Il le mit en liberté

« Il le mit en liberté. » Psaume 105. 20


Connais-tu les moineaux ? Ce sont de petits oiseaux que l’on trouve en Europe. Souvent on n’y fait pas attention parce que leurs plumes sont toutes simples : marron, noires et grises.

Pourtant l’un d’eux m’a appris une grande leçon.

L’erreur du petit moineau

Un jour où j’étais dans une grange, j’en ai vu un qui volait tout affolé contre l’unique petite fenêtre de la salle. Il battait désespérément des ailes à la recherche d’un passage pour sortir.

Il volait de droite, de gauche, cherchant à rejoindre la lumière qu’il apercevait à l’extérieur.

Cela m’a rappelé une histoire que j’avais lue.

Une personne qui voyait un oiseau bloqué derrière une fenêtre, s’était approchée pour le délivrer. Mais cela redoublait la peur de l’animal. Il se jetait avec encore plus de force contre la fenêtre au risque de s’assommer.

Rien ne marchait : ni les grands gestes pour le pousser vers une ouverture, ni les tentatives pour l’attraper.

Finalement l’oiseau reçut un tel coup sur la tête qu’il tomba sur le sol, épuisé.

Il fut alors ramassé avec précaution et porté dehors dans le jardin.

Après un certain temps, il commença à voleter, puis il s’envola, libre !


Quelle petite histoire sans importance, dira-t-on !

Oui, mais elle peut nous apprendre une grande leçon parce que, toi et moi, nous ressemblons souvent à ce moineau !

Nous nous croyons libres de faire ce qui nous plaît, alors nous explorons toutes les possibilités qui s’offrent à nous… et nous nous retrouvons piégés, incapables de trouver une solution pour nous en sortir. Finalement, la liberté n’est pas où nous pensions !

Nous voilà coincés derrière une « fenêtre ». Nous pensions atteindre le bonheur et la liberté, mais nous n’avons pas réussi.

Et comme cet oiseau, nous continuons nos essais infructueux, même si nous prenons des « coups ». Nous restons sur de fausses pistes et nous persistons dans nos erreurs.


Heureusement, cette histoire ne se termine pas là…

Quelqu’un s’est approché du petit moineau. Quelqu’un de plus grand et de plus sage que lui, qui savait par où il fallait passer pour s’en sortir. Alors il a voulu aider ce moineau.

Mais l’oiseau a eu peur de cette personne qui pourtant voulait son bien. Comme cela est désolant et tristement vrai !

De même, quelqu’un s’est approché de nous. Dieu a vu que nous étions « pris au piège » de nos mauvais choix et incapables de nous en sortir seuls : nos péchés nous conduisaient à la mort éternelle. Alors il a envoyé son propre fils Jésus pour nous délivrer et nous montrer le chemin vers la vraie lumière.

Mais souvent nous ne l’écoutons pas. Nous persistons dans nos choix… qui ne nous mènent pas au bonheur.

Alors Dieu attend que nous soyons sans force et que nous arrêtions de nous débattre pour s’approcher de nous.

Parfois, il est même obligé de briser notre propre volonté par des circonstances de notre vie (accident, échec, mort d’un proche…).

Il nous fait comprendre que, seuls, nous ne pouvons pas trouver la joie. Il veut nous expliquer que lui, il a tout réalisé pour nous en sortir.

Il n’y a rien de plus à faire pour être sauvé ; juste reconnaître que nous n’avons pas obéi à Dieu et accepter que Jésus a tout accompli pour nous.

Il est mort à notre place sur une croix pour effacer les péchés qui nous séparaient de Dieu.

« Nous avons tous été errants comme des brebis, nous nous sommes tournés chacun vers son propre chemin, et l’Éternel (=Dieu) a fait tomber sur lui (=Jésus) l’iniquité (=manière d’agir en désobéissant à Dieu) de nous tous. » Ésaïe 53. 6


Toi qui lis ce traité, je te supplie, ne continue pas à essayer de t’en sortir tout seul.

Pense que Dieu est au-dessus de tout, voit tout, connaît tout. Il voit ton incapacité à te sortir de tes problèmes et à trouver la « vraie » liberté, la paix du cœur.

Il veut ton bien.

Accepte simplement ce qu’il a fait pour toi et tu seras libre.


Moi, j’ai déjà accepté de me confier en lui… et je ne l’ai jamais regretté.

Non seulement il m’a sauvé et a effacé mes péchés qui m’éloignaient de lui, mais en plus, il est avec moi tous les jours.

Avant, mes choix étaient guidés par ma petite vision des choses, et me menaient souvent à des difficultés. Mais maintenant, lorsque je fais confiance à Dieu pour mes choix, je me rends compte de sa sagesse et je réalise son amour chaque jour de ma vie.

Oui, réellement, je crois que « la vérité nous libérera ». Jean 8. 32

« Si donc le Fils vous affranchit (=libère), vous serez réellement libres. » Jean 8. 36

Publié le 22.06.2014


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