Un soir, l'évangile est prêché dans une grande ville. À la sortie de la salle, un homme d'apparence douteuse accoste le prédicateur : « Je veux vous parler. Vous venez avec moi ? »
- Volontiers, répond le prédicateur.
L'homme le conduit par plusieurs ruelles, jusqu’à une impasse. Il ouvre une porte, fait entrer l'évangéliste et sort un revolver de sa poche.
- Je ne vous ferai aucun mal. Je veux seulement vous poser une question : êtes-vous bien sûr de ce que vous avez dit ce soir :
« Le sang de Jésus Christ… nous purifie de tout péché. » 1 Jean 1. 7 ?
- Absolument ! J'en suis tout à fait certain. Dieu le dit dans la Bible. Tout ce qu'il dit est vrai.
- Avec ce revolver j'ai tué !
Y a-t-il espoir pour un homme comme moi ?
- Je répète que si un homme confesse ses péchés et les abandonne, Dieu promet qu'il lui pardonne et qu'il le purifie de tout péché.
- Derrière ce mur j'ai un bar. Nous vendons de l'alcool à n'importe qui. Souvent j'ai pris à un homme son dernier sou, alors que sa famille souffrait de la faim. À côté du bar, j'ai une salle de jeux tous malhonnêtes. Récemment, un homme s'est suicidé après avoir tout perdu ici.
Y a-t-il espoir pour un homme comme moi ?
- Ce que Dieu dit est clair :
- Encore une question et je vous laisserai partir. En sortant de l'impasse, vous verrez ma maison. Ma femme s'y trouve, avec ma fille qui a onze ans. Il y a treize ans, j'ai rencontré une jolie fille. Je lui ai caché ma vraie vie, je lui ai menti ; nous nous sommes mariés. Quand elle a découvert la vérité, son cœur s'est brisé. Alors je me suis mis à la tourmenter et à la battre. Quant à ma fille, l'autre jour en la giflant, je l'ai fait tomber sur un fourneau chaud ; son bras est brûlé ; elle en portera les marques toute sa vie.
Y a-t-il espoir pour un homme comme moi ?
L'évangéliste prit l'homme par les épaules.
- Écoutez-moi ! Il faudra régler vos comptes avec votre famille, et avec la justice. Mais devant Dieu, quoique vous ayez fait, confessez-le lui, et
- Merci beaucoup. Je voulais être sûr. Je vous crois. Je serai à votre réunion demain soir.
Après le départ du prédicateur, l'homme chasse tout le monde du bar et de la salle de jeux. Puis il brise toutes les bouteilles et vide tous les fûts ; il démolit les tables de jeux et les roues de loterie, il brûle les dés et les cartes, il détruit tous les instruments de péché. Le matin, il rentre chez lui, et s'assied, épuisé.
En l'entendant, sa femme dit à sa fille : « Va dire à Papa que le déjeuner est prêt ».
La fille, effrayée, s'avance lentement : « Papa ! Maman dit que le déjeuner est prêt ».
En souriant, l'homme répond : « Chérie, Papa n'a pas besoin de déjeuner ».
La fille court à la cuisine et s'écrie : « Maman ! Papa n'a pas crié ; il m'a souri et m'a appelée "chérie" ». La maman insiste : « Tu rêves ! Retourne, et dis à ton père que le déjeuner est prêt ». La fille revient vers son père, mais la maman la suit. Alors il leur dit : « Plus près, plus près ! » Tremblantes, elles s'approchent encore. Il prend affectueusement dans ses bras celles qu'il a tyrannisées ; les yeux pleins de larmes, il les rassure : « Pardonnez-moi tout le mal que je vous ai fait ! N'ayez plus jamais peur de moi. Aujourd'hui, Dieu a fait de moi un nouveau mari et un nouveau père. »
Ce soir-là, après la prédication, sa femme et sa fille donnèrent leur cœur au Seigneur, elles aussi, car
Saisissez-vous la valeur et la force de ce fait ?
Saisissez-vous sa valeur pour vous, qui sentez vos péchés et qui voulez en être purifié ? Confessez les à Dieu ; croyez en Jésus Christ ;
son sang vous purifiera de tout péché.
Il y a espoir pour quelqu'un comme vous, qui que vous soyez !
MAIS MOI JE N'AI PAS PÉCHÉ !
Je ne fais de mal à personne, je suis honnête, j'ai toujours fait le bien. Vous n'êtes pas loin de dire, en tout cas de penser, comme cet homme de l'évangile : « Mon Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont rapaces, injustes, adultères, ou bien encore comme ce publicain. » Luc 18. 11 (publicain : collecteur d'impôts malhonnête)
Vous n'avez pas péché ! Est-ce à vous d'en décider ? Est-ce à vous de définir le bien et le mal ? Êtes-vous compétent pour être votre propre juge ? - Non, Dieu seul juge justement, et il déclare :
Vous n'êtes pas d'accord ? - Voici le témoignage d'un homme à qui il a été très dur de se découvrir pécheur, lui aussi :
« Je n'aurais pas connu le péché si ce n'avait pas été par la loi (de Dieu) ; car je n'aurais pas eu conscience de la convoitise si la loi n'avait dit : « Tu ne convoiteras point ». Mais le péché, ayant trouvé occasion par le commandement, a produit en moi toutes les convoitises. » Romains 7. 7-8
Et ailleurs : « Chacun est tenté, étant attiré et amorcé par sa propre convoitise ; puis la convoitise ayant conçu, enfante le péché, et le péché, étant consommé, produit la mort. » Jacques 1. 14
La convoitise, l'envie secrète de mauvaises choses, personne ne la voit, et l'on oublie que c'est un mal. Dieu voit ce premier mouvement caché dans un repli du cœur, ce commencement de péché ! C'est l'amorce d'une action pour obtenir la chose convoitée. Et voilà le péché commis ! Qui n'a jamais convoité, qui n'a jamais péché ? Or « le salaire du péché, c'est la mort » Romains 6. 23, la souffrance éternelle loin de Dieu.
Recevez le pardon, la paix avec Dieu et la vie éternelle par la foi en Jésus Christ car