« Maintenant je crois ce que Dieu dit. Je vais t'expliquer comment. Viens avec moi et je te le ferai voir », dit un Indien à son ami.
Il l'emmène dans la forêt et se met à ramasser quelques brindilles. Il les dispose en rond sur le sol. Il cherche un ver de terre et le place au milieu du cercle. Il met le feu aux branchages. Dès que le ver sent la chaleur du feu, il s'agite, se tortille et cherche une issue... Sans résultat. Alors il rampe au centre du cercle et attend la mort.
Mais l'Indien saisit le ver et l'arrache à la mort. Il dit à son ami : « Tu vois, c'est ce qui m'est arrivé. J'étais perdu, sans pouvoir m'échapper. J'attendais une mort certaine. Mais le Seigneur Jésus m'a sauvé. Il m'a pris dans sa main. Il m'a donné la vie éternelle. Personne ne peut m'arracher de sa main. » (Jean 10. 28)
J'ai grandi au village. Je suis le seul chrétien de ma famille. À 13 ans, je savais que je ne devais pas adorer les idoles, ni tuer, ni voler. Et je croyais que ça suffisait pour être chrétien. J'essayais de ne pas me conduire aussi mal que les garçons du village, mais j'étais triste. Un jour, une femme m'a donné une brochure intitulée : « Nouvelle vie en Christ ». Elle expliquait qu'être chrétien, c'était, non pas se contenter de faire de bonnes choses et ne pas en faire de mauvaises, mais avoir une relation personnelle avec Jésus Christ, le connaître comme le vrai Dieu, qui est lumière et amour. C'était une nouvelle vie, qui commence par une nouvelle naissance. J'ai vu que j'étais dans les ténèbres et j'ai supplié le Seigneur de "nettoyer ma case", de chasser de mon cœur tout ce qui l'empêchait d'y entrer. Et il l'a fait. Quand il est entré en moi, la paix aussi a rempli mon cœur.
Alors la persécution a commencé. Mes parents me faisaient travailler aux champs, surtout le dimanche. Ils voulaient m'empêcher d'aller à l'église pour adorer Dieu. Mais je me levais encore plus tôt pour finir plus vite. Tous les garçons se moquaient de moi et personne ne m'aidait.
Un jour, ma mère m'a apporté de la nourriture empoisonnée dans ma case. Elle préférait me voir mort plutôt que chrétien.
Aujourd'hui, je sais que Dieu m'appelle à le servir. C'est à mon tour de distribuer des évangiles et des brochures qui parlent de lui. Il est tellement grand ! Je ne peux que l'adorer et le remercier parce qu'il a donné Jésus, son Fils, pour moi.
Voici comment « a été manifesté l'amour de Dieu pour nous : ... Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. » 1 Jean 4. 9
Dès mon enfance, j'ai suivi les rites du culte hindou que mes parents pratiquaient. Nous vivions tous dans la crainte que les dieux se fâchent ou se vengent d'offenses que nous leur aurions faites, même sans le vouloir. Pour une maladie, un échec, il fallait les apaiser par des offrandes.
J'ai connu le vrai Dieu par une chrétienne qui réunissait les enfants. Elle nous apprenait des chants et des versets de la Bible. J'aimais les histoires qu'elle racontait. J'étais heureuse d'assister à ce groupe biblique.
Pendant plusieurs années, j'ai essayé de suivre les deux religions, mais c'est impossible ! Comme dit la Bible : « Nul ne peut servir deux maîtres ; car ou il haïra l'un et aimera l'autre, ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. » Matthieu 6. 24
À 15 ans, j'ai compris que j'avais besoin, non d'une religion, mais d'un Sauveur. J'ai rejeté les idoles de ma famille. J'ai accepté Jésus dans mon cœur comme mon seul Dieu, mon Seigneur. Depuis, il est toujours avec moi. Il me donne la joie de vivre et la force de lui être fidèle, car mes parents ne comprennent pas ma nouvelle foi.
D'origine musulmane, depuis longtemps je cherchais Dieu. À 12 ans, j'ai lu des livres chrétiens, je sentais que ma vie n'avait pas de sens. Travailler, s'amuser, se marier, avoir des enfants et mourir... C'est tout ? La vie, un non-sens angoissant !
J'ai lu le Coran... Je n'ai pas trouvé Dieu dans le Coran. Comme partout, le vide !
Un jour, une grave maladie, et je me suis retrouvée à l'hôpital. Tout à coup j'ai compris que personne ne pouvait rien pour moi... personne ! Sauf Dieu ! Je l'ai prié et prié ! Il m'a guérie ! Il est donc bien vivant puisqu'il répond quand on le prie.
J'ai reçu ensuite un calendrier avec des versets bibliques. Et je me suis mise à lire le Nouveau Testament. Et j'ai découvert Jésus Christ. J'ai compris que ma séparation d'avec Dieu venait de mes péchés. Je lui ai demandé pardon, au nom de Jésus, son Fils. Lui a payé à ma place, sur la croix. Trois ans déjà que je suis sauvée. Et heureuse !
Alors qu'il s'attendait à trouver des tribus fétichistes et animistes, dans cette grande île du pacifique, un ethnologue a été très étonné de rencontrer des chrétiens. Il manquait le but de son voyage qui était d'étudier des populations dites "primitives". Le christianisme n'était, à ses yeux, qu'une superstition, une religion comme les autres.
- Quels avantages avez-vous pu trouver à ce culte si différent de celui de vos ancêtres ? demande-t-il au chef de la tribu.
- Ne vous inquiétez pas pour nous, répond-il, nous n'avons jamais regretté d'être chrétiens. D'ailleurs, ne le regrettez pas non plus !
- Ah, pourquoi ?
- Regardez l'arbre au milieu du village... Si vous étiez venu, il y a vingt ans, vous ne seriez pas sorti vivant : vous auriez été tué et mangé au pied de cet arbre sacré. Il vaut beaucoup mieux pour vous de trouver chez nous des chrétiens !
Contrairement à ce que beaucoup pensent, l'Évangile n'est pas une religion "comme les autres". Il est la seule puissance capable de transformer la nature humaine, même la plus mauvaise.