La sarracénie est une magnifique plante, aux feuilles en forme d'urne, étroites en bas, plus larges vers le haut. Elle contient un liquide dont raffolent les insectes. Attirée par l'odeur de ce suc, une guêpe se pose sur le bord du cornet et commence à se délecter. Elle s'aventure plus loin, sur des poils inclinés vers le fond. Voilà qu'elle veut s'échapper, mais les poils se redressent et l'emprisonnent. Elle se débat, mais finit par tomber dans le liquide délicieux et s'y noyer. Finalement, elle est « digérée » par les enzymes et les acides.
Ainsi est le péché...
Quoi, dites-vous ! Mais c'est le mot qu'on ne veut plus entendre ; et ce qu'il représente, on l'a gommé. On le tient pour un « fardeau psychologique» » une contrainte insupportable, une atteinte à notre liberté et à notre honneur, une invention des hommes d'église, une notion « rétro », indigne de l'homme du 21ème siècle ! Les mots d'autrefois, ça vous donne l'impression qu'on vous serre dans un étau. Alors on essaie de desserrer l'étau en disant « aventure » au lieu de « adultère », « I.V.G. » au lieu de « avortement », « euthanasie » au lieu de « homicide », etc. En publicité, on utilise la tentation, et même le mot péché en le tournant en ridicule et en le vidant de son sens. On en fait des livres, des films ; on a fait une exposition sur le thème du péché dans l'art !
On a trouvé des excuses au péché (l'environnement, la pauvreté, l'hérédité), et même une explication « scientifique » : c'est un défaut génétique qui n'affecte que le corps, mais pas l'âme, d'où l'on conclut qu'il ne faut pas s'inquiéter.
Environnement ? Celui du premier homme était parfait. Pauvreté ? Ce premier homme disposait librement des riches ressources de Dieu. Hérédité ? Bien sûr, il n'avait hérité d'aucun défaut génétique. Et pourtant le premier homme sur la terre a été le premier pécheur ! Alors...
Un argument fréquent : « Ne soyez pas un attardé. Opposer le bien et le mal, c'est dépassé. Il est temps d'abandonner un ordre moral périmé. » - Argument mensonger !
L'une des plus grandes réussites du promoteur du mal a été de nous faire croire que le mal n'existe pas.
On refuse le mot et ce qu'il représente ? - Soit. Est-ce que refuser la réalité supprime la réalité ? Est-ce que nier Dieu supprime Dieu ?
Rejeter la Parole de Dieu, est-ce l'annuler ?
À Dieu et à ce qu'il dit, préférez-vous les théories à la mode ? C'est très sérieux. Le réveil sera terrible. Oui, devant Dieu le péché est une réalité.
Comme les sarracénies, le mal est attirant au premier abord. On y goûte ; on en veut davantage ; ignorant ce qu'il y au bout, on se laisse entraîner, et l'on franchit le point de non-retour sans s'en rendre compte. La conscience est endurcie, elle ne parle plus.
Il y a le « grand » péché ; tout le monde est d'accord : il est choquant et condamnable ; la justice le punit. - Mais il y a aussi le « petit » péché ; on n'y attache aucune idée de culpabilité ; on en sourit. Une complicité tacite s'est établie : tout le monde se le permet, personne n'en parle !
Il y a le péché des autres ; on le montre du doigt, c'est facile. Il y a aussi le péché caché au-dedans de soi, beaucoup plus difficile à reconnaitre. - Orgueil, violence et corruption sont les principaux caractères du mal.
Il y a les actes que l'on commet, péchés « gros » ou « petits ». Il y a aussi les pensées et les envies inavouables et, enfin, notre incapacité naturelle à éviter tout mal.
Bonne nouvelle ! Aux pécheurs, le Dieu saint et juste, également Dieu d'amour, envoie un
En résumé, devant Dieu,
je prends conscience de mon péché,
je me repens et je lui confesse tout,
je me confie en Jésus Christ mort à ma place,
Dieu me fait grâce et me pardonne,
j'ai la paix avec Dieu,
il me justifie,
et me donne la vie éternelle.