Notre vie est jalonnée d’étapes plus ou moins difficiles à traverser. Certaines circonstances nous accablent et parfois nous plongent dans le désespoir. La vraie sympathie qui nous est témoignée est appréciable. Mais cette démarche bienveillante nous semble parfois de si courte durée…
On se sent alors seul, incompris, ignoré même de ceux qui semblaient être proches de nous. Un flot de pensées chargées de ressentiments se bouscule en nous et accentue notre douleur intérieure. On a alors envie de dire (comme autrefois cet infirme l’a fait en répondant à Jésus qui s’approchait de lui) :
« Seigneur, je n’ai personne (qui veuille m’aider). » Jean 5. 7
La douleur et la détresse nous amènent peut-être même à penser que Dieu ne se soucie pas de notre situation.
Écoutons sa voix pleine de compassion :
Jésus n’est plus sur la terre pour guérir les malades, rendre la vue aux aveugles et ressusciter les morts. Il est remonté au ciel et il s’intéresse toujours à chacun de nous.
Lui seul a une parfaite connaissance de toutes nos peines et de toutes nos souffrances. Lui seul comprend ce que nous ressentons.
Il peut et veut nous soulager, nous consoler, nous délivrer de nos peines.
Il veut nous aider, qui que nous soyons et quelle que soit notre situation, sans attendre que nous méritions son secours. Il nous dit :
Quelques extraits des Évangiles rapportent des « appels à l’aide » adressés à Jésus :
« Un homme se jette aux pieds de Jésus, et il le priait instamment : Ma fille est à sa fin ; viens lui imposer les mains, pour qu’elle soit guérie et qu’elle vive… (avant que Jésus arrive, elle meurt) … Une fois entré, il leur dit : … l’enfant n’est pas morte, mais elle dort… il prit la main de l’enfant et lui dit : Jeune fille, je te dis, lève-toi. Aussitôt la jeune fille se leva. » Marc 5. 23 à 42
Approchons-nous de Jésus et prenons le temps de vraiment tout lui dire ; il a compassion de chacun de nous.
Jésus seul peut dire cela car dans sa vie il a connu plus qu’aucun d’entre nous, la souffrance, le mépris, la haine, la trahison. Il connaît et comprend toutes les difficultés de nos vies, même nos peines les plus profondes. Non seulement il les comprend, mais son cœur souffre de nous voir souffrir.
Lui seul peut apaiser notre angoisse, consoler notre cœur, soulager nos douleurs.
Lorsqu’on est dans le deuil, il vient pleurer avec nous.
Face au verdict d’une maladie grave, à vue humaine sans issue, il est le seul à pouvoir affirmer : « Je suis avec toi… oui, je t’aiderai ; oui, je te soutiendrai. » Ésaïe 41. 10
C’est en priant et en lisant la Bible que l’on fait appel au secours de Jésus. Lui-même répond toujours à nos prières.
Ce sera mieux que beaucoup d’explications.
Mais Jésus veut nous soulager d’un fardeau bien plus lourd que les grandes difficultés de nos vies.
Quelles que soient les étapes de nos vies (difficiles, insurmontables ou plutôt faciles), nous devons vraiment penser au bien-être de notre âme. C’est un sujet capital.
Sur la terre, Jésus a soulagé beaucoup de ses contemporains. Il s’est aussi approché d’eux pour pardonner leurs péchés.
Jésus est venu expier nos péchés pour épargner nos âmes de la mort éternelle. Sur la croix, Dieu l’a condamné à notre place. C’est pourquoi il est écrit : « Le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de tout péché. » 1 Jean 1. 7
Lorsque nous croyons cela, notre âme est remplie de paix. C’est la première et grande consolation que Jésus Christ nous apporte.
Les difficultés ne disparaissent pas toutes comme par miracle, mais à partir de ce moment-là elles sont comme changées.
Même l’étape la plus difficile – l’approche de la mort – est moins effrayante car celui qui croit en Jésus a une espérance éternelle. En effet Jésus a dit : « Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra. » Jean 11. 25
Jésus nous a aussi laissé des promesses pour le présent et l’avenir :