Ne crains pas, crois seulement

« Ne crains pas, crois seulement. » Marc 5. 26

N'y a-t-il plus d'espoir ? Un marin épuisé, sur le pont d'une embarcation démembrée, dérive sur une mer en furie ; les requins s'approchent ; à l'horizon un cyclone menace, un navire disparaît ! Tout est sombre ! - Un peintre traduit ainsi l'angoisse de l'homme en lutte constante contre un environnement hostile, où il ne trouve pas de refuge.

Et le bel optimisme de cette chanson pop, que devient-il ? « Sûrement j'aurai aujourd'hui quelque bonne nouvelle » ? Hélas, très vite bouillonne le désespoir amené par les conflits et les souffrances innombrables qui s'abattent sur la planète Terre. Un cri jaillit, une aspiration ardente, un appel... mais pas de réponse, pas de solution

On a peur dans la rue, dans les autobus, au lycée, à la maison, en regardant la télé et ses images insoutenables, en réfléchissant au déferlement des maux tels que pollution, exclusion, drogue, sida, corruption, instabilité politique, suicide de jeunes, fanatisme, sectes, terrorisme, guerres… Le vertige vous saisit. Jusqu'où cela ira-t-il ? Et nos enfants, que leur réserve l'avenir ?

L'inquiétude du peintre est-elle aussi la vôtre ? Vous sentez-vous menacé par les fléaux du monde, ou par des épreuves personnelles, que ce soit travail, famille, peine secrète... ?

Ne vous abandonnez ni à la révolte ni au désespoir ! Sur le tableau, pas de sauveteur. Mais pour vous, pour tous ceux qui sont pris dans une tempête, un Sauveur est venu :

« Ceux qui descendent sur la mer dans des navires... ceux-là voient les œuvres de l'Éternel... ; ils montent aux cieux, ils descendent aux abîmes ; leur âme se fond de détresse... toute leur sagesse est venue à néant... Alors ils ont crié à l'Éternel dans leur détresse, et Il les a fait sortir de leurs angoisses. Il arrête la tempête, la changeant en calme... Qu'ils célèbrent l'Éternel pour sa bonté ! » Psaume 107. 23-31

Dans la détresse, dans l'impuissance totale,

une seule ressource : crier à Dieu...

Il vous attend ; il est prêt à vous répondre. - Avez-vous lu ce qu'il veut faire ? Il veut changer la tempête en calme. - Avez-vous remarqué le résultat ? Le cri d'effroi fait place à un chant de reconnaissance !

Dieu peut-il intervenir dans VOTRE VIE ? Mais oui, certainement ! Car

« DIEU EST AMOUR. » 1 Jean 4. 8

C'est sa nature éternelle. Quoique les hommes en disent, Dieu nous aime. Il ne veut que notre bonheur ; il nous a créés pour nous rendre heureux sur une terre qu'il avait faite magnifique et harmonieuse. Les conflits, les peurs, les souffrances, ce n'est pas lui qui les a voulus, ce sont des conséquences du péché, de cette injure insupportable qu'est pour lui la désobéissance à sa volonté. Et il vous aime toujours ; ce serait encore lui faire injure que d'en douter. Peut-il y avoir un amour plus grand que celui de Dieu ? Considérez bien ceci dans votre cœur : s'il a donné son Fils pour sauver les pécheurs, ne prendra-t-il pas soin de ceux qui ont accepté un don si grand ?

Il « est puissant pour sauver. » Ésaïe 63. 1

La puissance de Dieu n'a pas de limites. Il a créé les mondes, il fera revivre les morts. Aujourd'hui, sa puissance et son amour agissent ensemble en notre faveur.

Dieu dit : « Je suis Dieu... le Saint. » Osée 11. 9

Comment donc peut-il intervenir dans la vie d'un homme pécheur et le délivrer de ses peurs ? En supprimant simplement les menaces, comme on le voudrait ? Non, il n'agit pas à la manière humaine. Dieu, c'est une personne, qui réunit en elle la grandeur infinie, la perfection absolue, la sainteté sans compromis et l'amour sans limite.

