Dans une zone frontière, des sentinelles voient une femme s'aventurer sur un terrain miné. Apparemment, elle ignore le danger. Les soldats l'appellent, mais cette femme est hors de portée de leur voix. Ils crient, tapent des mains.., peine perdue. Alors un soldat tire un coup de fusil dans sa direction. La détonation peut-être, ou le sifflement de la balle qui la frôle, l'avertit. Elle se retourne et comprend les gestes des gardes ; elle fait demi-tour. Elle est sauvée !
Ce coup de feu aurait pu la blesser. En tout cas il l'a beaucoup effrayée, mais la frayeur a été salutaire.
Ces derniers temps des coups de feu répétés claquent dans ce monde. On ne compte plus les accidents d'avions ; chaque année apporte son lot de tremblements de terre et d'épidémies, aux conséquences tragiques. Des actes terroristes répondent aux guerres. Raz de marée, éruptions volcaniques... Est-ce le hasard ? Non, Dieu permet des cataclysmes pour avertir l'humanité, car elle sombre dans le gouffre de l'immoralité, et de la violence.
Ah, que ces avertissements divins produisent chez tous les hommes une frayeur salutaire !
Il s'agit bien d'avertissements, car Dieu a fixé le jour où Il jugera la terre ; Il demandera des comptes aux hommes pour les crimes dont ils sont responsables.
Le crime le plus odieux a été commis il y a près de 2000 ans, le jour où un tribunal inique a condamné Jésus Christ à mort.
Depuis cette date, l'humanité ne s'est pas repentie, et le mal se renforce sur la terre. La Bible déclare que
C'est pure grâce de Dieu si nous ne sommes pas déjà tous détruits ! Car par nos actions nous méritons tous le jugement.
Par ces avertissements Dieu nous envoie un message : « Si vous ne vous repentez pas, vous périrez tous pareillement. » Luc 13. 5
En même temps, il propose la réconciliation ; mieux, il envoie ses porte-parole pour attirer l'attention de chacun :
"Il arriva que le feu prit dans les coulisses d'un théâtre. Le bouffon vint avertir le public. On pensa qu'il faisait une farce et on l'applaudit ; il insista autant qu'il put, et le public riait de plus belle", insensible à l'avertissement !
Un philosophe cite cette histoire et en tire la leçon : "C'est ainsi, je pense, que périra le monde : dans la joie générale de gens qui croient à une farce."
Nous nous sommes habitués aux exagérations trompeuses de la publicité, aux truquages de la télévision. Sous les assauts de l'information, notre esprit s'est cuirassé, notre sensibilité s'est émoussée. Nous voilà blasés, endurcis peut-être. Tant que nous ne sommes pas touchés personnellement et directement, les émotions produites par les nouvelles, même alarmantes, restent superficielles et fugitives.
Alors c'est la course aux amusements les plus joyeux et les plus fous... Le théâtre brûle pendant que les spectateurs applaudissent.
Il y aurait pourtant de quoi secouer notre indifférence, et remuer nos cœurs. Pourquoi tant de catastrophes, d'oppressions, de conflits, d'actes terroristes, de dérèglement moral ? Jusqu'où cela ira-t-il ? Nos gouvernants ne pourraient-ils pas y mettre un frein ?
Nous sommes noyés sous le flot des informations, assourdis par les bruits du monde. Nous empêcheront-ils de recevoir le message de Dieu ? - Fixons notre attention un instant :
« Le monde entier gît dans le méchant » Jean 5. 19 (Le monde est sous la domination du diable.)
« Les cieux et la terre de maintenant sont réservés par sa parole pour le feu, gardés pour le jour du jugement et de la destruction des hommes impies. » 2 Pierre 3. 7 (La destruction, ici, n'est pas l'anéantissement, mais les peines sans fin.)
« Le monde entier gît dans le méchant » 1 Jean 5. 19 mais « Jésus Christ, le Juste, est la propitiation pour nos péchés, non pas seulement pour les nôtres, mais pour le monde entier. » 1 Jean 1. 2
« Les cieux et la terre sont réservés par sa parole pour le feu » - mais « le Seigneur est patient envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. » 2 Pierre 3. 7 et 9
« Celui qui ne croit pas est déjà jugé » mais « celui qui croit en lui n'est pas jugé. » Jean 3. 18
« Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi... Je vous le dis : Celui qui croit en moi a la vie éternelle » (parole de Jésus). Jean 6. 37 et 47