Je rencontrai deux enfants, frère et sœur, qui se disputaient un jeu. « Parle doucement, chérie, dis-je à la fillette, le Seigneur Jésus aime que nous soyons doux.

— Qui est le Seigneur Jésus ? rétorqua-t-elle.

— N'as-tu jamais entendu parler de Lui ?

— Jamais.

— Alors, si tu veux rester un peu avec moi, je te raconterai tout ce que je sais de Lui. » D'un bond elle fut près de moi : « Oh oui, madame, tout de suite ! » Priant dans mon cœur, je dis : « Je dois d'abord te parler d'un petit bébé, il vient de naître mais il n'a pas de berceau ni de jolis habits, il est né dans une étable, sa maman l'a emmailloté et l'a couché dans une crèche, une mangeoire pour les animaux.

— Pourquoi dans une étable ?

— Parce qu'il y avait beaucoup de monde, les hôtels étaient pleins, sa mère était pauvre et elle n'était que de passage dans cette ville, elle n'a pas trouvé d'autre logement. C'est ainsi que le grand Dieu du ciel devint homme, mais même sous cette forme il était Dieu. Si le roi ôtait sa couronne, ses riches vêtements, et s'habillait comme un pauvre, il resterait roi malgré les apparences. C'est ce que fit le Seigneur Jésus, le Fils de Dieu : Il a pour un moment abandonné sa couronne et la gloire du ciel afin de prendre la forme d'un homme mais Il restait Dieu. Tout homme commence par être un bébé. Lui aussi a voulu naître comme un petit enfant.

— Pourquoi voulait-il devenir un homme ?

— Je te le dirai bientôt. Il a été un bébé, un enfant, un adolescent, un jeune homme, un homme. Il a vécu jusqu'à 33 ans. Quel âge as-tu ?

— Onze ans.

— Le Seigneur Jésus a eu onze ans lui aussi, il peut te comprendre. Tu peux le prier, Il te répondra. Il était un homme et qu'était-il aussi ?

— Dieu !

— Dieu peut-il faire quelque chose de mal ?

— Non.

— Comme le Seigneur Jésus était Dieu, il était parfait, il n'a jamais rien fait de mal ni comme enfant ni comme homme, mais il ne s'est jamais servi de sa puissance divine pour s'aider lui-même et s'épargner quelque souffrance. Il a été quarante jours dans le désert sans manger et a eu très faim mais il a attendu que Dieu lui envoie du pain. Si quelqu'un a faim il peut crier à Jésus qui l'aidera car Il comprend cette souffrance-là et a souvent donné du pain à ceux qui en manquaient. Il a changé l'eau en vin à une noce mais quand il a eu soif il a demandé à une pauvre femme de lui donner à boire. Il a vu des gens pleurer sur leurs morts, il a étendu la main et le mort ressuscitait. Il a rencontré des malades qu'il guérissait. Il n'a jamais repoussé quelqu'un qui avait besoin de lui. Pendant trois ans il a fait du bien partout mais le diable a poussé de méchants hommes à se saisir de Lui pour le tuer.

— Oh non, ils ne l'ont pas tué ! »

Quand je l'eus calmée, je continuai :

« Tu m'as demandé pourquoi le Seigneur Jésus était devenu un homme. As-tu déjà fait du mal ?

— Oui, souvent !

— En le faisant, savais-tu que tu désobéissais à Dieu, tu péchais contre Lui. Il est tellement saint qu'il ne peut permettre qu'un seul péché pénètre dans le ciel. Il dit que celui qui pèche mourra certainement, c'est-à-dire sera séparé de Lui pour toujours. Imagine que tu aies mérité une punition pour une faute grave. Une amie qui est sage et qui t'aime s'offre à recevoir la punition à ta place. Serait-ce juste de te punir aussi ?

— Bien sûr que non !

— Mais si ton amie avait fait la même faute que toi, elle mériterait la même punition et ne pourrait prendre ta place. Pense maintenant à tout ce que tu as fait de mal. Crois-tu que Dieu aurait pu trouver dans le monde entier quelqu'un qui pourrait mourir pour toi ? Non, car tous ont péché. Alors Dieu qui nous aimait a envoyé son Fils pour qu'il meure pour nous. Le Seigneur Jésus nous aimait tant qu'il a pris la forme d'un homme pour être puni à notre place. »

Je ne voulus pas donner à cette petite fille qui écoutait avec tant de respect, des détails sur les souffrances et la mort du Seigneur à la croix, mais j'ajoutai : « Quand il est mort, il a dit : c'est accompli. Il avait fait tout ce qu'il fallait pour que nous soyons lavés de tout péché. Maintenant il n'est plus dans le tombeau : le troisième jour il est ressuscité, et après quelque temps il est monté au ciel où il est assis à la droite de Dieu.

— Je ne le verrai jamais ! dit-elle tristement.

— Mais si, Il va revenir.

— Quand ?

— Bientôt, car II a promis de revenir chercher ceux qui L'aiment.

— Oh je suis sûre que je l'aime mais Lui m'aime-t-il ?

— Bien sûr, Il a dit : « J'aime ceux qui m'aiment et ceux qui me recherchent me trouveront. » Proverbes 8

— L'a-t-il vraiment dit ?

— Oui, c'est écrit dans son livre, le crois-tu ?

— Oui, je le crois. Elle sauta de joie. Quand je verrai des enfants je leur demanderai : connaissez-vous le Seigneur Jésus ? et je leur raconterai tout. Mais si je ne vous vois plus, je risque d'oublier. »

Alors je lui donnai un Nouveau Testament en lui disant que cette histoire s'y trouve quatre fois. Elle osait à peine accepter. « S'il vous plaît, écrivez dessus que le Seigneur Jésus m'aime et qu'il va me prendre près de Lui un jour. Je serai là ! Vous aussi. N'oubliez pas de me chercher ! »

« Quel est celui-ci, que les vents même et la mer lui obéissent ? » Matthieu 8. 27 LE CRÉATEUR.

« Qui est celui-ci qui même pardonne les péchés ? » Luc 7. 49 LE SAUVEUR.

« Crois-tu au FILS DE DIEU ? demande-t-il à l'aveugle guéri — Qui est-il… afin que je croie en lui ?

— C'est moi, répond Jésus.

— Je crois, Seigneur ! » Jean 9. 36-37

« Toi, qui es-tu ? — Absolument, ce qu'aussi je vous dis. » Jean 8. 25 Ses paroles sont l'expression parfaite de ce qu'Il est.

« Qui disent les hommes que je suis, moi LE FILS DE L'HOMME ? » Matthieu 16. 13 Certains répondent : c'est un homme comme nous, (Jean 9. 24) le fils du charpentier, (Matthieu 13. 55) le charpentier de Nazareth, le fils de Marie (Marc 6. 3) ou un prophète parmi d'autres. (Matthieu 16. 14)

Pierre a répondu :

« TU ES LE CHRIST, LE FILS DU DIEU VIVANT ! » Matthieu 16. 16 Il a reconnu celui qui lui a donné la vie et qui le soutient chaque jour par sa vie.

Et pour toi, qui est-Il ?