L'oiseau en vol offre une image de la liberté : pas d'entrave à ses évolutions ! Vivre sa liberté, c'est un très beau privilège pour un homme digne et responsable. Mais la vivre sans respecter les lois civiles et morales, ou en portant tort à autrui, est-ce faire honneur à ce privilège ?
Sous prétexte de liberté est-il permis de troubler ou de briser une famille ? d'abandonner mari, femme, enfants ? - Un vrai foyer, bien uni, c'est un grand bonheur ! On le bâtit d'amour, de dévouement, d'harmonie. C'est là que s'épanouissent les caractères forts et stables.
Alors pourquoi arrive-t-il que la famille soit le champ clos d'âpres combats, d'échecs, de ruptures, et de détresses ?
Chez nous, certains parents poursuivent plutôt la réussite personnelle et la fausse liberté que le bonheur de la famille. La liberté individuelle, on prétend que la famille "traditionnelle" "l'encage" ! Alors on cherche à se délivrer : "Je suis libre de choisir, de partir même". Alors quoi : adultère, divorce ou autres contrefaçons... ? La rupture est encore plus facile s'il s'agit "d'union libre".
L'un part… illusion de liberté et aventure. L'autre reste, brisé, avec ses problèmes. Les enfants restent, livrés à eux-mêmes, confidents de parents séparés, tantôt avec l'un, tantôt avec l'autre ; alors que dans leur cœur brûle le besoin d'être aimés par un papa et une maman unis !
Et ceux-ci qui attendent une mère et se heurtent à une femme d'affaire, aussi autoritaire dans son foyer qu'à son bureau. D'autres encore qui voudraient un père, et non un despote.
Ailleurs, suivant la coutume locale, l'un des époux se considère comme le maître, et traite l'autre comme une servante, ou même comme une esclave. - Non, un foyer, c'est une communauté fondée sur l'amour et le respect mutuel.
Vous soupirez après une famille saine et unie, un refuge de paix, où chaque membre remplit son rôle tout en étant aimé pour lui-même ?
Alors, qu'en pensez-vous ? N'est-il pas urgent de refuser à la publicité, aux courants du jour, et aux coutumes, le droit de nous imposer un comportement ? N'est-il pas urgent de revenir à Dieu qui a fondé le mariage pour rendre les hommes heureux ?
« Ne vous conformez pas à ce siècle (ou : ne vous laissez pas modeler par le monde actuel) ; mais soyez transformés par le renouvellement de votre intelligence pour que vous discerniez… la volonté de Dieu. » Romains 12. 2
Quelle est cette volonté ? Celle d'un Père voulant qu'un peu de son amour rayonne dans les familles, et autour des familles.
Remontons aux origines : Dieu a créé l'homme, et lui a dit : « II n'est pas bon que l'homme soit seul ; je lui ferai une aide qui lui corresponde... Dieu forma une femme... et l'amena vers l'homme. Et l'homme dit : celle-ci est os de mes os et chair de ma chair... C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme. » Genèse 2. 18-24 « Ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas. » Matthieu 19. 6
En résumé, un homme pour qui Dieu fait ce qui est bon - une femme préparée spécialement pour être l'aide correspondant à cet homme - un seul homme pour une seule femme, conduits l'un vers l'autre, liés l'un à l'autre aussi longtemps que les deux vivent sur la terre - attachés l'un à l'autre, c'est-à-dire liés par l'amour - Ensuite les soins aux enfants. - Voilà le mariage selon Dieu.
Ce n'est pas une affaire propre à une culture. Non, le mariage est l'institution de Dieu pour toutes les cultures et pour tous les temps. Selon Dieu l'union est un mariage seulement lorsqu'elle est enregistrée selon les lois du pays, ou, dans certains pays, selon le droit coutumier et les traditions.
Dans ce domaine de la famille, on s'éloigne de plus en plus de l'ordre selon Dieu. Et dans d'autres domaines aussi. Chacun tend à vivre à son gré, sans s'inquiéter ni de la volonté de Dieu, ni de Dieu lui-même. Vivre ainsi, c'est pécher, et rompre les relations avec Dieu. C'est aller au-devant de désordres en chaîne dans le présent, et de tourments pour l'éternité ! Ne plaisantons pas à ce sujet ; on frémit en y pensant.
Mais Dieu veut rétablir ces relations. Il a tout préparé ; son grand désir est de nous placer dans la plus heureuse relation avec lui. Son cœur aimerait que nous soyons pour lui des fils et des filles, que nous l'appelions Père. (Et il aimerait voir dans nos familles un reflet de son amour.)
Nous n'allions pas vers Dieu, alors Dieu est venu vers nous, sous forme humaine, dans la personne de Jésus Christ son Fils.
Nous étions corrompus par le péché ; pourtant Jésus Christ s'est approché tout près, il nous a « touchés » Matthieu 17. 7 tant son amour est grand.
Nous étions incapables de nous défaire de cette corruption, incapables d'expier nos péchés ; il s'est offert pour les expier à notre place, par son sacrifice à la croix. Là, Dieu « n'a pas épargné son propre Fils. » Romains 8. 32 - Il l'a traité comme s'il avait commis lui-même ces péchés : il lui a fait supporter la punition que nous méritions.
Punition que Jésus Christ a entièrement subie. La justice de Dieu ne peut plus rien réclamer à celui qui se met au bénéfice du sacrifice du Christ. Ses péchés sont définitivement effacés. Il est devenu un enfant de Dieu. Dieu l'appelle ainsi, et se montre père envers lui.
Ce pardon par le sacrifice du Christ, comment chacun peut-il le recevoir ? Voici le secret : il faut croire ! Croire que l'on est pécheur, sans relations avec Dieu, incapable de renouer ces relations ; croire que Dieu est digne qu'on le croie. C'est une affaire individuelle. Le salut n'est pas donné au monde en bloc, mais à celui qui croit personnellement en Jésus Christ.
Celui qui croit en Jésus est rendu libre, libre de l'esclavage où le tenaient ses ambitions, ses prétentions et son orgueil. Il est libre pour donner place au Seigneur, qui a dit : « il faut que je demeure... dans ta maison », Luc 19. 5 libre pour refléter dans sa famille les grâces qu'il a reçues de Dieu, amour, paix, joie. Toute la famille goûtera le bonheur que Dieu attache à cette vie, vécue selon Éphésiens 5. 21 et 6. 4 — Tite 2. 4-5
« Je le connais (dit Dieu) et je sais qu'il commandera à ses fils et à sa maison... de garder la voie de l'Éternel. » Genèse 18. 19