Un avion s'abîme dans le fleuve Potomac, aux États-Unis. Terrible tragédie ! Les secours sont rapidement mis en place. - Mais bientôt l'attention se porte sur la conduite extraordinaire d'un rescapé.
Il se cramponne à un débris de l'avion, avec cinq autres survivants. L'hélicoptère de secours déroule vers lui un câble avec une bouée de sauvetage. Il la saisit, mais c'est pour la faire passer à l'un des autres. Il répète son geste jusqu'à ce que les cinq soient arrachés au fleuve. L'hélicoptère revient encore une fois pour lui, hélas trop tard ! Il a disparu. - Les cinq personnes sauvées ne sont pas près d'oublier l'inconnu qui a sacrifié sa vie pour eux !
Un autre homme s'est sacrifié jusqu'à donner sa vie pour des êtres allant à la perdition. Car nous sommes perdus, nous avons besoin de salut. Le "sauvetage" est offert à tous ; à chacun de le saisir en croyant.
Cet homme, c'est Jésus Christ. Car il est réellement homme. Il est un homme comme nous, mais totalement exempt de péché. À la fois homme et parfaitement Dieu.
Ses contemporains le haïssaient à cause de la pureté de sa vie et à cause de son enseignement. Longtemps ils ont cherché à l'éliminer. Pour finir, les juges l'ont déclaré digne de mort, sur les dires de faux témoins. C'est la sentence la plus injuste de toute l'histoire. On l'a condamné alors au plus horrible supplice de l'époque, celui de la croix. Pour ajouter au déshonneur et au mépris, lui, le juste, on l'a crucifié entre deux brigands. Avec une curiosité outrageante, la foule et les chefs sont venus le regarder, et se moquer lâchement de lui.
Jésus Christ a enduré d’atroces tourments physiques, auxquels les hommes ont ajouté leur bassesse, leur haine contre Dieu, leur cruauté contre le Fils de Dieu.
Bien plus, il a enduré d’autre souffrances, à notre place ! Elles dépassent tout ce que nous pouvons penser. Dieu les a fait peser sur lui pour que nous n’ayons pas à les subir.
Dieu devait-il nous infliger des souffrances ? Lesquelles ? Pourquoi ? N’est-il pas bon ?
Dieu est infiniment bon ; il est aussi infiniment saint et juste. Il est Dieu car il possède toutes les vertus morales à la perfection.
Or nous l’avons offensé dans sa sainteté, nous lui avons désobéi, nous avons péché.
Dieu ne peut pas faire comme si le péché n'existait pas ; il ne peut pas fermer les yeux ; en lui pas de bonté sans justice.
Le pécheur recevra le salaire du péché, la mort éternelle, définitivement loin de Dieu dans les tourments de l'enfer après la mort du corps.
Mais quelqu'un a subi la punition à la place du pécheur. Alors, celui qui croit, Dieu le décharge de sa culpabilité, et exerce sa bonté en toute justice ! « Quelqu'un », c’est Jésus :
Jésus « lui-même a porté nos péchés en son corps » sur la croix. 1 Pierre 2. 24
Toutes les souffrances réservées au pécheur par la colère de Dieu, Jésus Christ les a subies à la croix, à notre place. Il les a très profondément ressenties. « Son cœur infini, sous ce poids d'un moment, porta l'éternité de notre châtiment. » (cantique) Pendant qu'il portait la peine de nos péchés, Dieu s'est détourné de lui ! Unique et terrible interruption des relations éternelles entre Dieu et le Fils de Dieu.
Certes c'est pour nos transgressions qu'il a été blessé, pour nos iniquités qu'il a été meurtri ; le châtiment qui nous vaut la paix a été sur lui... C'est sur lui que l'Éternel a fait tomber l'iniquité de nous tous... Il a été comme une brebis muette devant ceux qui la tondent... S'il livre son âme en sacrifice pour le péché, il verra une postérité... Il verra des fruits du travail de son âme et sera satisfait. Ésaïe 53
On l'a « livré par jalousie. Ils excitèrent la foule... "Crucifie-le !" Le gouverneur, ayant fait fouetter Jésus, le livra ... Ils le crucifièrent... Ceux qui passaient par là l'injuriaient. Les principaux sacrificateurs se moquaient. Ceux qui étaient crucifiés avec lui l'insultaient. Quand la sixième heure fut venue, il y eut des ténèbres sur tout le pays jusqu'à la neuvième heure (quand il expiait les péchés). Et à la neuvième heure, Jésus s'écria d'une voix forte : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?"... Jésus, ayant jeté un grand cri expira. L'officier romain dit : "Véritablement, cet homme était Fils de Dieu"... Joseph le mit dans un tombeau. » - « Le premier jour de la semaine... deux "anges"... dirent : « Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? Il n'est pas ici, mais IL EST RESSUSCITÉ. » Marc 15. 10-47 et Luc 24. 1-6
La croix et la résurrection de Jésus Christ sont la plus magnifique démonstration de la sainteté et de la justice de Dieu, ainsi que le triomphe de son amour.
La foi en Jésus Christ est le seul moyen d'être rendu juste et d'être délivré de la colère de Dieu. Saisissez aujourd’hui "la bouée" qui vous est offerte ! (Qui ne croit pas au Fils… la colère de Dieu demeure sur lui. D’après Jean 3. 36)