Depuis plusieurs années cet ouvrier loge dans une maison située en bordure de la grande route. Après sa rude journée de travail rien ne peut troubler le sommeil réparateur de cet homme robuste et sain. Il est insensible au bruit assourdissant de la circulation. Mais voilà qu’une nuit, il lui est impossible de s’endormir. Des pensées se pressent en foule dans son esprit et le troublent. Comment cela se fait-il, alors qu’il est en bonne santé et qu’il gagne honorablement sa vie ? Après de vains efforts pour s’assoupir, il se lève, découragé. Il découvre alors une chose surprenante : la route est déserte car la circulation a été détournée sur de nombreux kilomètres. En cette belle nuit d’automne, un silence inhabituel règne dans toute la localité. Voilà donc la cause de son insomnie !

Le sommeil du corps est indispensable à notre organisme. Mais le sommeil de l’âme est extrêmement DANGEREUX.

Le travail nécessaire à notre subsistance occupe en général une grande part de nos journées. Les soins indispensables à la famille et à l’éducation des enfants laissent peu de temps pour les moments de détente.

Le déroulement de nos journées varie d’un pays à l’autre, d’une personne à l’autre, mais le constat est identique pour tous : absorbés par les contraintes journalières, nous négligeons plus ou moins volontairement de nous interroger sur les questions capitales de la vie.

Certains sont accaparés par le travail : « Voici ce que je ferai : j’abattrai mes greniers, j’en bâtirai de plus grands et j’y amasserai tous mes produits et mes biens ; et je dirai à mon âme : « Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour beaucoup d’années ; repose-toi, mange, bois, fais bonne chère. Mais Dieu lui dit : Insensé ! Cette nuit même, ton âme te sera redemandée. » Luc 12. 19

D’autres le sont par les loisirs : « Le peuple s’assit pour manger et pour boire, et ils se levèrent pour se divertir. » Exode 32. 6

D’autres restent oisifs : « Un peu de sommeil, un peu d’assoupissement, un peu croiser les mains pour dormir… » Proverbes 6. 10

La musique, la télévision, les jeux vidéo, les réseaux sociaux, contribuent énormément à cet état de « sommeil ».

Les journées s’enchaînent sans que nous ayons pensé un seul instant au salut de notre âme immortelle et à Dieu notre créateur.

La conscience est la faculté donnée par Dieu à toute personne pour discerner le bien et le mal. Elle peut être influencée par notre culture ou par l’éducation que l’on a reçue. Toutefois elle reste cette « voix intérieure » qui nous interpelle au fond de notre être : Est-ce bien ? Est-ce mal ? Qu’est-ce qu’un péché ? Pourquoi suis-je sur terre ? Qu’y-a-t-il après la mort ?

On fuit volontairement les moments de silence pour ne pas entendre cette voix qui dérange, qui trouble, qui rappelle ce que l’on cache à tous mais qui est connu de Dieu. On enchaîne alors les activités pour étouffer cette voix qui peu à peu va s’éteindre. Puis on est parfois entraîné dans des situations honteuses car Satan, l’ennemi de nos âmes, va stimuler nos désirs, nos passions.

L’alcool, la drogue, les relations sexuelles en dehors du mariage, les déviations sexuelles sont « des poisons mortels » pour notre conscience.

Le « sommeil » ne dure pas éternellement. Un jour le « rêve » prendra fin car après la mort nous devrons nous présenter personnellement devant Dieu.

- Qui sera épargné du jugement éternel ?

- Celui qui aura pris le temps de l’écouter.

C’est pourquoi Dieu intervient dans nos vies pour nous réveiller !

C’est lui qui va provoquer un « SILENCE ». Il utilise des circonstances difficiles, des « malchances », des cataclysmes pour nous ébranler et nous ramener à la réalité.

Prendrons-nous alors le temps d’écouter ce qu’il veut nous dire par sa Parole (la Bible) ?

« Comment échapperons-nous (au jugement), si nous négligeons un si grand salut. » Hébreux 4. 7

« Si nous confessons nos péchés, il (Dieu) est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité. » 1 Jean 1. 9

Dieu nous offre un salut GRATUIT. Jésus Christ sur la croix est mort pour effacer nos péchés. Il a payé de sa vie le salut de notre âme.

Confesser ses fautes à Dieu et accepter Jésus Christ comme son Sauveur personnel, ce n’est pas adhérer à une religion ni s’imposer des contraintes particulières. C’est se mettre en règle avec Dieu pendant qu’il en est encore temps. La paix et la joie de vivre que Dieu donne ne sont pas comparables aux joies éphémères de cette terre qui nous épuisent sans apporter de vrai bonheur.