Le début d’une nouvelle année est toujours un moment favorable pour faire le bilan des jours passés. C’est l’occasion de s’arrêter pour évaluer sereinement notre manière de vivre et pour envisager de changer certaines attitudes.
Dans un monde où la vie défile à une vitesse vertigineuse, où les jours passent comme un éclair, nous nous replions sur nous-mêmes pour nous protéger de ce qui nous entoure et qui nous blesse. Le bonheur et la joie sont si éphémères que nous cherchons à vivre au mieux le moment présent.
Une telle agitation conduit à un mécontentement toujours plus marqué. Si nous rencontrons une contrariété ou un contretemps dans nos projets, nous rendons très vite « les autres » responsables de nos malheurs. Nos reproches se portent sur : notre conjoint, notre employeur, le chef du gouvernement, la société, les chrétiens qui parfois montrent un mauvais exemple… et finalement nous accusons Dieu !
Personne n’échappe à cette situation et de ce triste constat, une question jaillit :
OUI ! Il y a un message toujours le même depuis que Jésus Christ l’a prononcé :
Vous estimez que ce serait merveilleux si « tout le monde » le pratiquait. Mais en regardant autour de nous, cela nous semble totalement irréaliste…
Effectivement aucun de nous n’a par lui-même la capacité de réaliser ces paroles de Jésus Christ car le fond de notre cœur à tous est méchant.
La source de ce désordre est en « MOI », non pas chez « les autres ». Notre cœur (notre être intérieur, nos pensées) doit être purifié et transformé.
Désirons-nous que notre façon de vivre s’améliore et sommes-nous prêts à nous remettre en question ou allons-nous continuer à avancer la tête baissée, ne sachant pas contre quoi nous allons nous heurter ?
Ne laissons pas la déception, la rancœur, la fatalité, le désespoir, la haine nous gagner et nous ronger !
La Bible nous indique une issue vers la paix et la joie. Le monde de demain ne sera pas transformé mais nos vies le seront vraiment !
Si nous désirons que l’attitude « des autres » s’améliore, alors nous devons commencer par changer la nôtre.
Pour avoir la force (la capacité) d’aimer « les autres » sans exception, je dois d’abord être personnellement en paix avec Dieu. Ainsi mon cœur sera purifié et une force toute nouvelle me conduira.
Sur la croix, Jésus Christ a enduré à notre place le jugement que nous méritions. Dieu nous certifie que si nous confessons nos péchés, il nous pardonnera toutes nos fautes car « le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de tout péché. » 1 Jean 1. 7
Lorsque nous « mesurons » ce que Dieu a fait pour nous, ses ennemis, nous comprenons un peu la grandeur infinie de son amour et de son pardon.
Plus nous apprécierons l’amour de Dieu pour nous, plus nous serons rendus capables d’aimer « les autres » tels qu’ils sont.
Si nous contemplons l’amour de Christ, son respect et sa douceur envers tous, sa miséricorde et son pardon pour ses ennemis, alors nous pourrons l’imiter.
Il est évident qu’une telle attitude ne changera pas le monde qui ne veut pas entendre parler de Dieu. Mais soyons certains que celui qui, dans sa vie reflètera l’amour de Dieu, sa miséricorde et son pardon ainsi que la bonté et la compassion de Jésus Christ, sera béni et approuvé de Dieu. Il sera peut-être l’objet de beaucoup de moqueries et sera considéré par certains comme faible et sans personnalité. Mais pour plusieurs il sera un « rayon de soleil » dans ce monde si difficile, un peu comme Jésus Christ l’a été dans sa vie.
C’est l’exemple que nous tous chrétiens nous devons nous appliquer à montrer.