On l’attend, cette fête ! Une grande partie de notre planète s'y prépare longuement. - Quelle est son origine ? Sa signification ? Pourquoi la célèbre-t-on encore si près du XXI° siècle ?
Et pour vous, que représente-t-elle ?
Une occasion de joyeuses rencontres familiales autour d'un arbre de Noël ? Un échange de cadeaux ? Des repas copieux ? Un congé, peut-être à la neige ? Un service religieux ? - Mais pour d'autres, sans famille, sans amis ; c'est la période où l'angoisse de la solitude devient insoutenable. Quelques-uns ne choisissent-ils pas d'aller à l'hôpital pour bénéficier de soins ? - Et les plus démunis ! Auront-ils plus que le spectacle provoquant des étalages regorgeant de victuailles ? - Malgré de beaux élans de solidarité, Noël n'est pas une fête pour tous !
Toutes ces manifestations à l'occasion d'une "fête" religieuse ! Que reste-t-il du sens que l'on a voulu lui donner à l’origine ? Savez-vous qu'elle n'a été instituée qu'au quatrième siècle de l’ère chrétienne pour détourner certains convertis de leurs habitudes païennes ? Ils observaient encore une fête idolâtre le 25 décembre ! Pour ''christianiser'' cette fête, on a imaginé de commémorer la naissance du Christ ce jour-là. Pourtant on ne sait pas à quelle date il est né.
Quoiqu'il en soit, la tradition de Noël rappelle que Jésus Christ est venu parmi les hommes.Venu du ciel où il demeurait, Jésus Christ s'est incarné. Il est né de femme, mais miraculeusement, par la puissance de l’Esprit de Dieu, pour nous visiter et nous sauver. Fait merveilleux !
D'abord « petit enfant », il « croissait et se fortifiait » ; « il avançait en sagesse et en stature et en faveur auprès de Dieu et des hommes » ; « il était soumis » à ses parents. « Il écoutait et interrogeait (les chefs religieux). Et tous ceux qui l'entendaient s'étonnaient de son intelligence et de ses réponses. » Luc 2. 27-52 Il a exercé un métier : « Celui-ci n'est-il pas le charpentier ? » Marc 6. 3 - Il ressentait la faim, la soif, la fatigue. Dans son corps et dans son âme il éprouvait toute l’intensité de la souffrance. Il était « l'homme de douleurs ». Ésaïe 53. 3
Il a « été fait à la ressemblance des hommes ». Philippiens 2. 7 Mais à la différence de tous les autres hommes, Christ « n'a pas connu le péché » 2 Corinthiens 5. 21 et « n'a pas commis de péché ». 2 Pierre 2. 22 Son humanité était sainte, rigoureusement sans souillure.
Lorsqu'II « commençait d'avoir environ trente ans » Luc 3. 23 son activité a pris un caractère absolument différent de celle des autres hommes. Car il était venu pour accomplir la volonté de Dieu sur la terre. Lui qui est Dieu souverain, s'est soumis à la volonté de Dieu le Père en prenant l'humanité ; « Il a appris l'obéissance » Hébreux 5. 8 - « il s'est abaissé lui-même, étant devenu obéissant jusqu'à la mort, et à la mort de la croix ». Philippiens 2. 8
« Il a passé de lieu en lieu faisant du bien ». Actes 10. 38 Il déployait les richesses de se bonté et de sa sympathie envers une veuve, une famille endeuillée, des marginaux, des disciples incompréhensifs ; avec chacun de façon appropriée.
aussi absolument Dieu que parfaitement homme. 700 ans à l'avance il était écrit : « La vierge sera enceinte et enfantera un fils et on appellera son nom Emmanuel, c'est-à-dire DIEU avec nous. » Ésaïe 7. 14 et Matthieu 1. 23 - Et l’ange a annoncé à Marie : « L'Être saint qui naîtra sera appelé FILS DE DIEU. » Luc 1. 35
Par l'autorité de l'Esprit de Dieu, l'Écriture fait ces admirables déclarations :
« LA PAROLE ÉTAIT DIEU... Toutes choses furent faites par elle, et sans elle pas une seule chose ne fut faite de ce qui a été fait. (La Parole, c'est Jésus Christ)… La Parole devint chair, et habita au milieu de nous. Et nous vîmes Sa gloire (dit l’apôtre Jean), une gloire comme d'un Fils unique de la part du Père... Personne ne vit jamais Dieu ; le Fils unique qui est dans le sein du Père, lui l'a fait connaître. » Jean 1. 1 à 18
« Dieu nous a parlé dans le Fils. (Le Fils) est le resplendissement de sa gloire et l’empreinte de sa substance. (Le Fils) soutient toutes choses (la création) par la parle de sa puissance. » Hébreux 1. 1 à 3
Quelle puissance, quelle richesse, dans ces affirmations divines ! – Que disent-elles ?
