Un évangéliste distribuait des tracts, un soir, à la gare de l'une de nos grandes villes. Très tard, à l'heure de rentrer chez lui, il se poste au bord d'une rue, en attendant qu'un conducteur aimable le prenne dans sa voiture. Habituellement, c'est assez rapide. Ce soir-là, personne ne s'arrête. Le temps passe ; l'homme décide de partir à pied. Il s'engage sur le pont qui traverse le fleuve, un large fleuve où les marées remontent et provoquent de forts courants. Au milieu du pont, voilà un homme, un jeune, immobile, accoudé au parapet, l'œil fixé sur l'eau noire. L'évangéliste engage la conversation ; il annonce Jésus Christ, le Sauveur, celui qui comprend les découragés et veut les délivrer. Il remet un tract au malheureux et poursuit son chemin.

Deux ans plus tard, l'évangéliste proclame la bonne nouvelle de Jésus Christ dans le quartier universitaire de la même ville. Le voici à la cafétéria, lieu privilégié pour les rencontres. Soudain, à son approche, un étudiant se lève, radieux :

- Me reconnaissez-vous ?

- Non, je ne crois pas vous avoir déjà vu.

- Eh bien moi je vous connais ! Nous nous sommes rencontrés sur le pont, un soir il y a deux ans, et vous m'avez sauvé deux fois la vie. J'étais sur le point de sauter dans le fleuve... Des problèmes familiaux… pas de travail... Vos paroles m'ont réconforté ; vous m'avez engagé à mettre ma confiance dans le Christ... J'ai vu les choses autrement ; j'ai renoncé à mon projet. Rentré à la maison, j'ai lu votre tract ; ensuite je me suis mis à lire la Bible, et j'y ai trouvé ce qui me manquait, Jésus, mon Sauveur. Maintenant je crois en lui.

En se rasseyant, il raconte son histoire à ses camarades, et ajoute : « J'ai beaucoup cherché et beaucoup lu ; je n'ai rien trouvé. La vérité n'est que dans la Bible ; c'est vraiment la Parole de vie ». Philippiens 2. 16

Sauvé deux fois la vie ?

Et oui ! — Il voulait en finir avec la vie présente ; Dieu la lui a conservée par une intervention de dernière minute. - Il était mort quant à Dieu, mais en croyant au Fils de Dieu il a reçu la vie éternelle. - Nous n'avons pas tous besoin d'être sauvés deux fois. Mais nous avons tous besoin d'être sauvés une fois. Qu'est-ce qu’être sauvé ? C'est passer de la mort à la vie.

Comprenons-nous : il s'agit de notre lien spirituel avec Dieu. Parce que nous naissons pécheurs nous sommes privés de ce lien : nous sommes morts, condamnés au châtiment éternel, à l'éloignement sans fin d'avec Dieu. Il faut absolument être sauvé de cette mort, et recevoir la vie éternelle. - Dieu « ne voulant pas qu'aucun périsse. » 2 Pierre 3. 9 Il « veut que tous les hommes soient sauvés. » 1 Timothée 2. 4

La vie éternelle, c'est une vie d'une tout autre nature que celle que nous avons actuellement. Elle est de la même nature que la vie « du Dieu vivant » Matthieu 16. 16 ; c'est lui qui la donne à celui qui croit en son Fils Jésus Christ (« Lui est le Dieu véritable et la vie éternelle » 1 Jean 5. 20), il la donne à l'instant où l'on croit, une vie infiniment heureuse, qui n'aura jamais de fin.

Comment serez-vous sauvé ? Ce sera en vous confiant totalement dans le Seigneur Jésus Christ.

« Est-ce que je désire avant tout la mort du méchant ? N'est-ce pas à ce... qu'il vive ? Convertissez-vous donc et vivez » dit Dieu. Ézéchiel 18. 23 et 32

Avez-vous vu ces graffitis sur les murs ? C'est ainsi que certains jeunes expriment leur amertume et leur déception ! Ils ne refusent pas l'avenir, mais ils n'en ont aucun en vue, pensent-ils, sinon la perspective d'exister sans vivre !

Nous comprenons ce sentiment angoissé. Il est clair que le monde ne tourne pas rond. Les optimistes inconditionnels promettent bien l'avènement prochain du bonheur terrestre. Mais aujourd’hui qu'offre-t-il, ce monde, à côté de ses progrès technologiques, et d'un mieux-être mal réparti ? Injustices, chômage, pollution, conflits sociaux ou raciaux, terrorisme, sectes, drogue, sida, corruption, débridement des bas instincts, incompréhension mutuelle entre générations, fondements moraux ébranlés... Jusqu'à la religion qui perd sa substance et sa crédibilité en voulant s'adapter.

Des peurs, pas de véritable espoir ; l'humanité clouée au sol à l'époque où les fusées s'arrachent à la pesanteur... Quel bilan !

Pas d'avenir ? Alors on réfléchit, on cherche des compensations : - Le bonheur c'est être libre et être aimé. - La liberté, c'est la possibilité de choisir. - Changeons la société. - Donnez-nous quelque chose, vrai ou faux, qui nous fasse chaud au cœur et nous aide dans les difficultés. - La religion, c'est rétrograde ; le rationalisme et le matérialisme, ça ne remplit pas le vide du cœur. Nous voulons le dieu intérieur, celui qui se moule sur nos aspirations. - Et comme on ne peut pas croire en rien, on croit en tout. On se livre aux plus folles croyances. On s'abandonne aussi à la musique dure et à la drogue - Autant de fausses pistes !

No future ? C'est vrai si vous regardez au monde. Car, en coulisses, le monde est dirigé par un chef trompeur et meurtrier. Se sachant condamné à l'enfer, sans appel, Satan entraîne le monde avec lui. Il réduit les hommes à l'esclavage. Le monde dans son ensemble sera jugé. (2 Pierre 3. 7)

No future ? C'est entièrement faux, si vous tournez vos yeux en haut. Un avenir de vrai bonheur, est assuré à celui qui se tourne vers Dieu et vers son Fils Jésus Christ. Il donne dès maintenant la paix, la joie, du secours dans les difficultés ; il donne un sens à la vie, il donne une espérance absolument certaine. Il n'a jamais changé, lui, et il ne changera jamais, même si tout change. Il est vrai ; il est amour. — S'il ne sauve pas le monde, il sauve quiconque se confie en lui. Seul le Christ libère véritablement. Seul il remplit le cœur d'amour, d'un amour pur, infini, de l'amour de Dieu.

Amis, ne dites plus jamais « No future ». Chassez ce dégoût de vos cœurs; ne cherchez plus à vous étourdir ; saisissez la vie « en abondance » Jean 10. 10, croyez en l'avenir que vous offre le Christ. Ce n'est pas une religion, mais un Sauveur qui vous aime au point d'avoir donné sa vie pour ôter vos péchés. Il frappe à votre porte : ouvrez-lui votre cœur. Dites-lui : « Le monde ne m'offre rien. Je ne suis qu'un pécheur au cœur vide. Je me confie en toi ». — Il vous fera entrer dans la famille de Dieu.