« (En) le voyant, [il] fut ému de compassion. » Luc 10. 33

Voici une histoire de la Bible, la Parole que Dieu a donnée aux hommes. Tu la trouveras dans l’évangile selon Luc, dans les versets 30 à 35 du chapitre 10.

« Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho ; et il tomba aux mains de brigands qui, après l’avoir dépouillé et accablé de coups, s’en allèrent, le laissant à demi mort. Or... un sacrificateur (=prêtre juif) descendait par ce chemin-là et, le voyant, passa de l’autre côté. De même aussi un lévite (=homme juif qui s’occupait du temple et enseignait), arrivé en cet endroit, vint et, le voyant, passa de l’autre côté. Mais un Samaritain (=homme étranger méprisé par les Juifs), allant son chemin, vint à lui et, le voyant, fut ému de compassion : il s’approcha et banda ses plaies, y versant de l’huile et du vin ; puis il le mit sur sa propre bête, le mena à l’hôtellerie et prit soin de lui. Le lendemain, en s’en allant, il tira deux deniers, les donna à l’hôtelier et dit : Prends soin de lui ; et ce que tu dépenseras de plus, moi, à mon retour, je te le rendrai. »

Cette histoire, racontée il y a bientôt 2 000 ans, est toujours d’actualité.

Nous sommes peut-être comme cet homme blessé au bord du chemin, ayant tout perdu, étant même bien près de mourir.

« Je suis née dans une famille chrétienne. Mes parents m’apprenaient à aimer Dieu et je cherchais à obéir parce que je me disais que, comme ça, je trouverais le bonheur. J’allais donc fidèlement aux réunions chrétiennes et essayais de me conformer aux « bonnes » manières.

Pour les amis de la famille, j’étais une fille sérieuse et appliquée… mais mes proches connaissaient mon caractère violent et emporté. Et intérieurement, j’étais malheureuse ; je n’avais pas le goût de vivre et j’étais triste de toujours laisser apparaître mes défauts.

Un jour, désespérée après une violente dispute avec ma sœur, je me suis adressée à Dieu. Je me savais loin de lui à cause de tous mes manquements, mais je l’ai supplié de m’aider. Et il m’a ouvert les yeux.

Je me suis rendu compte qu’être « chrétien » ne signifiait rien pour moi : je me conformais à des habitudes et cela ne m’apportait absolument rien (tout comme l’homme blessé n’a été secouru ni par le sacrificateur ni par le lévite).

J’avais besoin d’être en paix avec Dieu… Mais je ne pouvais pas y arriver par moi-même.

Ce n’est pas une religion qui m’a aidée à trouver la paix ! Non, c’est une rencontre avec une personne, avec l’homme Christ Jésus.

La Bible dit : « Nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ. » Romains 5. 1

Il a « fait la paix par le sang de sa croix. » Colossiens 1. 20

C’est Jésus qui s’est approché personnellement de moi, découragée au bord du chemin, et qui m’a montré ses mains, ses pieds et son côté percés, en disant : « Vois, j’ai souffert pour toi à la croix, parce que je t’aime. Ne veux-tu pas me faire confiance ? »

C’est lui qui m’a permis d’aller à Dieu pour lui avouer mon état et reconnaître qu’il avait porté à ma place le jugement de mes manquements lorsqu’il est mort sur la croix.

C’est lui qui a bandé les blessures de mon cœur. C’est lui qui m’aide à être en paix avec tous les hommes, en commençant par mes proches.

C’est lui qui prend soin de moi tous les jours.

C’est lui que j’attends chaque jour parce qu’il a promis de revenir nous chercher.

C’est à lui que je peux aller à tout moment pour lui parler de mes peurs, de mes doutes, de mes questions, pour lui faire part de mes joies, pour l’écouter parler, pour profiter de sa présence…

Merci ô mon Dieu parce que tu m’aimes vraiment. Merci Jésus de t’être occupée de moi et de continuer à le faire. »

Le Samaritain est une image de Jésus Christ qui est venu sur la terre pour sauver les hommes.

C’est lui qui s’est approché de nous. C’est lui qui n’a pas été compris des gens de son époque, mais qui s’est approché des malades pour les guérir.

C’est lui qui a fait connaître à tous l’amour de Dieu.

Jésus a raconté cette histoire pour répondre à la demande d’un homme. Ensuite il lui a posé cette question :

Il nous le dit à nous aussi ! Et nous ne pourrons aimer et aider les autres que si nous réalisons combien Dieu nous a aimés.