Est-ce que j'ai des droits, le droit de faire, de dire ou de penser ce que je veux ? Suis-je libre ? Tout à fait ? en partie ? ou pas du tout ? — Sur la terre entière on se pose ces questions.
Nous y sommes tous sensibles ! Notre liberté n'est jamais totale, elle est au moins limitée par celle des autres. Si beaucoup peuvent exercer leurs droits, certains peuples en sont partiellement ou totalement privés. Ils vivent des situations inhumaines d'oppression et de violence !
Aussi à différentes époques plusieurs nations ont-elles promulgué des Déclarations des droits de l'homme, par exemple la France en 1789. En 1948, l'Organisation des Nations Unies adoptait une Déclaration Universelle des Droits de l'homme et des libertés fondamentales. Elle représentait l'idéal commun de tous les peuples et de toutes les nations. Mais récemment, un homme politique constatait qu'elle n'avait pas atteint son but. Un autre s'interrogeait : « Cette société idéale, donc parfaite, l'homme, imparfait par nature, pourra-t-il jamais la réaliser ? »
Pour les philosophes, la base c'est la raison humaine : « Le droit est la raison humaine qui gouverne tous les peuples ? » — « La liberté est la capacité d'agir conformément à la raison, caractéristique profonde de la nature humaine l'homme ne doit pas agir selon ses instincts ou ses passions. »
Notre raison est-elle une base bien solide ? Suffira-t-elle pour vaincre un jour nos passions ? Pourquoi ne pas avoir choisi le fondement inébranlable ? Ne l'a-t-on pas au contraire exclu à l'avance ? Remarquons que ces textes ne font jamais référence à Dieu. Vouloir établir les droits de l'homme sans consulter le Créateur de l'homme, n'est-ce pas bâtir sur le sable ?
Très certainement chaque personne humaine possède une réelle dignité et une grande valeur. Chacun a des droits : liberté de mouvement, d'action, de pensée, de parole etc. On sait que ces droits sont parfois bafoués et les libertés réduites. Par qui ? Par d'autres hommes, ou même par l'intéressé, lorsqu'il se soumet aveuglément à un gourou religieux ou politique. « Qu'on fasse fléchir le droit d'un homme... le Seigneur ne le voit-il point ? » Lamentations 3. 35
De qui les hommes tiennent-ils valeur et dignité ? De leur Créateur ! Dieu nous a créés à son image ; il nous a donné un corps, mais aussi une âme immortelle en relation avec lui-même. Il a préparé la terre pour le bien de l'homme, puis il a fait l'homme pour couronner son œuvre ; il l'a chargé de l'administrer et d'y être le représentant du Dieu de justice et de sainteté, de grâce et d'amour. - Quelle valeur et quelle dignité !
Quelle que soit cette dignité, l'homme est une créature, et Dieu est Dieu, infiniment au-dessus de tout, en majesté, en souveraineté, en puissance. Il a des droits sur l'homme et celui-ci a le devoir d'honorer son Créateur et de lui obéir.
Hélas, le premier homme a désobéi au premier commandement, il a péché ; il a perverti sa nature morale ; il a déshonoré la dignité humaine et rompu la relation avec Dieu. — L’homme veut se rendre indépendant de Dieu. Il possède des qualités, mais le mal est en lui, comme un ver installé dans un fruit sain : passions, cupidité, ambition, violence, corruption...
Ce pécheur, cet homme déchu de son premier état, méritant la mort, Dieu va-t-il l'abandonner ? Va-t-il, sans plus, exécuter la sentence ? Oh non ! Cette créature de premier rang a toujours une grande valeur pour Dieu. Il ne cesse pas de nous aimer tels que nous sommes. Alors il nous offre un recours pour nous arracher à l'état de pécheur et à la mort, à cet éloignement infini et éternel d'avec Dieu.
D'abord, pour établir une nouvelle relation entre lui et nous, Dieu offre le salut par la foi en Jésus Christ. Le Christ est venu assumer la condamnation due au péché pour tous ceux qui croient en lui. Il a pris leur place devant Dieu. Le châtiment qu'ils méritaient, c'est lui qui l'a subi ; il ne reste rien à accomplir ; toute leur culpabilité est ôtée. C'est donc en toute justice que Dieu forme un nouveau lien avec les croyants.
Ensuite Dieu accorde à ces croyants une nouvelle DIGNITÉ. Il « leur a donné LE DROIT d'être enfants de Dieu. » Jean 1. 12 - Il les a faits « fils de Dieu. » Romains 8. 14 Il en est dans la famille de Dieu comme dans une famille heureuse : le père aime ses enfants ; il se réjouit de les voir rechercher sa compagnie très librement ; il prend plaisir à les écouter ; il s'occupe d'eux avec amour. L’honneur de la famille rejaillit sur les enfants ; ils auront part à l'héritage. — Mais ce n'est qu'une faible image : en réalité rien sur la terre n'est aussi grand que les privilèges de la famille de Dieu. Tout croyant les possède déjà maintenant et pour l'éternité.
Jésus a été « envoyé... pour renvoyer LIBRES ceux qui sont opprimés. » Luc 4. 19
À ses fils, Dieu dit :
La Bible dit encore :
Les chrétiens rachetés par le sacrifice de Christ sont libérés de l'esclavage du péché, des instincts et des passions, libérés des gourous, libérés de la crainte de l'avenir, de la crainte de la mort (car alors leur Sauveur les prend avec lui).
Nous sommes libres de venir à Dieu comme à un Père, avec un très grand respect, mais en toute confiance ; libres de vivre en obéissant au Seigneur Jésus Christ, avec son secours. C'est une liberté et une paix intérieures, spirituelles, en tout temps, même dans la souffrance.
Voilà les vrais droits, la vraie liberté, la vraie dignité. C'est ainsi que notre être et notre vie prennent leur véritable sens.
« Le Fils de l'homme (Jésus Christ) est venu chercher et sauver ce qui était perdu. » Luc 19. 10