An 1 : Naissance de Jésus Christ – « Aujourd'hui vous est né un Sauveur. » => An 2000 : Dieu vous parle encore – « Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs. » La Bible
Que s'est-il passé, il y a 2000 ans ? Un bébé est né dans une étable d'un village de Palestine. Il est devenu charpentier. À 30 ans, il quitte l'atelier paternel pour parcourir les routes de son petit pays. Pendant trois ans, avec une poignée de disciples, il délivre un message extraordinaire : "Dieu est mon Père. C'est lui qui m'a envoyé du ciel vers vous. Croyez en lui. Croyez aussi en moi." Il accompagne ses paroles de nombreux miracles. Mais il a beaucoup d'ennemis qui cherchent à le faire mourir. On le crucifie comme le pire des criminels. Trois jours après sa mort, il ressuscite comme il l'avait dit. Quarante jours plus tard, il remonte au ciel. Ses disciples transmettent son enseignement, ses paroles, ses actes. Et en quelques années l'évangile, cette bonne nouvelle, se répand comme une traînée de poudre dans le monde entier. Il va marquer l'histoire, la pensée, les valeurs.
2000 ans après Jésus Christ, c'est aussi 2000 ans depuis Jésus Christ, et même avec Jésus Christ.
À la fin du millénaire, pose-toi la question :
Un homme, fils de Joseph et Marie, fondateur d'une nouvelle religion, ou le Fils de Dieu, envoyé par Dieu et venu parler de Dieu, comme il l'a toujours dit ?
Pourquoi des millions d'hommes l'ont-ils cru, lui ont-ils fait confiance, à travers les âges et aujourd'hui encore ?
Est-il seulement un nom dans le système de datation du monde ? Même si le christianisme a transformé le système de pensée, la morale humaine, ce qu'il veut changer, c'est le cœur de l'homme. Il n'y a que Dieu, le Créateur, qui puisse changer le cœur de l'homme.
Jésus Christ est né à Bethléhem, en Juda, de la famille du roi David, d'une jeune fille vierge, selon les prophéties faites à son sujet. Après une naissance miraculeuse, il a eu une vie parfaite, sans péché. Ses paroles et ses actes ont démontré qu'il était Dieu.
Quel est son message ? Dieu aime tous les hommes et s'intéresse à chacun personnellement. Il n'y a qu'un seul chemin pour aller à Dieu : « Moi, je suis le chemin, et la vérité, et la vie » a dit Jésus en Jean 14. 6.
Il a fait des miracles empreints de la puissance et de l'amour divins. Mais les chefs religieux, remplis de jalousie, l'ont livré à l'autorité romaine. Pourtant Jésus a dit : « Je laisse ma vie... Personne ne me l'ôte, mais moi, je la laisse de moi-même ; j'ai le pouvoir de la laisser, et j'ai le pouvoir de la reprendre. » Jean 10. 18 « Il s'est donné lui-même en rançon pour tous » 1 Timothée 2. 6, mourant à la place des pécheurs, payant la dette de celui qui se reconnaît pécheur. Et il est sorti de la mort, ressuscité, vivant. C'est un fait historique, véridique, attesté par beaucoup de témoins. C'est aussi l'accomplissement des prophéties. Car il est le Messie promis, le Christ. Il est monté au ciel et il reviendra, comme il l'a promis.
Un homme de bien, un gourou, un prophète, ou le Fils de Dieu, Dieu lui-même. Si oui, il est urgent de l'écouter !
Lis l'évangile ; il remplira ton cœur !
Sur certaines maisons d'Orient, on voit des papiers jaunis cloués au-dessus des portes. C'est une coutume ancienne, très parlante. Quand un débiteur (celui qui doit de l'argent) est trop pauvre pour rembourser, le créancier (celui à qui il doit de l'argent) peut annuler sa dette en clouant sur sa porte la traite à payer. Par cet acte simple, le débiteur est libéré. On peut imaginer sa joie et son soulagement ! Le créancier ne peut plus revenir en arrière et réclamer son dû. S'il survient quelque doute dans l'esprit du débiteur, il lui suffit de regarder le papier cloué sur la porte pour être rassuré.
C'est une image frappante pour expliquer cette parole de la Bible : « Lorsque vous étiez morts dans vos fautes... il (Jésus Christ) vous a vivifiés ensemble avec lui, nous ayant pardonné toutes nos fautes, il a effacé l'acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l'a détruit en le clouant sur la croix. » Colossiens 2. 13-14
J'ai gravement offensé Dieu par mon péché. Ma dette est immense. Je ne peux pas "rembourser". Peut-il l'effacer ? Oui, si je crois que Jésus Christ a payé pour moi. Quand il était sur la croix, à la fin des heures de ténèbres où il portait le poids de mes péchés, il a crié d'une voix forte : « C'est accompli », ce qui signifie : acquitté ! Mes péchés sont pardonnés, effacés. La créance est annulée, clouée à la croix pour toujours.
- Mais je croyais, dis-tu, que chacun devait subir le jugement de ses propres fautes au dernier jour ?
- As-tu payé ton loyer ?
- Oui.
- Le propriétaire peut-il te le redemander ?
- Non !
- S'il voulait intenter un procès, comment prouver que le loyer est payé ?
- J'ai la quittance.
C'est exactement la même chose avec Dieu. Jésus a donné sa vie pour nous, il a payé à notre place. Dieu est satisfait, il n'a plus rien à nous réclamer. Encore faut-il avoir foi en lui.
Connais-tu l'histoire du roi et de son bouffon ? Le fou du roi avait le droit de lui dire la vérité, même la plus dure, sous prétexte que ce n'était qu'un fou ! Un jour le roi offre à son bouffon une canne d'argent : « Tu es le plus grand fou de la terre, dit-il. Si tu en rencontres un plus fou que toi, donne-lui donc ce bâton. »
Pendant des années le fou a gardé la canne.
Un jour il entend dire que le roi est mourant. Il entre dans sa chambre.
- Majesté, tu dois faire un long voyage. Mais sans doute vas-tu revenir bientôt ?
- Non, personne ne revient du pays où je vais.
- Tu as certainement bien préparé ce voyage ?
- Non, je n'ai pas pris le temps de le faire.
- Tu ne savais pas que tu devrais un jour faire ce voyage ?
- Si, je le savais...
Alors le fou dépose son bâton sur le lit du roi :
- Tu savais, lui dit-il, que tu devais entrer dans l'éternité, d'où on ne revient pas. Et tu n'as pas réfléchi à la manière d'y entrer. Ô roi ! C'est toi le plus grand fou !