché (les enfants aussi) et n'atteignent pas à la gloire de Dieu » Romains 3. 23 et « le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle dans le Christ Jésus, notre Seigneur. » Romains 6. 23
Toi aussi, tu as besoin d'un Sauveur. Qui est-il, celui que Dieu a donné ? C'est son Fils, le Seigneur Jésus Christ, qui est mort sur la croix à notre place.
« CAR DIEU A TANT AIMÉ LE MONDE (tous les hommes) QU'IL A DONNÉ SON FILS UNIQUE AFIN QUE QUICONQUE (chacun de nous) CROIT EN LUI NE PÉRISSE PAS (ne soit pas condamné), MAIS QU'IL AIT LA VIE ÉTERNELLE. » Jean 3. 16
Lui as-tu fait entièrement confiance ?
Anna dormait dans son lit à l'étage, quand elle fut réveillée en pleine nuit par une sensation très pénible d'oppression : une épaisse fumée avait envahi la chambre. Elle se rua vers la porte, mais l'escalier était en feu. L'air devenait irrespirable. Elle pensa à la fenêtre, l'ouvrit et se pencha au dehors. Déjà plusieurs voisins s'étaient assemblés en bas de l'immeuble et regardaient vers elle.
L'un d'eux s'avança et lui cria : « Saute, petite, saute, je vais t'attraper ! »
Non ! C'était très haut pour ses quatre ans, elle avait trop peur... et pourtant le feu menaçait maintenant le toit qui risquait à tout instant de s'effondrer. Déjà la fumée lui piquait la gorge et les yeux, elle suffoquait et n'y voyait plus rien.
À ce moment crucial, elle entendit une voix connue qui criait : « Anna, ma chérie, je vais te recevoir dans mes bras, saute, je t'en prie ! » Oui, à son papa elle pouvait faire confiance ! Elle enjamba le rebord de la fenêtre et s'élança dans le vide. Une seconde plus tard, elle sentait contre sa joue battre le cœur de son père. Elle était en sécurité ! Rassurée par la force des bras qui la tenaient bien serrée, réconfortée par la tendresse des mots qu'il lui murmurait.
Ainsi Dieu t'aime infiniment, plus tendrement que le meilleur des pères.
La foi, c'est une confiance totale, non pas dans un homme, mais dans quelqu'un qui est plus grand que tous, qui est tout puissant et veut nous sauver de la mort.
La foi, ce n'est pas sauter dans le vide, c'est se jeter dans les bras d'un père qui nous aime, qui nous connaît et nous appelle par notre nom. (Jean 10. 3, 14, 27 à 29)
La foi, c'est être sûr que ce que Dieu promet, il le fait. Ainsi il donne la vie éternelle, vie de bonheur qui n'aura jamais de fin, près de lui.
Comme le père d'Anna tenait très fort sa petite fille dans ses bras, ainsi personne ne pourra t'arracher des bras du Père céleste, si tu es l'un de ses enfants.
Les disciples de Jésus sont dans leur barque au milieu de la mer de Galilée. Ils ont passé une grande partie de la nuit à ramer pour essayer d'atteindre le rivage mais les vagues sont très grosses et le vent est contre eux.
Juste avant l'aube, le Seigneur vient vers eux, marchant sur la mer. Les disciples ont très peur, ils crient : « C'est un fantôme ! », mais aussitôt Jésus leur dit : « C'est moi, n'ayez pas peur. »
Ils reconnaissent sa voix.
— « Seigneur, si c'est toi, commande-moi d'aller à toi sur l'eau, demande Pierre.
— Viens, répond Jésus. »
Alors Pierre descend de la barque et marche sur l'eau pour aller à Jésus. Mais il se met à regarder au vent violent et il a peur, et il commence à enfoncer :
« Seigneur, sauve-moi », crie-t-il.
Aussitôt Jésus étend la main et le saisit.
« Tu n'as pas confiance en moi, Pierre ? »
Fermement soutenu par la main de Jésus, Pierre regagne la barque et le vent tombe.
Toi aussi, si tu cries : SEIGNEUR, SAUVE-MOI !, le Seigneur Jésus ne te laissera pas t'enfoncer, AUSSITÔT, IL TE SAUVERA, car c'est sa volonté.