"Prends et lis ! Prends et lis !" De son jardin, Augustin entend cette parole. Il prend le livre et lit : sa vie sera transformée. — Quel est ce livre ?
Un livre rédigé par une quarantaine d'hommes, pendant plus de 1500 ans, présentant pourtant une harmonie et une unité admirables ;
le plus traduit ; il existe, au moins en partie, en plus de 2300 langues, couvrant 98% de la population mondiale, et le travail se poursuit ;
le plus répandu, par millions d'exemplaires chaque année, des milliards au total ;
le plus aimé, le plus contesté. On a voulu l'interdire et le détruire ; on l'a prétendu en contradiction avec l'histoire et la science, mais les progrès des connaissances le prouvent en accord avec elles ; des études critiques du texte devaient saper son autorité ; finalement aucun texte n'est aussi sûrement attesté que celui-ci !
En tout temps d'innombrables personnes y ont trouvé la paix, le réconfort, la vérité ;
livre incomparable, unique, non à cause de ces caractères-là, mais parce qu'il est
Ces hommes n'ont pas écrit leurs propres pensées, ils ont reçu l'inspiration de l'Esprit Saint ; celui-ci ne leur a pas dicté leur texte, mais il a utilisé leurs capacités ; il a formé dans leur intelligence les pensées qui devaient être écrites, toutes conformes à la pensée de Dieu.
Il est faux de dire : La Bible CONTIENT la Parole de Dieu. Car la Bible tout entière EST la Parole de Dieu. Elle est la somme des communications de Dieu à notre intention : il n'y en aura pas d'autre. La Bible est sans erreur.
Elle est revêtue de l'autorité de Dieu. Elle n'a pas besoin d'être prouvée et elle résiste au démenti. Dieu a parlé ; ce qu'il dit est vrai, incontestablement ; je le crois, je me soumets, j'obéis.
Y ajouter des traditions l'amoindrit. Elle ne doit rien à l'opinion de la majorité. — Ni la raison humaine, ni l'église n'ont le droit de l'expertiser ; c'est l'autorité de la Bible qui s'impose à elles.
La Parole de Dieu révèle le Christ, de la première à la dernière page, sous d'innombrables aspects. Christ, le Fils éternel de Dieu, glorieux; celui qui s'est fait homme, personne pleine de grâce et de vérité, celui qui nous aime et s'est donné en sacrifice pour nous. Il est le chemin pour aller à Dieu.
La Bible révèle Dieu, ce qu'il est dans sa nature, son existence éternelle, ses attributs, ses plans, sa puissance, ses œuvres, sa volonté, sa sainteté et sa justice, son amour et sa grâce.
La Bible dit toute la vérité quant à ce que nous sommes, nous hommes, créatures sorties bonnes des mains du Créateur, mais corrompues par la suite. Seule, la Bible répond de façon sûre et claire aux questions de chacun : Qui suis-je ? Où suis-je ? D'où est-ce que je viens ? Où est-ce que je vais ? Pourquoi la souffrance et la mort ?
Pourquoi sommes-nous corrompus et pécheurs ? II faut remonter au début de l'humanité : Dieu avait parlé ; aussitôt le diable a mis sa parole en doute. Et c'est le diable que l'homme a choisi d'écouter. — Désobéir à Dieu, c'est pécher, c'est se corrompre, et aller au malheur éternel.
Mais la Bible dévoile tout l'amour de Dieu en notre faveur, et la splendeur de son plan. Qu'elle est extraordinaire la volonté de Dieu ! II a résolu d'avoir dans le ciel, éternellement, des hommes délivrés du péché ; il veut leur bonheur ; il veut faire briller sa gloire et la gloire de son Fils.
Et la Bible découvre l'extraordinaire accomplissement de cette volonté : Dieu « n'a pas épargné son propre Fils, mais l'a livré pour nous tous. » Romains 8. 32 Ce sacrifice pour le péché est une parfaite satisfaction donnée à la fois à la sainteté, à la justice et à l'amour divins !
Nous sommes « régénérés... par la vivante et permanente Parole de Dieu. » 1 Pierre 1. 23
La Bible ne s'arrête pas au salut. Elle apporte au chrétien l'enseignement de Jésus, son Seigneur, pour le présent, l'avenir et l'éternité.
Rejeter la Bible, c'est rejeter Dieu et s'exposer à son jugement. — Accepter la Bible, c'est croire Dieu ; c'est recevoir dès maintenant la vie éternelle, qui se développe jusque dans le ciel.
Augustin a lu la Bible. "Alors, dit-il, la lumière se répandit dans mon cœur et je reçus la paix. À l'instant même les ténèbres se dissipèrent". Il avait trouvé en Christ le libérateur de son âme.