Un jour ou l'autre, ça vous est arrivé aussi : une douleur s'est installée dans votre corps ; ou bien c'était une fièvre élevée, ou une toux persistante, ou encore une infection qui gagnait du terrain... Dans les cas de ce genre, il faut se décider à consulter un médecin.
Un incompétent essaierait seulement de vous rassurer : ce n'est rien, ça va passer. Il recommanderait peut-être des calmants pour supprimer la douleur. Mais le mal continuerait de s'aggraver !
Le médecin sérieux et dévoué ne se contente pas d'un soulagement immédiat et trompeur. Il veut guérir. Il s'efforce de découvrir la cause profonde de la douleur ou de la toux. Il établit alors un diagnostic (nature du mal) et rédige une prescription (liste et mode d'emploi de médicaments). La consultation est terminée.
Oui, mais la consultation ne vous a pas guéri ! Il reste à acheter les médicaments et surtout à les absorber en respectant la prescription.
Résumons les étapes du chemin qui mène à la guérison :
- se reconnaître malade
- consulter un médecin compétent et dévoué
- accepter son diagnostic
- respecter soigneusement sa prescription.
C'est exactement la même démarche qu'il faut suivre pour la maladie spirituelle de l'humanité ! Regardons-nous nous-mêmes, regardons le monde autour de nous : oui, l'homme est malade ! Il a souvent essayé de guérir cette maladie, mais sans y parvenir. Devant l'échec des solutions humaines, est-il sage de faire comme si la maladie n'existait pas ? Certainement pas !
Dieu seul, le Créateur dont la puissance et la sagesse sont infinies, le détenteur unique de la souveraineté universelle. Il exprime clairement sa volonté de nous guérir :
Expliquons-nous : l'homme est inévitablement contaminé dès sa naissance par un « virus » redoutable qui s'attaque à son âme. Ce virus invisible cherche à se faire oublier ; mais il est bien là et il porte en lui la mort, la mort spirituelle. Qu'est donc ce « virus » ? C'est le péché ! Pas le péché au sens de faute occasionnelle. Non, le péché au sens d'incapacité à aimer et pratiquer uniquement le bien. On peut probablement être fier de certaines actions ; mais chacun est condamné par sa propre conscience : elle lui rappelle beaucoup de mauvaises pensées et de mauvaises actions !
Le seul vrai diagnostic : le péché !
« Le salaire du péché, c'est la mort. » Dieu ne peut rien y changer. Ce qu'il vous propose, c'est une substitution : dans ce cas, le « salaire » est payé, mais par un autre, Jésus Christ !
La seule prescription : la foi en Jésus Christ !
C'est simple à comprendre et à faire : il suffit de croire ! Croire, ce n'est pas répéter une phrase, c'est accepter dans son cœur comme vrai, accepter que Jésus est mort à ma place et que Dieu l'a ressuscité pour bien montrer qu'il est pleinement satisfait par cette substitution. Il me considère comme un juste. Le virus du péché est ôté, la guérison est définitive, le salut est acquis !
(instituteur en Afrique 24 ans)
Si Dieu est amour, pourquoi acceptera-t-il que certains (ceux qui ont commis le bien) vivent auprès de lui et que d’autres (ceux qui ont commis le mal) vivent loin de lui, dans le « feu éternel préparé pour le diable et ses anges » ?
On pourrait retourner la question : comment un enseignant sérieux et dévoué à ses élèves peut-il accepter que certains échouent tandis que d'autres passent en classe supérieure ou obtiennent leur diplôme ?
Des élèves surpris et amers vont venir accuser l'enseignant : vous détruisez notre avenir ! les autres pourront préparer la carrière dont ils rêvent; nous, nous sommes définitivement bloqués ! C'est injuste ! Vous n'êtes pas gentil !
L'enseignant explique : j'ai donné les mêmes leçons à tout le monde ; j'ai aidé ceux qui avaient des difficultés ; j'ai averti les négligents. Pour les examens, j'ai prévenu à l'avance et j'ai posé les mêmes questions à tout le monde, des questions qui ont toutes été traitées dans les leçons. Mais vous, depuis la rentrée vous avez joué au foot chaque fois que vous aviez du temps libre ; vous n'avez pas fait un effort sérieux pour vous préparer à l'examen. Je regrette beaucoup votre échec, mais vous en êtes entièrement responsables.
Nous comprenons cet enseignant : il a dû constater l'échec de ces élèves, alors qu'il a tout fait pour leur permettre de réussir. Mais qui est responsable ? Vous êtes d'accord : ce sont les élèves négligents qui n'ont pas pris garde à ses avertissements ! Pendant toute l'année, l'enseignant a fait preuve de patience, de dévouement ; mais, au jour de la délibération, c'est la justice qui dicte la décision finale.
C'est un peu de cette manière que Dieu agit : il nous offre le pardon de nos péchés. (relisez l'histoire du médecin) Nous avons la capacité d'accepter ou de refuser son offre, mais cette capacité de choisir nous rend entièrement responsables des conséquences : Refuser l'offre de salut, c'est en réalité se condamner au jugement éternel.
Aujourd'hui Dieu vous avertit avec amour. Écoutez le, réfléchissez bien, décidez d'accepter !