La forêt brûle ! Quatre-vingt pompiers, en pleine action, sont sur le point d'être encerclés par le feu sans s'en rendre compte. Un petit avion survole la zone ; le pilote comprend la situation. Par trois fois il risque sa vie en lançant à ces hommes des messages lestés : « Danger de mort à bref délai ; mais d'en haut je vois un chemin pour sortir de là ; je vais vous guider en passant et repassant au-dessus de vous. »
Pris dans la fumée et le feu, ces hommes vont périr. Mais ce qu'ils ne peuvent pas remarquer, d'en haut l'aviateur le voit. — Les pompiers recueillent l'un des messages. Vont-ils écouter ses avertissements et suivre son conseil ?
Ne pas écouter le pilote, ou tarder, c'est la mort, certainement ! Faire ce qu'il dit, sans délai, c'est la certitude de la vie.
Ils font confiance au pilote ! À l'instant et sans discuter, ils abandonnent leur matériel et suivent en courant ses indications. Par un étroit couloir encore épargné par les flammes ils arrivent à la route ; ils sont sauvés, ils sont en sécurité !
Nous savons-nous, nous aussi, en danger ?
Nous prenons soin de notre bien-être durant les quelques dizaines d'années de la vie terrestre ; et il en vaut bien la peine.
Mais l'âme ? Est-ce que nous sommes aussi soigneux de notre âme ? Car nous avons une âme ; nous ne sommes pas « des bêtes sans raison, purement animales, nées pour être prises et détruites. » 2 Pierre 2. 12 – L’âme, c'est Dieu qui nous l'a donnée. Notre personne, notre être véritable, c'est l'âme ! Le corps meurt, mais l'âme subsiste sans fin. Dans l'éternité, nous serons ou dans l'enfer ou dans le ciel, bien plus malheureux ou bien plus heureux qu'on ne peut l'imaginer.
Il n'y a pas d'affaire plus urgente à résoudre que le sort éternel de notre âme ! Il dépend de notre réaction au message de Dieu. Car aujourd’hui, par la Bible, Dieu nous envoie un message ; il nous avertit du danger, et nous offre le moyen du salut, l'unique moyen. Avec insistance, il nous invite à saisir ce salut ; il veut nous guider vers le passage étroit mais sûr qui y conduit. Sans Dieu il est impossible d'être sauvé.
Pour les pompiers, quel bonheur d'avoir été aidés par le pilote ! Ils l'ont CRU et ont été sauvés. Pour nous, quel bonheur que Dieu nous fasse connaître son salut ! Pour bénéficier du salut, il est essentiel de CROIRE le message. — Écoutons-le :
Rien n'est aussi sérieux ! Ou bien un sort épouvantable (la colère de Dieu), ou bien un bonheur parfait (la vie éternelle).
Le Fils de Dieu c'est Jésus Christ, le Sauveur.
Croire au Fils, c'est croire qu'il s'est offert en sacrifice pour sauver de la perdition les pécheurs qui se confient en lui. La conséquence tout à fait certaine et irréversible, c'est la vie éternelle.
Désobéir au Fils, c'est refuser ou négliger de croire en lui, (comme si les hommes pris par le feu avaient refusé ou négligé le message du pilote). Il en résulte aussi une conséquence tout à fait certaine et irréversible : la colère de Dieu qui DEMEURE sur celui qui ne croit pas au Fils.
La juste colère de Dieu condamne le pécheur au châtiment ÉTERNEL. Réalités incontournables ! Prétendre que les peines éternelles sont indignes de Dieu, c'est ignorer la grandeur, la sainteté et la justice infinies du vrai Dieu, celui qui se révèle. C'est vouloir se faire un dieu animé de sentiments humains. Dans l'éternité, dans la présence de Dieu, tout sera pureté absolue. Un homme y serait-il accueilli encore chargé de ses péchés ; après avoir rejeté le Fils de Dieu et l'amour de Dieu ; après avoir méprisé les souffrances expiatoires du Christ ?
Non, il sera jeté dans l'enfer, l'étang brûlant de feu et de soufre « préparé pour le diable » Matthieu 25. 41. Le juge y enverra les pécheurs non arrachés à la domination du diable (1 Jean 3. 8), et ceux qui auront fait profession d'être chrétiens sans croire en Jésus Christ de cœur, sincèrement. — Mais ce n'est pas tout !
Car Dieu dit : « Est-ce que je prends plaisir à la mort du méchant ? N'est-ce pas plutôt à ce... qu'il vive ? » Ézéchiel 18. 23
Car « DIEU EST AMOUR. »
La colère de Dieu, c'est sa justice qui l'exige. Mais ses délices, il les trouve dans le libre exercice de son amour, dans le rassemblement éternel des innombrables pécheurs sauvés par la foi en Jésus Christ, lequel a dit :
Quelle sécurité ! Quelle garantie ! Celui qui en toute droiture croit au Fils de Dieu est tenu dans les mains du Fils et dans les mains du Père. Il est impossible que quiconque l'arrache à cette double protection des mains divines, ni lui-même, ni un autre, pas même le diable.
Le sacrifice de Jésus Christ est achevé et suffisant ; sa valeur est infinie et éternelle. Il a été accompli une fois pour toutes ; on ne peut pas le renouveler ni le compléter ; personne ne peut mettre en question le salut qui en résulte. Si les péchés d'un homme sont ôtés par le sang de Christ, cet homme reçoit une justification éternelle. Dieu met sur lui un sceau inviolable. (Éphésiens 1. 13 et 4. 30)
Dieu n'offre pas un salut incertain ou révocable ; ce ne serait pas digne de lui ! Il ne nous laisse pas dans l'anxiété, il nous donne la paix.
« C'EST DIEU QUI JUSTIFIE ; qui est celui qui condamne ?... aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus. » Romains 8. 33, 39
« Qui croit au Fils. » — « Qui désobéit au Fils. » Voilà les deux classes de personnes que Dieu distingue. Il n'y a ni réincarnation, ni annihilation, ni aucune autre invention humaine dans son plan. Mais aussi longtemps qu'un homme est en vie, Dieu ne cesse pas de l'inviter à croire au Fils : Qui CROIT au Fils A LA VIE ÉTERNELLE.