D’où viens-tu et où vas-tu ?

« D’où viens-tu et où vas-tu ? » Genèse 16. 8

FAISONS LE POINT

On croyait construire un monde stable, juste et bien ordonné. Alors pourquoi, à l'entrée du troisième millénaire, est-il agité comme la mer avant la tempête ? Pourquoi rencontre-t-on plus d'angoissés que de satisfaits ? Pourquoi sont-ils si nombreux à dire que la vie n'a pas de sens ?

Jadis l'optimisme était la règle. Mais tout a basculé ; les espoirs se sont éloignés.

Des progrès ? Oui, il y en a eu de très beaux. Mais ils ne débarrassent pas la société de ses lèpres : disparités sociales, solitude, chômage, refus des notions morales, drogue, assauts répétés contre l'institution familiale, violence, mépris de la vie, terrorisme et autres sujets d'inquiétude. Ces maux font de la vie une jungle où chacun doit s'imposer à l'autre, ou subir sa domination. Les anciens repères se perdent. Un philosophe voit dans cet état "l'absurdisme du monde".

On cherche des solutions ; on cherche dans l'homme. On le prétend naturellement bon, plein de ressources. On fait des plans pour une nouvelle société, un nouvel âge, un ordre mondial, de meilleurs moyens de communication, une religion universelle ; on attend un vrai leader.

Peut-être deviendrions-nous meilleurs si nous avions un bon modèle ? Il suffirait de l'imiter ; un homme bon, juste, fidèle un homme qui cherche l'avantage des autres et le bien de tous.

UN MODÈLE ?

Mais ce modèle, il a déjà vécu parmi nous ! C'est Jésus Christ. Son existence est prouvée historiquement par plusieurs hommes de son temps. On lui reconnaît une vie exemplaire.

Nous, nous avons tous des points faibles, nous nous permettons plus d'un écart. Jésus, « le saint et le juste » Actes 3. 14, n'avait pas de point faible, tout était parfait en lui : « Il fait toutes choses bien. » Marc 7. 37 Et il dénonçait vigoureusement le mal.

Égoïstes de nature, nous pensons d'abord à nous-mêmes, et nous nous faisons valoir devant les autres. La toute première pensée de Jésus était de faire la volonté de son Père : « Moi, je fais toujours les choses qui lui plaisent. » Jean 8. 29 Et il faisait du bien à tous ; il apportait consolations et secours aux malheureux. Sa fermeté s'accompagnait d'une admirable humilité. – « Le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir. » Marc 10. 45 « Il s'est abaissé lui-même. » Philippiens 2. 8

Nous subissons des influences, nous acceptons des compromis, nous tolérons des recoins obscurs dans notre cœur. Sa vie et ses paroles sont droites et claires. « - Toi, qui es-tu ? Absolument ce qu'aussi je vous dis. » Jean 8. 25

Notre patience et notre bonté sont bien limitées. Jamais personne n'a montré patience et amour comme lui : « Jésus vit une grande foule, et II fut ému de compassion envers eux. » Matthieu 14. 14

LE VRAI PROBLÈME

Ce modèle, nous l'avons depuis vingt siècles ! Pourquoi, sauf de magnifiques exceptions, ne l'avons-nous pas davantage imité ? Pourquoi l'humanité n'est-elle pas devenue meilleure ?

Chercher à devenir meilleur en corrigeant le comportement, c'est négliger le vrai problème ; c'est vouloir guérir un malade des effets de son mal sans traiter la cause ? Bien sûr, il y a un problème de comportement et il faut aussi le résoudre. Mais ce n'est pas par là qu'il faut commencer.

Quelle est la cause de nos comportements ? Pourquoi ne sont-ils pas transformés par les philosophies, les "spiritualités", la religion formaliste, ou par l'imitation d'un modèle ?

Pourquoi ? Oh, il nous est difficile d'accepter l'explication, si contraire à nos opinions ! Mais il est salutaire de laisser la Bible nous convaincre :

qu' « en moi, c'est-à-dire en ma chair, il n'habite point de bien. » Romains 7. 18

que « du dedans, du cœur des hommes, sortent les mauvaises pensées... les méchancetés... l'orgueil... » Marc 7. 21

qu' « il n'y a pas... d'arbre mauvais qui produise de bon fruit. » Luc 6. 43

La vraie cause, c'est notre nature morale. Voilà ce que Dieu démasque en nous ! Une nature incapable d'imiter le modèle laissé par Jésus Christ ; une nature captive de la loi du péché, impuissante à se transformer elle-même, même chez le meilleur d'entre nous.

« Le léopard peut-il changer ses taches ? Alors aussi vous pourrez faire le bien. » Jérémie 13. 23

Dieu ne peut pas nous recevoir dans cette nature, portant ces fruits (nos péchés, nos fautes) ; le sort des pécheurs, c'est l'enfer ! Peut-on plaisanter sur un pareil sujet, et dire : « Je n'en ai rien à faire ? » Oh non! Car « chacun de nous rendra compte pour lui-même à Dieu. » Romains 14. 12

D'ABORD UN SAUVEUR

Oui, Dieu condamne le péché ; mais il aime le pécheur infiniment. Il sait que nous ne pouvons pas suivre un modèle. Aussi il nous fait un don : il nous donne un Sauveur qui nous délivre :

« DIEU A TANT AIMÉ LE MONDE QU'IL A DONNÉ SON FILS UNIQUE. » Jean 3. 16

« Son Fils unique », une personne divine, infiniment glorieuse, le « Fils de son amour », avec qui il demeure éternellement dans une relation d'amour sans limite.

Le Fils est venu parmi les hommes, vivre comme un homme, lui qui est Dieu : pour faire du bien à tous, pour consoler, enseigner ; pour donner l'exemple d'une humanité parfaite.

Voilà le Sauveur,

Dieu et homme, absolument.

Il est venu non seulement pour vivre, mais aussi pour donner sa vie. Dieu l'a considéré comme portant la culpabilité de toute notre misère et de nos péchés. Le châtiment de Dieu qui devait s'abattre sur les hommes, c'est lui qui l'a subi, sur la croix, dans les terribles souffrances de l'expiation : « Lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. » Romains 5. 8

Voilà l'œuvre du Sauveur ;

elle est complète. Seule elle peut régler le problème de fond.

« Christ est mort pour nos péchés. » « Jésus Christ… nous a lavés de nos péchés dans son sang. » 1 Corinthiens 15. 3
« Dieu a donné son Fils unique afin que QUICONQUE CROIT EN LUI ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle. » Jean 3. 16

TOUS les hommes peuvent bénéficier du salut de Dieu. En bénéficie réellement QUICONQUE CROIT EN JÉSUS CHRIST. Nul autre !

Et le modèle ? II ne peut pas changer un monde qui rejette le Sauveur. Le modèle est pour le vrai croyant. Il « doit lui-même aussi marcher comme lui (Christ) a marché. » 1 Jean 2. 6

« Christ... un modèle, afin que vous suiviez ses traces. » 1 Pierre 2. 21

Publié le 20.10.2001


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