Tu me vois !

Parmi ses objets de valeur, Luigi conservait un imprimé pincé dans une banale coquille d'huître : le souvenir du grand changement de sa vie.

Jeune, il avait vécu sans s'inquiéter de Dieu, ni du jugement à venir ; il avait mené une vie insouciante, sans but ni espérance. Pourtant au cours d’une grave maladie, la pensée de l'au-delà l'avait effrayé : que deviendrait-il s'il mourait ? Sa conscience lui reprochait tant d'écarts de conduite ! II fit le vœu de se réformer. - La santé lui fut rendue... et aussitôt toutes ses bonnes résolutions s'envolèrent. De même une deuxième fois : maladie, tourments intérieurs, efforts d'amélioration... laisser-aller.

Plongeur, il restait parfois longtemps sous la mer, à la recherche d'objets précieux. Un jour, en plein travail, sous plusieurs mètres d'eau, une pensée traverse son esprit : « Certains disent que Dieu est partout, mais il n'est certainement pas au fond de la mer ; il ne peut pas me voir ici ! »

À cet instant même, ses yeux s'arrêtent sur une forme blanche, proche de lui. Il prend l'objet, une feuille imprimée retenue entre les coquilles d'une huître ; elle porte ce titre, très visible :

O DIEU, TU ME VOIS !

Il reste interloqué quelques secondes. Dieu prend-il la peine de lui répondre ? personnellement ? immédiatement ? Ce papier entraîné par la mer, retenu entre ces coquilles ! Pour le plongeur c'est Dieu qui a voulu lancer une flèche directement dans sa conscience ! Il dit : « Je te vois, toi, Luigi, tel que tu es, même sous la mer, en plein travail. » - C'est troublant ! « Comment Dieu sait-il ce que je pense et ce que je fais ? A-t-il vu toute ma vie, même ce que j'ai voulu cacher ? - Il m'en donne la preuve jusqu'ici ! Je suis perdu ! - Mais qu'est-ce que cela... est-ce que vraiment il m'invite aussi ? » - Et Luigi peut encore déchiffrer trois mots sur l'imprimé :

REVIENS À MOI !

« Revenir ? Qu'est-ce que c'est, revenir ? Qu'est-ce que je dois faire pour revenir ? »

Le plongeur recueille soigneusement l'imprimé. De retour à la maison, il le lit et le relit attentivement. Une lueur naît en lui : Dieu le connaît très bien, mais s'il le cherche c'est pour l'amener au vrai bonheur. Tout de même Luigi sent son indignité devant le Dieu de lumière. Sûrement il est coupable ; ses péchés forment une barrière entre Dieu et lui ; une barrière que personne ne peut abattre. Au fond de lui-même une voix lui dit : « Tu ne peux pas t'approcher librement de Dieu ; quelque chose t'en empêche. »

Luigi devra apprendre que Dieu l'aime, et veut faire tomber la barrière pour l'amener tout près de lui. « Est-ce que vraiment Dieu aime un homme comme moi ? se dit-il. Est-ce moi qu'il veut près de lui ? Qu'est-ce qui me le prouve? »

Luigi, cette preuve, Dieu l'a fournie ! Pour faire ce qui t'est impossible, il a donné son Fils unique ! Celui qui était éternellement auprès de lui, il l'a envoyé sur la terre, pour naître et vivre parmi les hommes, mais surtout pour mourir sur la croix, car sa mort ôte les péchés des croyants. Mets ta confiance en un Dieu dont l'amour est si grand ; crois en lui !

Jésus Christ ôte les péchés. 1 Jean 3. 5 - Mais ceux des autres, ou aussi les miens ? - Oui, les péchés de chacun, de celui qui a beaucoup péché comme de celui qui n'a pas beaucoup péché ; c'est vrai à toutes les époques, et sur toute la terre ; c'est vrai pour toi, si tu lui confesses tes péchés. Lis ce que disait le roi David :

« Quand je me suis tu, mes os ont dépéri... car jour et nuit ta main s'appesantissait sur moi... J'ai dit : je confesserai mes transgressions à l'Éternel, et toi tu as pardonné l'iniquité de mon péché. » Psaume 32. 1-5
« Contre toi, contre toi seul j'ai péché... Purifie-moi du péché... et je serai pur ; lave moi, et je serai plus blanc que la neige... Crée-moi un cœur pur, ô Dieu. » Psaume 51. 4-10
« Bienheureux ceux dont les iniquités ont été pardonnées et dont les péchés ont été couverts. » Romains 4. 7

Oui, Dieu pardonne ; il pardonne à celui qui se repent de ses fautes et les lui confesse. (1 Jean 1. 9)

Laisse-toi convaincre, Luigi, cesse de vouloir te cacher. Tourne-toi vers le Dieu Sauveur et confesse-lui tes fautes. Par la foi approprie-toi l'effet du sacrifice de Jésus Christ. Tu peux être assuré que son sang te lave de tes péchés, (Apocalypse 1. 5) de ceux dont tu es coupable, toi. Tu sauras alors que Dieu te pardonne, et pour toujours ; il ne remettra jamais en cause son pardon. Ton fardeau tombera ; la paix remplira ton cœur. (Romains 5. 1)

REPENTANCE, REPENTIR ?

Est-ce le simple regret de ce que l'on a fait ? - Fait-on un compromis (je me repens mais j'espère des avantages dans cette vie), ou garde-t-on une arrière-pensée (je me repens, mais ma vie continue comme avant) ? - Non, devant Dieu il faut être tout à fait droit ; on ne peut rien lui cacher.

La repentance est bien plus que le regret. C'est le sentiment douloureux d'avoir désobéi à Dieu et de l'avoir outragé. Je dois alors lui confesser mes péchés et lui demander secours pour les abandonner. Par Jésus Christ je reçois le pardon et la vie éternelle, ainsi que la grâce nécessaire pour la vie de chaque jour.

Qui doit se repentir ? Seulement les « grands pécheurs » ? - Attention, dans l'étang de feu et de soufre (l’enfer) se trouveront les meurtriers, les fornicateurs, les magiciens, les idolâtres, sans doute, mais aussi les timides (ceux qui remettent toujours à plus tard), les incrédules (ceux qui ne croient pas Dieu), et les menteurs ! (Apocalypse 22. 15 et 21. 8)

Péché - Foi - Repentance - Confession - Pardon - Accueil réservé par le Père

(Un exemple à lire dans la Bible - Luc chapitre 15 versets 11 à 24)

« Le plus jeune fils... dissipa son bien en vivant dans la débauche... Une grande famine survint dans ce pays-là ; et lui aussi commença d'être dans le besoin... Il désirait se remplir le ventre des gousses que mangeaient les pourceaux ; mais personne ne lui donnait rien. Revenu à lui-même, il dit : - Combien d'ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi je péris ici de faim ! Je me lèverai et je m'en irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j'ai péché contre le ciel et devant toi ; je ne suis plus digne d'être appelé ton fils ; traite-moi comme l'un de tes ouvriers.
Et il se leva et vint vers son père.
Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion ; courant à lui il se jeta à son cou et le couvrit de baisers. Le fils lui dit :
- Père, j'ai péché contre le ciel et devant toi ; je ne suis plus digne d'être appelé ton fils. Mais le père dit à ses esclaves :

- (Vite,) apportez dehors la plus belle robe, et l'en revêtez ; et mettez un anneau à sa main et des sandales à ses pieds... et soyons en fête, car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. »

Publié le 20.02.2001


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