Un petit garçon de dix ans avait très mal au ventre, si mal qu'il ne pouvait ni se tenir debout ni s'asseoir. Quand il a commencé à vomir, ses parents, inquiets, l'ont emmené chez un docteur qui l'a examiné. Cet homme ne l'a pas regardé une seule fois, ne lui a pas parlé avec gentillesse, mais l'a palpé. Il lui a enfoncé les doigts dans le ventre et l'a fait crier de douleur. Il avait l'air d'être ennuyé et, en effet, un petit garçon qui présente un cas d'appendicite n'est pas vraiment un défi pour un médecin expérimenté ! Mais le garçon était glacé de peur et aurait eu besoin de paroles de réconfort et de tendresse. Quand le diagnostic est tombé, comme un couperet : « Il faut opérer tout de suite. Rendez-vous à tel hôpital à cinq heures », rien n'a adouci la dureté des mots dans l'esprit d'un enfant terrifié. Trente ans après, il s'en souvient encore, comme d'un moment très douloureux. Et il dit : « L'opération m'a fait moins mal que cet examen brutal ».
De la tendresse, l'apôtre Paul, homme instruit et rigoureux, savait en manifester :
Il marchait sur les traces du Seigneur Jésus, de Celui qui toute sa vie a déployé les trésors de sa bonté et de sa compassion envers les hommes souffrants. En toute circonstance, il s'est laissé émouvoir.
Il a pris dans ses bras et a béni les petits enfants, que les adultes repoussaient. (Marc 10. 13-16)
Il a consolé les parents affligés par la maladie ou la mort d'un enfant. (Marc 5. 39 ; Luc 7. 13)
Il a été le bon berger pour la brebis égarée : il l'a cherchée avec soin et, quand il l'a retrouvée, il ne l'a pas tenue en laisse, mais il l'a portée sur ses propres épaules. La brebis pouvait voir son sourire de joie. (Luc 15. 4-6) Il protège les agneaux et les porte sur son cœur et conduit doucement celles qui allaitent. (Ésaïe 40. 11)
Il a été comme le bon Samaritain pour le blessé tombé sur son chemin. (Luc 10.33-35) « Ému de compassion », il s'est approché, s'est penché, a regardé avec amour et attention, a touché, parlé, soigné, porté, veillé... Ses soins n'ont pas de limites.
Il s'est occupé du bien-être de ses disciples, en les appelant : « Enfants » ou « mes enfants » avec toute son affection. Jean 13. 33 et 21. 5
Une petite fille de cinq ans a demandé : « Dis, papa, comment est-il, Dieu ? »
Il ressemble à Jésus. Car Jésus a dit :
Sur la terre, Jésus était Dieu avec un corps d'homme. Aujourd'hui encore, il n'est jamais trop occupé ou trop important pour se soucier de l'homme dans le besoin. Il a le temps d'écouter, Il est patient, Il ne fait pas de différence entre les hommes et ne méprise personne. Les enfants ont de la valeur pour lui. Il voit au-delà des apparences, il regarde au cœur. Il témoigne un amour véritable, un intérêt et une attention particulière à chacun. Jamais de dureté, de remarques déplaisantes ou décourageantes, mais beaucoup de douceur dans ses propos et dans ses gestes :
Il ressemble aussi au père du fils prodigue. Il n'est jamais fatigué d'attendre patiemment, les bras grands ouverts, pour recevoir le rebelle qui revient à la maison. Il l'aime d'un amour éternel, inconditionnel, et l'attire avec bonté. (Jérémie 31. 3) Il est « le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation qui nous console » (nous encourage) quand nous sommes tristes. 2 Corinthiens 1. 3
Il sait aussi corriger et faire des reproches avec tact et amour, quand c'est nécessaire. (Hébreux 12. 5) Car il veut que ses enfants deviennent des adultes responsables et pleins de sagesse. Il est « le Dieu de toute grâce. » 1 Pierre 5. 10
Il a donné Jésus, son Fils unique. Jésus s'est donné lui-même, jusqu'à la mort. Dans sa vie et dans sa mort, ont brillé son dévouement, son abnégation, le don total de lui-même, pour le salut et le bien de ceux qu'il aimait.
As-tu déjà goûté la tendresse de Dieu ? T'es-tu approché de lui ? Es-tu devenu un de ses enfants ? C'est pour toi aussi que Jésus Christ s'est donné sur la croix et tu peux tout de suite ouvrir ton cœur à son amour.
Si tu es déjà chrétien, penses-tu à encourager les autres, par un remerciement, un mot d'appréciation, une parole aimable, un sourire... ? Sachons « consoler ceux qui sont dans quelque affliction que ce soit, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu. » 2 Corinthiens 1. 4
Un réel encouragement a toujours sa source dans l'amour du Père.
Un petit garçon prit une carte du monde dans une revue chrétienne, la découpa en petits morceaux et essaya de reconstituer ce puzzle improvisé. Impossible ! Son père, qui le regardait faire, savait que le verso représentait une image de Jésus. Il aida son fils à retourner tous les morceaux. L'enfant n'eut alors pas de difficulté à remettre tout en ordre. « Tu vois, dit le père, si tous les hommes donnaient à Jésus sa place, on pourrait refaire le monde. »
Le Seigneur Jésus est-il vraiment à sa place dans ton cœur et dans ta vie ?