Au début de notre siècle, une découverte émouvante fut faite près des ruines de Pompéi, ville d’Italie ensevelie sous les cendres du Vésuve en l'an 79. Des travailleurs occupés à creuser en dehors du site de la ville trouvèrent le corps d'une femme, les deux mains pleines de bijoux.

Tous ces objets précieux étaient dans un excellent état de conservation : ils avaient été protégés des cendres par le corps de la femme. Il y avait des bracelets, des colliers, des bagues, et une paire de magnifique pendants d'oreilles. Les experts assurent que ce sont de remarquables spécimens de l'orfèvrerie de cette époque.

On imagine cette femme, voyant le danger approcher, courant pour sauver ce qu'elle avait de plus précieux, puis recouverte par la pluie de cendres plus rapide qu'elle. Quelle image encore dix-neuf siècles après la catastrophe : un trésor à peu près intact, à côté d'un corps sans vie !

De la même manière aujourd'hui, des millions de personnes s'attachent aux choses passagères de cette terre. Leur ambition est d'augmenter sans cesse leurs possessions. Quant aux richesses éternelles, que Dieu offre à tous, dans sa grâce infinie, par le Seigneur Jésus Christ, beaucoup les négligent et les rejettent. Jusqu'à leur dernier souffle elles feront valoir leurs biens. Les biens resteront, les personnes passeront. Leur corps sera enseveli, et leur âme, où sera-t-elle ?

Un jour, une catastrophe, bien plus terrible que l'éruption du Vésuve s'abattra sur le monde entier. Le Christ rejeté apparaîtra en gloire et en majesté pour exécuter les jugements annoncés. En ce grand jour de l'Éternel, ni « leur argent, ni leur or ne pourra les délivrer ». Sophonie 1. 18 Que ce sera terrible pour ceux qui auront amassé des richesses et auront vécu sans Christ ! Ils seront dépouillés de tout, pour toujours, et réservés pour les ténèbres éternelles.

Les vraies richesses, celles qui ne passent jamais, les seules que l'on emporte avec soi au-delà de la mort, c'est le Seigneur Jésus Christ qui nous les donne, par sa grâce. Mettez votre confiance en celui qui « étant riche, a vécu dans la pauvreté pour vous, afin que par sa pauvreté vous soyez enrichis ». 2 Corinthiens 8. 9 Sur terre, il est venu dans une famille humble et pauvre ; il a été « couché dans une crèche », il n'avait « pas où reposer sa tête ». Luc 2. 7 et 9. 58 Il est venu dans cette condition pour apporter le salut éternel à tous ceux qui se confient en lui.

Clarence Hall, correspondant de presse pendant la Seconde Guerre mondiale, a raconté la surprise d'une patrouille d'éclaireurs de l'armée américaine lorsqu'elle arriva au village de Summabuke, dans l'une des îles Okinawa. À la différence des autres villages déjà pris dans ces îles, celui-ci était tout à fait propre ; les habitants étaient instruits, aimables, affectueux ; il y avait peu de pauvres. Les soldats furent si étonnés par ce grand contraste qu'ils demandèrent à l'officier du service des renseignements de faire une enquête. Pourquoi ces gens étaient-ils si différents des autres ? — Voici ce que relate le correspondant d'après le rapport de l'officier :

« Trente-cinq ans avant la guerre, un missionnaire avait séjourné dans cette île, et deux personnes avaient été sauvées par la foi en Jésus Christ, Shosei et Mojon Kina. Puis le missionnaire partit au Japon en laissant une Bible. Pendant trente-cinq ans, ces villageois n'eurent aucun contact avec des chrétiens, mais la Bible devint un livre vivant pour eux. Les deux premiers croyants évangélisèrent les autres personnes ; finalement tous, hommes, femmes et enfants devinrent aussi des chrétiens. Shosei fut fait chef du village et Mojon enseignait la Parole de Dieu. La Bible était lue chaque jour, et ses préceptes devinrent la règle du village. » Cl. Hall conclut : « Je ne peux plus penser aux bienfaits de la Bible sans penser à Summabuke ».

Un rude sergent patrouillant dans ce village chrétien déclarait : « Je ne peux pas comprendre ce qui se passe ici, ce genre d'hommes dirigés par la Bible et ces deux vieux qui veulent vivre comme Jésus Christ. Nous avons peut-être employé de bien mauvaises armes pour refaire le monde ».

Refaire le monde ? II n'y aurait pas d'autre moyen, que croire en Jésus Christ et croire la Bible ! Le Christ est venu dans le monde pour apporter une nouvelle vie. En lui étaient la vie et la lumière qui peuvent nous transformer :

II (Jésus Christ, la lumière) était dans le monde, et le monde ne l’a pas connu,

Améliorer ou transformer le monde entier ? Le monde coupable du crucifiement du Christ, coupable de le rejeter encore ? Non c'est impossible ! Mais donner la vie nouvelle à des personnes une à une, ah oui ! D'un homme comme vous et moi faire un être possédant la vie de Dieu, voilà ce que Jésus Christ fait aujourd'hui pour les pécheurs repentants, « qui croient en son nom ».

À une époque où tout change, on a dit que la seule chose invariable, c'était le changement lui-même. Encore faut-il remarquer que le changement se modifie : il est de plus en plus rapide, au point de nous mener au chaos. L'un des rédacteurs d'une revue internationale se demande même si le monde n'est pas déjà dans un état pré-apocalyptique.

L'Apocalypse est la prophétie du proche avenir. C'est Dieu qui la donne, dans la Bible, car il est au-dessus de tout, et dirige le cours de ce monde selon sa volonté. Rien ne se dit sur la terre, rien ne se fait, sans qu'il le sache, et qu'il le fasse entrer dans son plan.

L'Apocalypse annonce que Satan, « sachant qu'il a peu de temps », veut intensifier son action destructrice jusqu'à ce qu'il soit jeté dans l'abîme. (chapitre 20) Il est en train de préparer la voie pour ses serviteurs, l'antichrist et le faux prophète. (chapitre 13) Avant l'arrivée de ces personnages, il surviendra une période où les hommes se laisseront prendre par toutes sortes de tromperies ; l'amour de la vérité et la capacité de la discerner disparaîtront. (chapitre 13 verset 14) Déjà maintenant, l'imagination gagne sur la raison, en même temps que se perd la capacité de distinguer entre le réel et l'irréel.

Après cela viendront des conditions si angoissantes que les hommes se soumettront de leur plein gré à un leader mondial se prétendant capable de résoudre tous les problèmes : pollution généralisée, crime, sida, trafic de drogue, famines, guerres, etc. Mais ce chef, ennemi de Dieu, entraînera le monde à sa perte. — Toujours rejeté, Dieu châtiera alors.

Aujourd'hui Dieu sauve ! Il arrache au monde en perdition ceux qui se confient en Jésus Christ. Non seulement il les arrache au châtiment général, mais il les délivre de leur culpabilité personnelle, « car il n'y a point d'homme qui ne pèche ». Il leur offre le rachat par « le sang précieux de Christ ».