Lors d'une soirée d'été au pays de Galles, un médecin finissait sa tournée. Il était en train de parler avec un de ses amis, quand cinq garçons surviennent à pied au tournant de la route : « Pardon, Monsieur, nous voudrions aller à Lland Fair et nous ne sommes pas sûrs d'être sur le bon chemin. » — Non, vous n'y êtes pas du tout. Il vous faut retourner vers les arbres, puis tourner à droite, ensuite après le pont, vous prenez... Attendez, je dois aller de ce côté, je vais vous montrer le chemin.
Le médecin regarde, en souriant, le matériel de pêche : lignes et paniers, que portent les jeunes gens :
— Vous avez eu une belle journée !
— Oui, excellente ! Mais maintenant il faut penser à rentrer avant la nuit. Nous hésitions à demander le chemin, pourtant nous pensons que nous sommes complètement perdus...
— Quand on est dans l'embarras, on ne doit jamais avoir honte de demander sa route, répond le docteur avec bonté. Il est très facile de se perdre dans ce pays, où tous les chemins se ressemblent. J'en ai fait l'expérience. J'aimerais ajouter que dans ce monde vous rencontrerez beaucoup de sentiers tortueux, mais une seule voie mène au ciel. Il est important de se demander : suis-je sur le bon chemin ?
Un des garçons n'oublia jamais ces paroles. Quatorze ans plus tard, devenu capitaine, il avait été blessé et transporté à l'hôpital. Son voisin de lit, simple soldat, chantait des cantiques malgré ses souffrances. L'officier, loin de sa patrie, s'est souvenu de cette soirée d'été au pays de Galles. Il a longtemps hésité avant de poser la question qui l'angoissait :
— Samuel, connais-tu le chemin du ciel ?
— Oui, mon capitaine.
— Dis-moi vite où il est et ce que je dois faire.
— Béni soit le Seigneur, qui a exaucé mes prières pour vous ! Il n'est besoin que d'une seule chose : « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé. » C'est Jésus le grand capitaine. Il suffit de se mettre sous ses ordres. Il a tout fait lui-même : il a porté nos péchés sur la croix, Il est mort pour moi et pour vous, mon capitaine. Il est ressuscité. Il est vivant au ciel. Il a dit : « Celui qui me suit ne marchera pas dans la nuit, mais il aura la lumière de la vie. » Il donne la vie éternelle à celui qui se confie en Lui... Très fatigué, le soldat s'est tu. Et l'officier, tout heureux, s'est appuyé avec confiance sur ces paroles.
N'hésite jamais à t'informer du bon chemin, car tu prends peut-être une mauvaise direction.
Dieu dit : « Je t'instruirai, et je t’enseignerai le chemin où tu dois marcher ; je te conseillerai, ayant mon œil sur toi. » Psaume 32. 6
Un randonneur s'est égaré dans la montagne. Le voilà parvenu à un endroit d'où partent plusieurs chemins. Lequel conduit au village ? Voici heureusement un promeneur qui doit pouvoir le renseigner. Celui-ci, assez bavard, commence à lui raconter sa vie, lui parler de la montagne, du temps qu'il va faire. Quant au village où va l'homme perdu, non vraiment il ne sait pas : c'est peut-être ce chemin, à moins que ce ne soit celui-là...
Arrive une vraie montagnarde ; justement, elle est du village en question, elle connaît même très bien la maison où veut se rendre le randonneur. « Suivez-moi », dit-elle.
Il ne sert à rien de connaître les différentes religions de ce monde, de comparer les diverses pistes que les hommes empruntent pour essayer de gagner le ciel, encore moins de les expérimenter. Il ne sert à rien de disserter sur la philosophie, ni de s'intéresser à la pensée orientale, à la réincarnation. Il ne sert à rien non plus de savoir si Dieu existe et de discourir sur la Bible.
Quand on est perdu, une seule question est importante :
Or la réponse est aussi brève que la question : « Moi, je suis le chemin » dit Jésus. « Il n’y a de salut en aucun autre. » Actes 4. 12
« Toi, suis-moi. » Jean 21. 23, ajoute-t-il. Jésus est le seul chemin. Il est tout le chemin. Il est le chemin aujourd'hui.
Il est un homme qui a vécu sur la terre il y a 2000 ans, un homme qui a eu faim et soif, qui a connu la fatigue d'un travail incessant, qui n'avait pas de maison pour se reposer, qui a souffert de la part des autres l'incompréhension, le rejet, la haine ; mais un homme qui n'a fait que le bien durant sa vie. Étonnés, ceux qui le rencontraient disaient : Qui lui a donné cette sagesse ? Qui lui a donné le pouvoir de faire des miracles ? Pourtant, c'est bien le fils du charpentier ! Sa mère s'appelle bien Marie... (Matthieu 13. 55)
Un homme qui avait besoin de passer de longs moments en prière avec son Dieu, un homme qui disait toujours la vérité et dont toutes les paroles étaient empreintes de bonté et d'amour, un homme sans péché, parfait.
Il s'est appelé lui-même « le fils de l'homme ». Quand il demande à ses disciples : Pour les gens, qui suis-je ? Ils répondent : un prophète... (Matthieu 16. 13-16) Puis il leur pose la question directe : Pour vous qui suis-je ?
Alors Pierre répond, enseigné par le Père et dans l'élan de son cœur : « Tu es le Christ (le Messie), le Fils du Dieu vivant. »
Oui, Dieu lui-même l'a dit devant beaucoup de témoins : « Celui-ci est mon Fils bien aimé. »
Les vents et la mer lui obéissent (Matthieu 8. 27) ; il est DIEU, le CRÉATEUR.
Il pardonne les péchés (Luc 7. 49) ; il est DIEU, le SAUVEUR.
Parfaitement Dieu parfaitement homme,
Peux-tu lui dire, comme l'un des disciples :