Il connaît la première de nos peurs, celle qui imprègne toutes les autres de son amertume : c'est le trouble de notre conscience devant lui. Voilà de quoi il veut nous libérer d'abord.

Pour nous en délivrer, Dieu « a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés. » 1 Jean 4. 10 Christ est mort à la place du pécheur. « Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus. » Romains 8. 1 Plus de culpabilité écrasante pour celui qui croit en Jésus, car Dieu lui accorde la dignité d'homme juste, et la sérénité de celui qui possède « la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ. » Romains 5. 1

C'est la joie de Dieu de le recevoir comme un père reçoit son enfant. En tout temps il lui prodigue son amour divin et sa fidèle sollicitude. Il dénoue pour lui certaines situations éprouvantes. S'il permet parfois, dans sa sagesse, que l'un des siens souffre des peines de la terre, jamais, au grand jamais, il ne l'abandonne. Le Seigneur se tient tout près de lui, semblable à un ami très proche, sur qui l'on peut se reposer comme un enfant repose sa tête sur l'épaule de sa mère ; un ami fidèle et puissant qui chasse la crainte et donne la paix intérieure, sa propre paix.

Dans la tempête, il rassure ses disciples effrayés ; avec lui pas de naufrage :

« AYEZ BON COURAGE, C'EST MOI, N'AYEZ POINT DE PEUR. » Matthieu 14. 27

Au creux de l'épreuve, il promet aussi :

« Ne crains point, car je t'ai racheté… tu es à moi. Quand tu passeras par les eaux, je serai avec toi, et par les rivières, elles ne te submergeront pas... Car moi je suis... ton Dieu... ton Sauveur, tu es devenu précieux à mes yeux. » Ésaïe 43. 1-4

Et encore : « Je vous donne ma paix. » Jean 14. 27

UN SAUVEUR, JÉSUS

Il y a 2000 ans, le monde religieux voulait un messie, mais pas le Messie de Dieu. De même, le monde religieux d'aujourd'hui désire un jésus, mais pas Jésus Christ. On en voudrait un autre, différent de celui qui est mort sur la croix. Il serait populaire, moderne, respectable, influent, s'entendant avec le monde et permettant que l'on y soit à l'aise, que l'on adopte son style de vie, ses idées, ses amusements ; il ne devrait pas attirer l'opprobre sur ses partisans ; on aimerait qu'il soit moins strict sur le péché et qu'il ne dénonce pas l'hypocrisie. Il devrait tolérer que chacun pense ce qu'il veut et fasse ce qui lui plaît.

La Bible démasque l'inspirateur de ces odieuses insinuations, Satan, le diable, qui « profère le mensonge, car il est menteur. » Jean 8. 44 La Bible sonne l'alarme, de peur que nos « pensées ne soient, détournées de la simplicité quant au Christ. » 2 Corinthiens 11. 3

Jésus Christ est le Fils de Dieu, divin en gloire, en sainteté, en amour. Pour ramener l'homme à Dieu, il est devenu homme (sans abandonner sa divinité), semblable à nous à part le péché. Ce n'est pas sa vie parfaite qui nous sauve, c'est sa mort sur la croix qui peut ôter nos péchés et nous sauver. Dans sa vie, il est un exemple pour ceux qui croient en lui : comme lui, ils ont à vivre dans le monde, loin du mal, en citoyens du ciel.

VOILÀ QUI EST RÉELLEMENT JÉSUS CHRIST. EST-IL VOTRE SAUVEUR ? VOTRE SEIGNEUR ?

Le Christ « n'est pas venu pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour beaucoup. » Marc 10. 45

« Jésus Christ… celui qui nous a lavés de nos péchés dans son sang. » Apocalypse 1. 5

Publié le 20.10.1996


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