Nous avons tous entendu parler des horribles attentats commis contre ces tours. Les nouvelles et les images ont vite parcouru le monde, ce jour-là. La suite des événements, les explications, les réactions diverses, sont dans toutes les mémoires. De rares personnes ont eu la vie sauve grâce à quelque circonstance exceptionnelle : rendez-vous reporté, arrivée au travail retardée, course effrénée vers la sortie... Mais des milliers d'autres n'ont pas pu fuir. Les pompiers, tout à leur devoir, sont montés dans les tours peu avant qu'elles ne s'effondrent !

Quel drame ! Quelles souffrances ! La douleur nous étreint en y pensant. Nous voudrions dire notre sympathie aux familles des victimes. Quelle consolation apporter, qui soit à la hauteur de leurs peines ? Dieu seul peut consoler vraiment ceux qui se confient en lui.

Comment des êtres humains ont-ils pu perpétrer des destructions et des crimes aussi atroces ! Les constructeurs de ces tours avaient pris toutes sortes de mesures de sécurité ; mais personne n'avait pensé à de pareils attentats.

Beaucoup de commentaires nous ont été proposés au sujet de ces faits bouleversants.

Mais Dieu a-t-il quelque chose à nous dire à l'occasion de ces événements ? Interrogeons la Bible ; écoutons-le.

Dans la plaine de l'Euphrate, les hommes de cette époque se sont mis à construire un monument prestigieux pour prouver leurs capacités :

Déjà cette idée de s'affirmer, et de s'élever le plus haut possible ! L’idée aussi de réaliser l'union des hommes et de la concrétiser par un centre politique et religieux, tout en voulant ignorer Dieu. Mettre Dieu de côté, quelle prétention ! Il est le Maître ! Il l'a rappelé à ces bâtisseurs en confondant leur langage : ne se comprenant plus, ils ont dû abandonner leur chantier, renoncer à leur projet et se disperser.

Peut-on défier Dieu impunément ? Son amour pour tous les hommes est infini, mais il a aussi sur eux des droits souverains :

On vient de raconter au Seigneur Jésus une affaire récente : un gouverneur cruel a fait mettre des hommes à mort sans raison ! - Alors Jésus enchaîne en rappelant un autre fait d'actualité :

Une tour s'est écroulée par accident : elle a écrasé dix-huit personnes ! C'est beaucoup moins qu'à New-York ; c'est tout de même une catastrophe ! L’amour de Jésus a compati avec toutes ces victimes. Mais la question est posée : les morts violentes frappent-elles des hommes « plus pécheurs que les autres » ? Mourir d'un crime, ou mourir par accident, ou de mort naturelle, cela fait-il une différence dans l'au-delà ?

Jésus est venu pour nous sauver des souffrances éternelles ! Alors, dans son amour, il utilise les événements pour attirer l'attention de ses interlocuteurs sur leur sort dans l'au-delà :

Des hommes sont morts tragiquement. Mais vous aussi vous mourrez, vous ne savez ni comment ni quand. La vraie différence, c'est la foi ou l'absence de foi en Jésus Christ : le croyant est recueilli auprès de Dieu, l'incroyant est jeté dans les souffrances éternelles ! Voilà la différence qui détermine notre sort dans l'au-delà, pour l'éternité !

Jésus a mentionné la repentance. Il rappelait ainsi que la mort n'est pas seulement la mort du corps, à laquelle personne n'échappe. Il y a une autre mort, la mort de l'âme, à laquelle la grâce de Dieu veut nous faire échapper :

Un homme peut être actif sur la terre, tout en étant mort quant à son âme, c'est-à-dire sans relation vitale avec Dieu. Aussi il pèche. Sait-il que le plus grand péché c'est rejeter les droits de Dieu, et ses appels d'amour ? - Sait-il ce qui vient après la mort du corps s'il persiste dans cet état jusqu'au bout ?

Or « Dieu ne nous pas destinés à la colère, mais à l'acquisition du salut par notre Seigneur Jésus Christ. » 1 Thessaloniciens 5. 9

Déjà maintenant, sans attendre la fin de ma vie, je veux acquérir le salut qui m'est offert ; je veux être délivré de la mort de l'âme.

Je me rappelle : « Si vous ne vous repentez, vous périrez tous... » Luc 13. 5 - Je me confierai en Dieu, j'irai vers lui, je me repentirai, je reconnaîtrai ces péchés, ces volontés de la chair, qui font de moi un mort, un étranger à la vie de Dieu. Je confesserai tout à Dieu en toute droiture : « J'ai horreur de moi, et je me repens...» Job 42. 6

Alors Dieu m'accordera son pardon ! Il effacera mes péchés et ne me tiendra plus pour coupable ; je serai un :

Parce que Dieu m'aura pardonné, j'échapperai définitivement à la mort de l'âme. D'une façon ou d'une autre, mon corps mourra, mais je posséderai déjà la vie de Dieu. Une autre sorte de vie animera mon âme, la vie nouvelle, la vie éternelle. Jusque dans l'éternité, j'aurai la présence de Jésus Christ, dans une paix et une joie surabondantes, un héritage merveilleux. (Pour ceux qui n'ont pas cette vie, l'éternité c'est « l'étang brûlant de feu et de soufre... la seconde mort. » Apocalypse 20. 14)