À l’origine, la Pâque est une fête juive.
Elle permet de se rappeler une délivrance, celle du peuple d’Israël libéré du pays d’Égypte où il était esclave.
Cet épisode est raconté dans la Bible (livre de l’Exode) :
Lorsque le Pharaon refuse de laisser partir le peuple d’Israël, Dieu permet que dix terribles épreuves s’abattent sur l’Égypte : ce sont les fameuses dix plaies d’Égypte.
La dernière plaie, la plus terrible de toutes, c’est la mort de l’aîné de chaque famille.
Pour échapper au jugement de Dieu, un seul moyen : sacrifier un agneau « sans défaut et sans tache », et mettre de son sang sur l’encadrement de sa porte.
Tous ceux qui ont fait cela cela ont été sauvés par le sang de l’agneau.
1500 ans plus tard, Jésus-Christ, lui-même juif, fête la Pâque avec ses disciples avant d’être livré et de mourir sur une croix.
Dans la Bible, Jésus est souvent appelé « agneau », en référence à la Pâque juive.
Comme l’agneau de la Pâque, il est innocent et parfait. Comme l’agneau, il a été sacrifié. Et comme le sang de l’agneau sauvait les Juifs, son sang nous sauve !
Ceux qui croient au sacrifice de Jésus mort sur la croix pour leurs péchés sont à l’abri du jugement de Dieu.
Mais ce que rappellent les chrétiens au moment de Pâques, c’est surtout la résurrection de Jésus.
Car Jésus n’est pas resté cloué sur une croix : il est victorieux de la mort !
Nous le connaissons aujourd’hui comme le Dieu vivant qui se tient près de nous chaque jour.
Alors très bonne fête de Pâques ! Ma prière est que tu puisses dire toi aussi :