Le 3 août 1492, il y a juste 500 ans, trois petits bateaux quittaient le port espagnol de Palos. Christophe Colomb, le commandant de ces caravelles, mettait le cap à l'ouest, avec l'intention de découvrir une nouvelle voie vers l'Inde et la Chine, pays des épices, de la soie, de l'or et des éléphants. Les navigateurs de cette époque partaient vers l'est et contournaient l'Afrique. S'il trouvait, lui, un trajet plus court, il ferait fortune !
Pour les experts, chercher l'est à l'ouest, c'était de la folie, car pour eux la terre était plate comme un disque. Pour Colomb, elle était ronde comme une boule. — On multiplia les efforts pour le dissuader. En vain. Obstiné, il supplia le roi d'Espagne jusqu'à ce que celui-ci lui accorde trois navires.
En mer, Colomb eut à surmonter mille et une difficultés, jusqu'au découragement de ses marins. Il débarqua enfin, le 12 octobre, sur une terre qu'il prit pour la Chine. En fait, il était loin d'avoir réalisé son rêve, mais il venait de découvrir l'Amérique, ou du moins l'archipel des Bahamas, tout proche de ce continent. Il visita d'autres îles, parmi lesquelles Cuba et Haïti, et revint en Espagne en mars 1493. Il fut reçu avec enthousiasme, mais lorsqu'il mourut en 1506, il était pauvre et délaissé. Cependant, la découverte de la route du « Nouveau Monde » était pour l'Europe d'un très grand intérêt.
Aujourd'hui plus que jamais on a soif de « nouveaux mondes ». On se dépasse ; on va toujours plus loin dans tous les domaines de la connaissance et de l'aventure, sur le globe et dans l'espace. On poursuit richesse, pouvoir et plaisirs... En réalité, sous cette quête d'inconnu se cache le désir universel de combler le vide intérieur et de répondre aux questions que chacun se pose avec inquiétude, parfois avec angoisse :
D'où est-ce que je viens ? — Où est-ce que je vais ? — Quelle est ma raison de vivre ? — Qu'y a-t-il après la mort ? — Est-ce le matérialisme ou la spiritualité de l'après-christianisme qui satisfera mon cœur ? — Suffit-il d'escamoter les problèmes et de faire front ? — A-t-on découvert la vraie source de la paix et de la joie ?
Notre monde a vieilli ! Nous avons voulu l'organiser tout seuls, et nous sommes en train de le dévaster : il nous échappe. Les problèmes actuels nous effraient ; ceux de l'avenir nous donnent le vertige. Ce monde pose beaucoup plus de questions qu'il n'offre de réponses. C'est ailleurs qu'il faut chercher. Faisons une découverte : « découvrons », ou plutôt redécouvrons Dieu !
Le monde a exclu Dieu de son système, et beaucoup d'hommes lui ont fermé leur cœur. Mais il n'est pas loin, il ne cesse pas d'appeler chacun personnellement, il ne se fait pas chercher longuement, lui, le Dieu Sauveur. Que celui qui entend son appel se mette en route et découvre ce que Dieu dit, ce qu'il fait, ce qu'il est. Qu'il ne se laisse pas impressionner par les « experts » de cette terre, ni arrêter par le découragement ; qu'il ne regrette pas les attraits du monde : les trésors du ciel valent beaucoup plus ; s'il est délaissé par ses amis, le Seigneur sera toujours avec lui.
« Dieu est amour. En ceci a été manifesté l'amour de Dieu pour nous, c'est que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui... (qui est) la propitiation pour nos péchés. » 1 Jean 4. 8-10
Si j'étais parfait (à mes yeux), il me montrerait pervers.
je sais (au fond) que tu ne me tiendras pas pour innocent...
« S'il y a pour lui (pour l’homme) un messager, un interprètre, un entre mille, il (Dieu) lui fera grâce et dira : Délivre-le...
j'ai trouvé UNE PROPITIATION (Jésus Christ). »
Job chapitre 9, chapitre 10 verset 15, chapitre 14 versets 1-2, chapitre 16 verset 21, chapitre 30 verset 23, chapitre 33 versets 23-26, et chapitre 42 verset 12