Quand on est jeune, on a envie de vivre sa vie comme on l’entend, de faire ce qu’on veut, quand on veut et comme on veut.
Ce fils a reçu de l’argent et il a pu partir dans un autre pays pour vivre sa vie.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là.
Il s’est bien amusé… si bien qu’il a finalement tout dépensé.
La belle vie est finie. Il n’a plus d’argent, plus d’amis, et même en travaillant, il souffre encore de la faim.
Nous recherchons la joie, le plaisir, mais nous sommes bien forcés de nous rendre compte que cette joie ne dure pas et qu'elle ne nous mène pas où nous pensions, c’est-à-dire à un bonheur durable.
Un roi avait déjà expérimenté cela :
Cette histoire de la Bible, la Parole de Dieu, est toujours d’actualité. Tu peux la trouver dans l’évangile de Luc au chapitre 15 et à partir du verset 12.
En voici, une illustration frappante :
Un jour, prétextant une course en ville, Michaël quitte la maison en prélevant de l’argent dans les économies de ses parents. Enfin la liberté ! pense-t-il.
Les semaines passent. Il jouit de son indépendance… mais l’argent s'épuise. Ses amis l’abandonnent. Le rêve se transforme en cauchemar…
Où va-t-il dormir ce soir ? Que va-t-il manger ? Va-t-il se mettre à voler ? Est-ce cela la liberté ?
Le lendemain matin, Michaël est décidé : il écrit une lettre à ses parents. « Si vous voulez bien me recevoir, malgré tout ce que j’ai fait, suspendez un linge blanc dans le jardin. Je passerai vendredi. »
Avec une angoisse mêlée d’espoir, il se met en route pour la « maison ». Son cœur bat en pensant à ses parents… et s’ils ne voulaient pas de lui après tout ce qui vient de se passer ?
Le vendredi, Michaël longe les murs du jardin. Bientôt il verra l’étendage… oui, là, il y a sept linges qui se balancent et même des draps blancs à chaque fenêtre. Ce n’est pas une permission de revenir mais une bienvenue !
De même, le jeune homme de la première histoire a vu qu’il ne lui restait qu’une seule chose à faire :
Ce fils a d’abord reconnu son état :
Puis il a fait demi-tour, c'est-à-dire qu’il a regretté ses actes, qu’il s’est repenti de les avoir faits et qu’il a refusé de continuer à vivre de cette façon-là. Il est retourné chez son père.
Si aujourd’hui, tu regrettes ce que tu as fait et que tu voudrais changer ta façon de vivre, tes proches ne te croiront peut-être pas, ou ne voudront pas de toi, mais Dieu, lui, t’attend.
Oh ! viens à Dieu en disant : « j’ai péché contre toi ». Dieu te pardonnera car Jésus, son fils, a payé à ta place le prix de tes fautes. Sur la croix, il a donné son sang, sa vie pour que tu puisses t’approcher de Dieu.
Vas-tu vivre à ta guise, en courant après des joies éphémères ? Ou veux-tu avoir la vraie liberté, être délivré de ton passé, de tout ce qui t’enlace et trouver la source de la paix et de la joie ?
L’histoire du frère du fils prodigue te sera racontée dans le prochain numéro.