Le vide dans le cœur, la détresse, une insupportable solitude morale ; personne pour comprendre mon problème et ma blessure ; plus aucun appui. Plus de travail, plus de ressources ; la spirale des échecs ; la sensation de ne pas être du même monde que les autres : pas de repères assurés dans la société...
« Au lieu de la paix, j'avais amertume sur amertume » Ésaïe 38. 17 (un roi, déjà, il y a vingt-sept siècles) !
l'inquiétude et l'insatisfaction n'épargnent pas les bien lotis, bien qu'ils aient tout matériellement. Tel ce jeune homme sur le balcon d'un appartement luxueux, à trente mètres du sol. On l'entend dire : « À quoi ça sert ? À quoi tout cela sert-il ? » Peu après, la police emporte son corps. Geste irréparable ! Pourtant il y aurait eu un avenir pour lui aussi.
Aucun être humain n'est quantité négligeable, mais "il lui faut un projet solide, où il engage sa responsabilité, sa dignité, son existence".
et l'anxiété qui s'ajoutent au sentiment de culpabilité devant les hommes et devant Dieu ! — Si la frustration des aspirations provoque des troubles légers, le refoulement de la conscience provoque des troubles graves, remarque un psychologue. — « Ma vie se consume dans la tristesse, et mes années dans le gémissement ; ma force déchoit à cause de mon iniquité. » Psaume 31. 10
peut conduire au découragement. Le ressort est cassé ; on se relâche : tabac, alcool, drogue... Cela peut aller très loin. Mais il n'y a pas de situation sans issue, si grave soit-elle. — Voici deux exemples :
qui traverse un large fleuve, Pierre rentre à la maison : la nuit est tombée. Au milieu du pont, un jeune homme, se penche au-dessus du parapet, et fixe l'eau noire. Le passant s'arrête, montre sa sympathie, et dit quelques mots au sujet de Jésus Christ, le Sauveur qui comprend les découragés et veut les secourir. Il remet une brochure au désespéré et poursuit son chemin. — Deux ans après, Pierre passe parmi les étudiants. L’un d'eux, radieux, rappelle au visiteur leur rencontre sur le pont :
Vous m'avez sauvé deux fois la vie. J'avais de graves problèmes ; j'étais prêt à sauter dans le fleuve. Vous m'avez réconforté, et m'avez engagé à me confier dans le Christ. J'ai lu votre papier, j'ai lu la Bible, et j'y ai trouvé ce qui me manquait, le Sauveur, Jésus. La lumière a rayonné dans mon cœur : alors j'ai renoncé à mon projet. Jésus, maintenant mon Seigneur, a comblé le vide de mon cœur ; il m'a donné une nouvelle vie, riche de sens : je sais où je vais.
Marcel, employé de l'état, est accusé de vol. Une forte somme d'argent lui a été confiée ; elle a disparu dans son service. Il ne peut pas prouver son innocence.
C'est le désespoir, le vide ; il se voit seul, abandonné à une justice inflexible. Dans son esprit révolté, une idée a pris corps : il se procure un poison et le verse dans son verre. Mais un puissant Sauveur l'aime et s'occupe de lui.
Un oncle survient à cet instant ; il perçoit la détresse de son neveu qui lui dit tout, jusqu'à sa décision. « Attends un peu ! » Et l'oncle raconte comment Job, homme riche, intègre et heureux, a perdu soudainement richesses, famille et santé. Sous le coup, Job s'écrie :
Réaction bien humaine. Mais ne doit-il pas reconnaître :
... et Dieu le délivre.
L’oncle de Marcel doit partir. Il lui laisse sa Bible : « Je te conseille de lire ce livre et de mettre toute ta confiance en Dieu ; lui te sauvera. »
Voilà Marcel devant son verre et sa Bible. Il ouvre le Livre à la page marquée :
Il relit : « Ne te fais pas de mal ». Les mots font leur chemin... Brusquement il renverse son verre et poursuit sa lecture :
Marcel réfléchit : « J'ai peut-être besoin, moi aussi, de ce salut de l'âme, et pas seulement d'être empêché de faire ce geste. Le Dieu qui parle dans ce livre existe-t-il ? S'il existe, et si j'avais bu le verre, bien sûr je serais délivré de cette affaire, mais je me trouverais devant lui. Je n'ai pas volé ; mais pourtant je suis un pêcheur ; j'ai commis d'autres fautes. Comment l'obtenir, ce salut ? » — Il lit de nouveau :
Marcel a cru au Seigneur Jésus et a été sauvé deux fois, lui aussi.
vous qui perdez pied, écoutez cette promesse réconfortante :
Le roi déjà cité a obtenu le salut, également :
Pour le solitaire, l'incompris, le désespéré, voici l'un des mots les plus chaleureux qu'il puisse entendre : VIENS ! Un mot qui brise un carcan d'isolement et de découragement. Et ce n'est pas une personne distante qui s'adresse à vous, c'est Jésus Christ. Lui qui a été solitaire, incompris et méprisé vous comprend parfaitement. Il est tout proche ; il s'adresse à vous personnellement et il veut vous tenir debout.
« Celui qui boira de l'eau que je lui donnerai, moi, n'aura plus soif à jamais » Jean 4. 14, dit Jésus à une femme déçue par la vie.
« Quiconque croit en lui (en Jésus Christ) reçoit le pardon des péchés. » Actes 10. 43