Un cultivateur japonais venait de rentrer une grosse récolte de riz. C'était une vraie richesse pour lui. Sa ferme se trouvait sur un plateau d'où l'on dominait le village, situé au bord de la mer.
Un léger tremblement de terre ébranla le sol. Les villageois y firent à peine attention, car dans cette région, tout le monde y est habitué.
Mais le paysan, en scrutant l'horizon, remarqua des eaux noires et menaçantes. Il comprit aussitôt : c'était un raz de marée ! — « Vite, apporte-moi une torche ! », cria-t-il à son petit-fils. Il s'empara du brandon, courut vers son grenier à riz, et y mit le feu ! Le tocsin sonna l'alerte à l'incendie : les villageois grimpèrent vers le haut de la colline en toute hâte pour aider leur voisin. En les accueillant sur le rebord du plateau, celui-ci pointa son doigt sur la mer et s'écria : « Regardez, regardez ! »
Que virent-ils ? Une vague géante s'approcher de la terre à une vitesse folle. Lorsqu'elle atteignit la côte, elle dévasta le petit village. Ceux qui étaient montés comprirent qu'il ne pouvait y avoir aucun survivant parmi ceux qui étaient restés.
C'est en sacrifiant volontairement sa richesse que le fermier attira ses concitoyens loin d'un danger imminent. Sa générosité a permis à plus de quatre cents personnes d'être sauvées de la mort.
Tous les habitants du monde sont en danger de mort ! Ce n'est pas un raz de marée qui les menace, c'est la perdition éternelle, ce que l'on appelle l'enfer. C'est le terrible châtiment mérité par les pécheurs que nous sommes. Beaucoup d'hommes trouvent des prétextes divers pour refouler cette pensée. — C'est pourtant une réalité.
Mais savez-vous qu'il y a une autre réalité ? un acte de dévouement infiniment plus grand que celui du paysan japonais ? Car Dieu aime tous les hommes, et ne veut pas qu'aucun périsse : « Tournez-vous vers moi et soyez sauvés, vous, tous les bouts de la terre. » Ésaïe 45. 22 - Qu'a-t-il fait pour nous sauver ?
Pour nous sauver, le Père, Dieu, a donné ce qu'il avait de plus cher et de plus précieux, son Fils unique et bien-aimé ; et le Fils de Dieu s'est donné lui-même. Quitter la gloire du ciel, se dépouiller des signes extérieurs de sa divinité, venir vivre parmi des pécheurs, souffrir leur mépris et leurs violences, enfin se livrer à la mort... Si belle que soit l'abnégation du japonais, elle est bien pâle à côté du sacrifice de Jésus Christ. Car, sur la croix, il n'a pas seulement supporté les plus vils affronts des hommes,
il a aussi subi à notre place tout le châtiment que nous méritions de la part de Dieu.
Oui, c'est pour moi, c'est pour vous qu'il s'est offert en sacrifice. C'est pour nous sauver de la mort éternelle et pour nous donner la vie éternelle ! — Arrêtez-vous un instant ; contemplez le Fils de Dieu cloué sur la croix, chargé de votre péché, souffrant bien plus qu'un homme ne peut souffrir. Écoutez-le vous dire avec tout son amour infini :
« C'est pour toi que j'étais là ! » Savez-vous la réponse qu'il attend ? « Seigneur Jésus, je crois en toi. Tu m'as sauvé. »
Quel est votre mot pour parler du lendemain secret, ou des faits inexplicables : hasard, destin, sort, chance... ? Comment cherchez-vous à connaître l'inconnu ? Par l'horoscope, la voyance, ou d'autres voies occultes ? — Halte, danger de mort !
Avez-vous trois minutes pour écouter Dieu ?
Car la vérité est en Dieu seul, au sujet de l'avenir aussi bien que du présent et du passé. Chercher la vérité ailleurs, c'est manquer de vraie intelligence. Dieu nous fait connaître la vérité par le Christ, son Fils Bien-Aimé, qui dit :
et par la Bible :
Il n'y a pas de hasard, Dieu est le Créateur et le Maître de tout.
Nous avons contraint Dieu à le fixer, nous qui avons rejeté Dieu et son Fils Jésus Christ.
ce destin est garanti par Dieu, sur la base de la mort et de la résurrection du Christ :
- Jésus Christ « par son nom, quiconque croit en lui reçoit la rémission des péchés. » Actes 10. 43
- « Un héritage qui ne peut ni se corrompre, ni se souiller, ni se flétrir, et qui vous est réservé (à vous, les croyants) dans les cieux. » 1 Pierre 1. 4