Drame au Cameroun. À quoi donner la priorité, au sac d'argent ou... ? Un riche commerçant, portant son sac d'argent, veut faire monter sa voiture sur le bac, pour traverser le fleuve. C'est délicat : il faut d'abord lancer l'auto en accélérant fortement, et aussitôt l'immobiliser.
Hélas, les freins fonctionnent mal, et la voiture bascule dans les eaux profondes ! L'homme réussit à ouvrir la portière, empoigne son précieux sac, sort et essaie de nager. Mais il est embarrassé par ses vêtements et par son fardeau ; devant une assistance horrifiée, il commence à s'enfoncer. Un piroguier lui tend sa perche, longue et solide ; le commerçant la saisit aussitôt à deux mains, en oubliant un instant son trésor. Les passeurs crient de joie : Il est sauvé ! ... Mais pourquoi, tout d'un coup, tourne-t-il la tête en tous sens ?
Que cherche-t-il ? - Le sac d'argent ! Il l'aperçoit soudain sur un débris flottant. D'un mouvement brusque, il lâche la rame et se jette vers sa bourse. Il la rattrape bien... Mais la perche ? Impossible de l'atteindre maintenant ! Encore quelques mouvements désespérés, et l'homme disparaît dans le fleuve, les mains obstinément cramponnées au sac, sous les yeux épouvantés des passeurs impuissants.
Cette erreur de priorité a coûté la vie présente à cet homme. Et la vie dans l'au-delà ?
Question pour tous : à quoi donner la priorité ? À la richesse, à toute autre ambition terrestre, ou à la vie de l'âme ? La vie future, au ciel, est infiniment plus précieuse que la vie présente. Faire le mauvais choix et négliger le salut offert par Dieu, c'est être perdu pour toujours !
Ne nous trompons pas de priorité. Ne mettons pas le secondaire à la place de l'essentiel, ni le temporaire à la place de l'éternel. Ne nous laissons pas séduire par la fascination de ce qui se voit, en oubliant le prix de l'invisible ! Le diable travaille à nous tromper, et à nous aveugler. Il nous laisse arriver à la mort en nous faisant oublier le danger que nous courions.
Le diable fausse notre jugement en nous inondant d'erreurs maquillées en vérités. Vous connaissez quelques-uns de ses mensonges :
- « Jouissez de la vie intensément. Pour votre âme, vous aurez le temps plus tard. »
- « La Bible et le vrai Dieu, c'est dépassé ; la vérité, c'est ailleurs. »
- « Libérez les forces qui sont en vous ; soyez maître de votre vie. »
- « Vous n'êtes pas sauvé dans cette vie ? Pas grave, vous aurez d'autres occasions. » - Etc.
Fuyons ces impostures et ces illusions. Qu'aucun des attraits de la vie présente ne devienne un « sac d'argent » lourd et encombrant. Il nous ferait perdre notre avenir éternel ! Bien profiter de ce qui paraît agréable aujourd'hui et au dernier moment passer dans l'éternité et dans la souffrance sans fin, c'est une absurdité, c'est de l'inconscience ! C'est bien plus grave que l'erreur de ce malheureux commerçant !
Mais comment savoir ? « Une belle maison, la gloire du sport le pouvoir, la satisfaction de se dépasser par des actes fous, ça se comprend facilement, c'est palpable, on le tient. L'au-delà, ça ne se voit pas ; personne n'en est revenu pour nous dire en toute certitude ce que c'est. Qui peut montrer le chemin du ciel ? »
Faux débat ! Car on peut être sûr, absolument sûr au sujet de l'au-delà et au sujet du ciel. Ici-bas, tant de raisons nous incitent au doute !
Qui nous donne ces certitudes ? C'est Dieu, lui-même, et il y a un seul Dieu, le Dieu vivant et vrai, tout-puissant, souverain, celui qui a créé les astres sans nombre dans l'immensité, aussi bien que l'âme humaine ; il connaît le passé, le présent et l'avenir ; il est tout à la fois saint, juste et bon. En dehors de lui, tous ceux que l'on appelle « dieux » sont de faux dieux. Se confier en eux ou en soi-même, c'est être cruellement déçu.
Celui qui rejette Dieu n'a pas de vraies raisons à invoquer, seulement des prétextes. Il croit trouver erreurs ou contradictions en Dieu lui-même, ou dans sa Parole, la Bible, ou chez les chrétiens. Non, non, le problème n'est pas là. Il n'est pas ailleurs qu'en l'homme, dans son cœur et sa volonté. C'est en lui-même qu'il doit le résoudre. La solution ? Accepter ce que l'on est, une créature faillible, devant le Dieu tout-puissant et vrai.
Il faut faire totalement confiance à Dieu pour avoir ses certitudes et pour atteindre le ciel.
La foi n'est pas une croyance sentimentale en des faits improbables. Elle est la confiance que l'on met en une personne connue par la raison, comme par le cœur et par la conscience.
« En ceci a été manifesté L'AMOUR DE DIEU pour nous, c'est que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions (de la vie éternelle) par lui. En ceci est l'amour, non en ce que nous nous ayons aimé Dieu, mais en ce que lui nous aima, et qu'il envoya son Fils pour être la propitiation pour nos péchés. » 1 Jean 4. 9-10
« QUE VOUS SACHIEZ que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom de Fils de Dieu » (voilà le chemin du ciel). 1 Jean 5. 13
Résumons : Dieu se fait connaître à mon cœur et à mon intelligence ; il me convainc de sa grandeur, de sa perfection, de son amour ; je sais qu'il s'intéresse à moi ; je mets ma confiance en lui. Il me convainc de sa sainteté et de mon état de pécheur. Je ne laisse aucun « sac d'argent » me retenir. Je crois Dieu, et je crois en son Fils Jésus Christ mort pour ôter mes péchés.
Dès maintenant je sais que j'ai la vie éternelle. Jamais rien ni personne ne pourra me l'enlever. Elle continuera au ciel.