Dieu a répondu à mes interrogations grâce à un accident de voiture ; il m’a conduit du doute à la certitude.

Mon grand-père, chef d’un groupe islamique au Liban m’a enseigné à craindre Dieu dès mon enfance. Il l’a fait avec tant de passion et de bonté que je ne songeais pas à mettre en doute les exigences de ma religion.

Mon père, haut fonctionnaire, recevait fréquemment à la maison des personnes parlant politique, art et religion. Sa mort prématurée mit brusquement fin à cette vie formatrice et me laissa seul au monde.

Un parent voulut m’inscrire dans une école catholique, mais ce fut dans une institution musulmane que je poursuivis mes études. Mon professeur de philosophie arabe exerça sur moi une grande influence. Pourtant sa croyance en l’auto-existence et en l’éternité de la matière ne me paraissait fondée sur aucune évidence. J’étais convaincu que notre monde de rythme, de beauté et d’harmonie devait être l’œuvre d’un créateur intelligent et puissant. Après le collège, j’allai au Caire chercher fortune comme chanteur et acteur. C’est à ce moment-là que je me passionnai pour les enseignements logiques du prophète Mahomet.

Quelque temps plus tard, je partis en Amérique. Je dus m’adapter à un genre de vie complètement différent. Mon éducation et mes difficultés de langue m’empêchaient de trouver ou de conserver un emploi. Je me sentais seul, très loin de mes parents et amis du Liban. Souvent, je pleurais, le cœur triste et vide. Je finis pas tomber en dépression.

Le grand changement de ma vie survint l’année suivante. Avec quatre amis étudiants, nous partîmes en voiture pour passer les fêtes de Noël à New-York. Je m’endormis dès les premiers kilomètres tout en récitant mes prières arabes. Je me réveillai sur un lit d’hôpital, après deux jours de coma. J’appris que notre voiture était entrée en collision avec un camion et que mes quatre amis étaient morts.

Je croyais déjà à la réalité de l’enfer et je vivais dans la hantise du jour du jugement. J’avais effleuré la mort et mes craintes étaient multipliées. Une angoissante incertitude remplissait mes pensées. Je sentais que Dieu devait avoir un motif pour m’avoir épargné à l’extrême limite. Mais lequel ?

Neuf mois après, un missionnaire chrétien m’invita chez lui et me parla abondamment de l’évangile. Jusque-là, je n’avais pas beaucoup de respect ni de patience envers les chrétiens. J’avais toujours cru que Dieu qui n’a jamais été engendré, ne pouvait donc pas avoir lui-même engendré un fils. Par conséquent Jésus Christ ne pouvait pas être le Fils de Dieu, ni le Sauveur du monde. J’en avais conclu que les chrétiens étaient des idolâtres qui adoraient trois dieux (le Père, le Fils et le Saint Esprit) et une déesse nommée Marie.

Cependant, après avoir entendu plusieurs fois le bouleversant récit de la crucifixion de Jésus Christ, je compris soudain que sa mort et sa résurrection m’offraient le SEUL MOYEN d’être pardonné de tous mes péchés et d’être accepté par le Dieu Tout-Puissant. Seul le sang précieux versé pour moi sur la croix par le Fils de Dieu devenu homme pouvait me rendre acceptable devant lui. Des larmes de repentance coulèrent de mes yeux fatigués pendant que je confessais à Dieu mes péchés. Je reconnus Jésus Christ comme mon sauveur et une immense paix vint remplir mon cœur meurtri. Plus de craintes, plus de doutes ; une sécurité que je n’avais jamais connue auparavant inonda tout mon être.

Après avoir erré pendant des années dans les ténèbres d’un faux enseignement à la recherche de Dieu, j’étais introduit dans la lumière de son amour. Je ne m’appuyais plus sur des opinions humaines, obscures et contradictoires, ni sur l’orgueilleuse négation de la révélation divine. Mes certitudes reposaient sur la parfaite lumière de la révélation de Dieu, la vraie connaissance du mystère du Dieu unique en trois personnes décrit dans sa Parole, la Bible. En lui sont la vérité et l’amour, en lui est notre salut.

Traduit de L.B. HAMADA. MOODY MONTHLY.

La Bible est la Parole de Dieu : « Ta parole est la vérité. » Jean 17. 17

Dieu est le seul vrai Dieu : « L'Éternel Dieu est vérité, lui est le Dieu vivant et le Roi d'éternité. » Jérémie 10. 10

Jésus Christ est la vérité : « Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. » Jean 14. 6

Jésus Christ est Dieu : « Jésus Christ : lui est le Dieu véritable. » 1 Jean 5. 20

Le Saint Esprit est la vérité : « L’Esprit est la vérité. » 1 Jean 5. 6

Dieu est amour : « Dieu met en évidence son amour à lui envers nous en ceci : lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. » Romains 5. 8

L’amour de Jésus Christ est infini : « Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous. » Éphésiens 5. 2

Le Saint Esprit est rempli d’amour : « Je vous exhorte… par l’amour de l’Esprit. » Romains 15. 30

L’Évangile est la « bonne nouvelle » que Dieu adresse à tous les hommes : « L’évangile de Dieu… concernant son Fils... démontré Fils de Dieu, en puissance, selon l’Esprit de sainteté, par la résurrection des morts – Jésus Christ notre Seigneur. » Romains 1. 2 à 4

Le salut de notre âme vient uniquement de Dieu : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; non pas sur la base des œuvres, afin que personne ne se glorifie. » Éphésiens 2. 8 - 9

Il donne gratuitement à tous ceux qui croient en lui : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle… Celui qui croit en lui n’est pas jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. » Jean 3. 16 à 18