Un médecin, chef de service d'un grand hôpital, examinait un blessé grave qu'on venait d'amener. Il fut frappé par son regard si paisible.

- Que pensez-vous de mon état, Docteur ? Dites-le moi, je n'ai pas peur de la vérité.

- Mon ami, trois heures à vivre… tout au plus !

- Voulez-vous, je vous prie, envoyer tout de suite quelqu'un chercher LE LIVRE chez ma propriétaire, demanda-t-il sans paraître effrayé.

- Le livre ! Quel livre ?

- Demandez seulement LE LIVRE, elle saura.

Le Docteur envoya un commissionnaire et poursuivit ses visites. Mais malgré lui, une phrase prononcée par l'homme lui revenait sans cesse :

« Je suis prêt ; je m'en vais vers mon Seigneur, Jésus Christ. »

Dès qu'il le put, le Docteur revint dans cette chambre. Comme il l'avait prévu, le blessé était mort.

- A-t-il eu son carnet assez tôt au moins ?

- Oui, heureusement. Pas un carnet, mais un livre. Il l'a mis sous son oreiller. Regardez vous-même.

C'est une Bible ! Le Docteur l'ouvre à la première page ; il lit : W.P. MACKAY. C'est son propre nom. Quelle profonde émotion ! Ensuite le nom de sa mère, puis un verset de la Bible qu'elle avait écrit de sa main.

Le temps d'un éclair, et il revoit tout son passé : le village natal, l'enfance et la jeunesse dans une famille pieuse, le départ pour la ville et le chagrin de sa mère, puis la dépravation progressive du jeune étudiant entraîné par les tentations. Il se rappelle être allé, pour acheter ses plaisirs, jusqu'à vendre la Bible que sa mère lui avait donnée. Il a très bien réussi ses études, il a obtenu un bon poste, mais il a vécu une vie déréglée. - Et aujourd'hui, voilà cette Bible entre ses mains, la Bible de sa mère, et son message !

Bouleversé, il s'enferme dans son bureau ; il se met à genoux et pleure sur son passé misérable ; il supplie Dieu d'avoir pitié de lui. - Sa prière fut exaucée. Il devint un homme nouveau par la foi en Jésus Christ et reçut la force de rompre avec sa vie dissolue et avec ses mauvaises relations. Oui, le Docteur Mackay, médecin-chef des hôpitaux, président d'une société d'athées, cet homme-là devint non un bigot, mais un croyant serein, annonçant à tous la paix avec Dieu par la foi en Jésus Christ.

Voilà ce que fait Dieu, avec toute sa grâce et sa puissance ! D'un pécheur qui l'a fui et revient à lui, médecin ou éboueur, honnête ou pervers, Dieu fait un homme sauvé, lavé de tous ses péchés dans le sang de Jésus Christ. Dieu le remplit de paix en tout temps ; il lui donne une confiance inébranlable fondée sur son Seigneur. Il lui donne la force nécessaire pour honorer et servir Dieu dans toute sa vie. Il lui donne l'assurance d'une joie éternelle dans le ciel, au-delà de la vie terrestre.

Soit ! Les circonstances du Docteur sont bien différentes des vôtres. Mais Dieu n'est jamais pris au dépourvu, il sait comment parler à chacun. Il s'adresse à vous aujourd'hui, à vous personnellement. Écoutez-le, comme s'il n'y avait que lui et vous. Et croyez-le.

Darwin devint célèbre par la publication, en 1859, de son livre « De l'Origine des Espèces par voie de sélection naturelle ». Ayant fait un très grand nombre d'observations sur les animaux disparus et sur les animaux actuels, Darwin supposait que les différentes espèces se modifient et qu'elles dérivent les unes des autres par une lente évolution. D'où cette conclusion : l'espèce « Homme » n'est que l'aboutissement naturel et logique du perfectionnement continu du tout premier organisme vivant. Cette doctrine est abandonnée aujourd'hui par de nombreux savants. Mais les ennemis de Dieu la conservent comme une arme contre la Parole de Dieu.

Darwin vécut encore 23 ans après la publication de son ouvrage. Le promoteur de l'évolution évolua lui-même d'une façon tout à fait inattendue : il fut converti, il crut en Jésus Christ et renia toutes ses hypothèses. - Une personne qui l'approchait souvent, vers la fin de sa vie, le voyait toujours avec sa Bible ouverte devant lui.

- Qu'êtes-vous en train de lire ? lui demanda-t-elle une fois.

- Je lis l'épître aux Hébreux, l'épître royale comme je l'appelle.

Sachant que cette Épître parle du Fils de Dieu comme étant le Créateur, la visiteuse fit allusion au livre de Darwin et aux arguments qu'on en avait tirés pour détruire la foi en Dieu. - Le vieillard se montra très attristé ; ses mains se crispèrent. « Je n'étais qu'un jeune homme, dit-il ; ma pensée était encore informe. Devant mes découvertes, j'étais perplexe. Je suggérais, je supposais, et voilà que mes idées se sont répandues comme une traînée de poudre. J'en ai été stupéfait. » Après un silence, il murmura : « La sainteté de Dieu... La grandeur de ce Livre ! » (Il parlait de la Bible.)

La méprise s'était glissée dans l'esprit de cet homme. Les grandes intelligences sont exposées à l'erreur, parce que souvent accompagnées d'une excessive confiance en soi. Mais lorsque Dieu toucha la conscience de Darwin, celui-ci fut convaincu et reçut le Christ comme son Sauveur.

Darwin a posé les bases « scientifiques » de la théorie de l’évolution. Mais des découvertes récentes, notamment en biologie, ont sapé ces bases.

L'évolution donne l'illusion que des motifs scientifiques permettent de rejeter Dieu, et de donner à la nature, ou même à l'homme la place de Dieu. Elle déshonore Dieu de façon ignoble ; du même coup elle dégrade l'homme ; elle a inoculé un germe destructeur à la foi, à la morale, à la science, à tous les aspects de la vie personnelle, familiale et sociale.

Dans ses grandes déclarations et dans ses conclusions, la théorie de l'évolution contredit la Bible. Or la Parole de Dieu est la vérité, donc la théorie de l'évolution est une erreur. - Par exemple :

- Elle attribue la Création au hasard.

La Bible dit : « Tu es digne... notre Dieu de recevoir la gloire et l'honneur… car c'est toi qui as créé toutes choses. » Apocalypse 4. 11

- Elle dit que des millions d'années ont été nécessaires.

La Bible révèle que Dieu a agi promptement : « Dieu dit : Que les eaux foisonnent d'un fourmillement d'êtres vivants… Et Dieu créa les grands animaux des eaux et tout être vivant… dont les eaux fourmillent. » Genèse 1. 20

- Elle prétend que les espèces dérivent les unes des autres.

La Bible dit que les espèces vivantes ont été différenciées dès l'instant où Dieu les a créées : « Dieu dit : ... l'arbre fruitier produisant du fruit selon sort espèce... tout être vivant dont les eaux fourmillent selon leurs espèces... tout oiseau ailé selon son espèce… les bêtes de la terre selon leur espèce, et le bétail selon son espèce, et tout reptile du sol selon son espèce. »

« Ce qui ne peut pas se voir de Dieu, … sa puissance éternelle et sa divinité, se discerne par le moyen de l'intelligence, par les choses qui sont faites (la création), de manière à les rendre inexcusables. » Romains 1