- Jésus Christ est éternellement Dieu. Quant à l’essence de son être, comme dans ses attributs, il est identique à Dieu. Père et Fils, cela veut dire qu’entre ces deux personnes divines existe une relation éternelle et mystérieuse. Comme le Père, le Fils n’a ni commencement ni fin. Il n’a pas été créé, il est le Créateur.
- Jésus Christ, étant Dieu, est tout puissant : « Toutes choses ont été créées par lui. » Colossiens 1. 16 Et il soutient constamment la création ; sans lui elle retournerait au chaos et à la mort.
- Jésus Christ est la personne divine appelée aussi « la Parole » : le Fils de Dieu connaît parfaitement Dieu le Père, car il demeure sans cesse dans son amour. C’est donc lui et lui seul qui peut révéler le Père.
S'il dit : « Moi et le Père nous sommes un », il parle avec l'autorité divine. S'il dit : « Mon Père est plus grand que moi » Jean 10. 29-30, il prend la place d'un homme tel que Dieu le veut. II est constamment Dieu et homme. Mais il montre tantôt sa divinité, tantôt son humanité. Mystère impénétrable pour la raison humaine, admirable pour la foi.
Si le Fils de Dieu est devenu homme au milieu des hommes, c'est pour mettre la connaissance de Dieu à notre portée Notre cœur et notre intelligence ont la capacité da la recevoir.
Si le Fils de Dieu est devenu homme, c'est aussi pour nous sauver.
Le salut de nos âmes, c'est notre premier besoin ! Car pour Dieu nous sommes morts moralement, à cause de nos péchés. Être sauvé, c'est être arraché à cette mort, et recevoir la vie. Cette vie est éternelle dans sa nature, car elle vient de Dieu. Et elle s'étend à l'éternité dans la présence de Dieu et du Christ. C'est là que se trouve le bonheur pour lequel Dieu nous a créés.
Les idées très à la mode prétendent que nous pouvons nous sauver nous-mêmes. C'est ignorer que le péché nous rend incapables, tout à fait incapables, d'ôter notre culpabilité et notre souillure. Ces idées actuelles sont très anciennes ! C'est l'humanisme, c’est la confiance illimitée en l'homme.
Elle déshonore Dieu, cette fausse confiance. Ce n'est pas au salut qu'elle conduit, mais à la perdition ! Seul Dieu a la capacité de nous sauver ; seul il peut ôter nos péchés, nous arracher à la mort et nous rendre dignes de lui par le don de la vie éternelle. Et il veut le faire : pour cela, il est venu au-devant de nous, dans la personne du Fils de Dieu fait homme. Au lieu de nous condamner, il nous sauve. Tant de grâce et d’amour confondent nos cœurs !
Pour l'expiation de nos péchés, il fallait plus que la vie de l’homme parfait. Il fallait que lui, le seul juste, soit chargé de nos péchés et en subisse le châtiment, la mort ! Avec un dévouement et un amour infinis, Jésus Christ s'est offert pour donner réparation au Dieu très saint !
Il « nous a aimés et s'est livré lui-même pour nous comme offrande et sacrifice à Dieu ». Éphésiens 5. 2
Alors, pour prouver son entière satisfaction, Dieu l'a ressuscité et l'a élevé au ciel.
Nos cœurs sont saisis ! Quelle grandeur dans le Christ ! Quelle sainteté, quel amour et quelle bonté ! Est-il possible qu'une personne divine se soit « anéantie » en se faisant homme pour nous faire connaître Dieu et nous réconcilier avec lui ? Est-il possible que celui qui demeure dans le ciel soit venu souffrir sur cette terre corrompue, que le Juste ait pris la place des injustes ? Avec un cœur qui se sent trop petit devant ces merveilles on écoute, on croit, on trouve le salut et la paix.
Tout autre Christ n'est pas le Christ de Dieu. C'est un faux Christ, forgé par l'homme selon sa volonté et selon son imagination ; une idole.