Un missionnaire a acheté un petit chien de bronze. Il l'a placé devant sa maison. Les villageois se sont rassemblés à sa porte :
- Pourquoi as-tu mis ce chien devant chez toi ? ont-ils demandé.
- Je suis souvent seul à la maison, a-t-il répondu, j'ai besoin d'un chien pour me protéger.
Tout le monde s'est mis à rire : « Ton chien ne peut pas voir, ni entendre, ni aboyer, ni mordre ! Comment pourrait-il te protéger ?
- C'est vrai, dit-il. Eh bien, qu'en est-il de vos dieux ? Ils sont en bois, en pierre ou en métal. Ils ne voient ni n'entendent pas plus que mon chien ! Et vous vous prosternez devant eux, vous les priez et vous leur demandez de vous protéger ! Je vous ai dit et répété qu'il n'y a qu'un seul vrai Dieu, « le Dieu vivant et vrai », Celui qui a fait le ciel et la terre, Celui qui a donné son Fils, pour que quiconque croit en Lui ait la vie éternelle. Pourquoi continuez-vous d'adorer vos faux dieux, vos idoles ? Qu'attendez-vous pour vous tourner vers le Dieu véritable ? »
La foule s'est alors dispersée en silence. De temps à autre, un adorateur d'idoles passe devant la maison du chrétien et il croit entendre le chien de bronze lui dire : tes dieux sont comme moi.
Un prophète du nom d'Ésaïe ne disait pas autre chose (chapitre 44) : le sculpteur choisit un arbre dans la forêt, prend les mesures, trace les contours, taille, creuse, lime, lui donne une forme... Avec une partie de son bois, il se chauffe, fait cuire sa nourriture. Avec l'autre partie, il se fabrique un dieu devant lequel il se prosterne, qu'il prie... Il est trop stupide et borné pour se dire : « J'ai brûlé la moitié de ce bois sur les braises, ce que j'ai fait de l'autre moitié n'est qu'une idole abominable. Et c'est devant un bout de bois que je m'incline ! » Et comment ce faux dieu pourrait-il le délivrer ?
Avoir des idoles, c'est offenser Dieu. « Vous ne vous ferez pas d'idoles », a-t-il dit en Lévitique 26. 1.
Attention ! Si une idole n'est rien en elle-même, derrière l'idole existent des démons qui manipulent les hommes. Un culte rendu à une idole est offert en réalité aux démons (1 Corinthiens 10. 20) et à leur chef, Satan lui-même. Il est le diable, Lucifer, menteur, meurtrier. (Jean 8. 44) Il trompe les hommes en leur promettant puissance, honneurs, richesses, bonheur, amour, santé. En réalité, il les entraîne en enfer. Ces adorateurs d'idoles, comme les incrédules, les gens immoraux, les magiciens... auront leur place, avec lui, « dans l'étang brûlant de feu et de soufre, qui est la seconde mort. » Apocalypse 21. 8
Tu te dis peut-être : cette histoire n'est pas pour moi ! Je suis quelqu'un de civilisé ! Et même, je me dis « chrétien ».
Pourquoi l'apôtre Jean s'adresse-t-il à des chrétiens par ces mots : « Enfants, gardez-vous des idoles » 1 Jean 5. 21 ?
Nos faux dieux portent les noms de : science, technique, argent, ambition, réussite, confort... et bien d'autres encore ! Ce sont les idoles de la chanson et du « show biz », les dieux du stade et du sport... C'est toujours l'homme, son intelligence, sa force ; c'est surtout MOI, avant tout autre. Ma personne est ma première idole.
Ces idoles ont pris possession de nos esprits, elles occupent dans nos cœurs la place qui n'appartient qu'à Dieu seul.
En aimant Dieu de tout son cœur, ce Dieu merveilleux et unique, qui nous aima le premier et envoya son Fils pour que par son sacrifice nous soyons pardonnés de nos péchés. (1 Jean 4. 10, 19) Dans son amour immense, il s'approche maintenant de toi et te dit : Je veux te rendre libre et heureux.
Tu peux encore choisir aujourd'hui : rester esclave du diable et de son armée ou prendre le vrai et seul chemin de la liberté, par Jésus Christ, le Fils de Dieu, qui a vaincu Satan à la croix et veut délivrer tous ceux qui en sont esclaves. (Hébreux 2. 14)
Que faut-il faire ?
- Repens-toi : avoue à Dieu tes fautes.
- Renonce à tout ce qui t'éloigne de Lui : brûle, détruis toutes tes idoles.
- Engage-toi tout entier pour le Seigneur Jésus : Dis-lui : « Je t'ouvre mon cœur, Seigneur Jésus, toi qui t'es donné pour moi. Tu es mon Sauveur, sois mon Maître ».
Après avoir entendu la lecture de la Bible, un chrétien d'Océanie priait ainsi : «Ne permets pas, Seigneur, que les bonnes paroles que nous venons d'entendre soient comme nos habits de fête que nous remettons dans un coffre jusqu'à dimanche prochain. Mais que ta vérité pénètre au fond de nos cœurs, ineffaçable comme nos tatouages, jusqu'à la fin de notre vie. »
C'est facile d'entendre sans écouter ou sans faire l'effort de comprendre. C'est facile d'être chrétien par moments, le dimanche, ou à Noël ou à Pâques.
Mais alors, suis-je vraiment un chrétien ?